L’inévitable faillite socialiste : Une fin annoncée de la République ?

Francois-Hollande et Jean-Marc-Ayrault

Francois-Hollande et Jean-Marc-Ayrault

Je suis républicain, et comme tel, je m’indigne de ce qui se passe en France aujourd’hui.

Comme de nombreux pays de la planète, notre Nation subit de plein fouet la crise mondiale à laquelle viennent s’ajouter les douloureux chaos de l’Europe dûs aux faillites de la Grèce et de l’Espagne.

La dette de la France est considérable, et il est extrêmement urgent de mettre un terme à cette dérive qui n’a que trop durer. Comme tant d’autres Etats, les caisses sont vides et la question est de savoir comme les renflouer.

Avant tout, il faut considérer que la dette de la France est surtout … la dette des citoyens ! C’est-à-dire la mienne, la vôtre, celle de vos parents, celle de vos amis, de vos voisins, etc … etc…

De toute manière, il est très clair que d’une manière ou d’une autre, ce sera aux citoyens à rembourser cette dette, qu’ils soient riches ou pauvres, et malheur aux plus fragiles qui se retrouveront encore plus démunis que ce qu’ils le sont aujourd’hui.

Le parti socialiste, et plus généralement la gauche, sont en train de nous mentir avec un tel cynisme que l’on a peine à imaginer. Et même le Président Hollande que l’on pouvait considérer jusqu’à ces derniers temps comme un homme « honnête » se complet maintenant dans une indécence qui n’est pas digne d’un Chef d’Etat.

Dans ce contexte, l’indignation est au cœur de chacun de nous quand on sait pertinemment que le nouveau gouvernement va entraîner le Pays dans une folle tempête dont personne ne pourra sortir indemne.

D’autant plus que parallèlement à cette déplorable gestion annoncée, la déraison de la gauche glissant vers une amoralité déplorable pour notre jeunesse, va faire plonger notre Nation dans la « culture de l’inertie, de l’assistance et de l’oisiveté réunies ». Autrement dit, la fin de la société française ne fait que commencer.

Je m’indigne donc contre le gouvernement Ayrault qui va sombrer dans un programme de dépenses inconsidérées en créant notamment des postes dans la fonction publique, inutiles pour la plupart.

Je m’indigne contre ce même gouvernement qui va engager une contre réforme des retraites à priori largement désastreuse. Et si Nicolas Sarkozy n’a pas été toujours à la hauteur de ses missions au cours de son quinquenat, il a entrepris toutefois avec succès cette réforme devenue indispensable, afin que chaque citoyen puisse maintenir un minimum de pouvoir d’achat jusqu’à la fin de ses jours.

Le projet socialiste allant à contre courant du gouvernement Fillon va donc coûter une FORTUNE à la Nation et donc à chacun de nos citoyens qui seront une fois de plus contraints à « se serrer la ceinture ».

Je m’indigne contre la légalisation du cannabis proposée par l’ancien ministre socialiste Daniel Vaillant qui pousse le gouvernement actuel à prendre cette décision. Personne n’ignore que le cannabis est dangereux et il est inconcevable que cette drogue entre en toute légalité dans la vie de nos compatriotes.

Je m’indigne également contre la dépénalisation de ce même cannabis avancée par Cécile Duflot, actuelle ministre du Logement. Si l’on considère que le trafic et l’utilisation de stupéfiants n’est plus un délit, on étendre cette règle à tout autre acte malhonnête, contravention, infraction, méfait ou violation de la loi.

Je m’indigne encore contre le mariage homosexuel qui est contraire à la logique des sexes et totalement discordante dne part avec les valeurs humaines de nos sociétés et d’autre part, avec les principes moraux sur lesquels sont établies toutes les religions du Monde.

Comme je l’ai déjà dit, il est nécessaire qu’un statut officiel soit établi au profit des couples homosexuels, mais cette condition doit être limitée à une union citoyenne, et non à un mariage qui reste l’union légitime d’un homme et d’une femme.

Je m’indigne de même, contre le projet de loi de Madame Taubira, nouvelle garde des Sceaux qui consiste à supprimer les tribunaux correctionnels pour les mineurs, et donc encourager largement une délinquance croissante depuis quelques années.

Je m’indigne pareillement contre une gauche laxiste qui favorise l’indiscipline citoyenne et installe l’incurie à l’intérieur de notre Pays.

Je m’indigne enfin contre un Parti socialiste qui fait le jeu de l’extrême gauche en s’alliant avec Jean-Luc Mélenchon, l’aventureux chef de file d’un communisme ressuscité, lequel Monsieur Mélenchon et ses amis entraîneront la France un jour ou l’autre dans le discrédit international, avilissant la Nation française comme jamais elle ne l’a été depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Ainsi, à force de donner de mauvais coups à la finance indispensable pour le développement des entreprise, à la moralité qui disparaît peu à peu de notre société, à l’identité nationale chère à nos citoyens, et au développement de nos valeurs qui ont fait la grandeur de la France pendant des siècles, le Parti Socialiste et ses alliés de Gauche vont faire basculer la France dans un tel chaos que la République ne s’en relèvera plus

La République décapitée, ce sera la porte ouverte aux extrêmistes de droite ou de gauche qui se traduira systématiquement par un pouvoir dictatorial.

Dés maintenant, stoppons immédiatement l’incendie qui menace notre avenir et celui des générations futures.

Comme par le passé, àplusieurs reprises dans notre Histoire nationale, la Patrie est à nouveau en danger ! Prenons-en largement conscience !

Pierre-Alain Reynaud

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Les droits de l’enfant dans la société du 21 ème siècle

Droits de l'Enfant

Droits de l'Enfant

Chaque jour, on parle très souvent des droits de l’Homme (ce terme englobant l’humanité en général), et parallèlement les débats se tournent périodiquement aussi sur les droits du citoyen, comme sur les droits de la femme dans la société.

Ces nombreuses discussions restent sans cesse au cœur de l’actualité et l’on ne peut que se réjouir des progrès réels qui se dessinent sans cesse à l’horizon pour améliorer la justice sociale et diverses logiques touchant les individus de tous pays et de toutes races.

Cependant, les grands oubliés de ce Monde sont en général les enfants, même si l’Unicef s’efforce à chaque instant d’améliorer leur sort.

Nous reviendrons prochainement sur des sujets brûlants concernant l’enfance et tout spécialement sur la justice des mineurs qui n’est adaptée ni à leur âge, ni à leur avenir dans l’environnement du 21 ème siècle.

Aujourd’hui, nous nous arrêterons sur la représentation des enfants dans la société qui reste quasiment inexistante, les adultes occultant tout dialogue possible pour prendre les grandes décisions qui s’imposent.

Les jeunes (à l’exception toutefois de ceux dont la tranche d’âge est inférieure à 10 ans, encore peu aptes en raison de leur âge à s’inviter dans les débats), doivent participer à la vie citoyenne d’une manière officielle pour être entendus par tous nos dirigeants politiques et nos responsables publics. C’est-à-dire que tous les mineurs devraient être mieux écoutés et plus compris dans leur vie comme dans leurs aspirations d’enfant ou d’adolescent.

Il est clair que les adultes, malgré leur sincère volonté et leur énergie, ne peuvent pas toujours comprendre ce que ressent aujourd’hui une jeunesse souvent perturbée par une société en perpétuelle mutation où les crises économiques et sociales viennent largement ébranler les familles les plus fragiles.

Ainsi, l’esprit républicain nous invite à la méditation et à la réflexion.

Dans un tel contexte,il est temps de donner aux jeunes d’aujourd’hui, tous les moyens pour s’exprimer librement, ressources qui leur permettront d’une part, de mieux s’insérer dans le quotidien , et d’autre part de se préparer à la vie citoyenne.

Voici donc un bref résumé des projets de réformes dont pourraient profiter dans l’avenir tous les enfants et adolescents.

Lire la suite de l’article en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/vivre-ensemble/les-droits-de-l-enfant.html

Pierre-Alain Reynaud

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Marie-Arlette Carlotti : le jack pot ministériel

Marie-Arlette Carlotti

Marie-Arlette Carlotti

A Marseille, tout le monde connaît Marie-Arlette Carlotti, enfin … presque et surtout les socialistes !

Conseillère générale des Bouches-du-Rhône (canton de Marseille-Cinq-Avenues) et simultanément vice-présidente du Conseil Général de ce même département, ancienne députée européenne (poste obtenu à la faveur d’une démission), Madame Carlotti a fait son petit bonhomme de chemin derrière les grands « pontes » du PS marseillais et notamment dans l’ombre de Jean-Noël Guérini, ce dernier aujourd’hui en marge du Parti socialiste, suite à l’affaire politico-financière (dite « affaire Guérini ») où il sera mis en en examen pour prise illégale d’intérêts, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Comme toutes les personnes qui font de la politique dite « professionnelle », Marie-Arlette Carlotti a longtemps rêvé d’entrer à l’Assemblée Nationale, mais deux lourds échecs aux législatives en 2002 et en 2007 l’empêchent de devenir députée des Bouches-du-R hône.

Opportuniste à souhait, elle navigue d’une personnalité à l’autre, de Martine Aubry à Hollande, en passant par Bertrand Delanoë et Michel Vauzelle, pour ne citer que les principaux. Et quand le vent souffle contre Jean-Noël Guérini, elle n’hésite pas à accabler celui qu’elle a souvent soutenu, notamment lors des municipales à Marseille en 2008.

Beaucoup de titres, mais peu d’actions sur le terrain, même si Madame Carlotti est considérée par certains comme énergique et fonçeuse. Dans les faits, elle est destinée à jouer un rôle politique local qui ne dépasse guère les frontières marseillaises. Elle le sait parfaitement et admet cette destinée politique assez limitée, quand soudain … le téléphone sonne.

Incroyable mais vrai, au bout du fil la voix de François Hollande. Est-ce bien lui ou un individu qui lui ferait une mauvaise plaisanterie ? Il est vrai qu’en novembre 2011, elle a intégré l’équipe de campagne du candidat socialiste aux présidentielles. Mais ils étaient si nombreux à ce moment-là à vouloir prendre le train hollandiste !…

Non, c’est bien François Hollande en personne qui est bien en ligne et qui lui propose gentiment le poste de ministre déléguée auprès du minitère de la Santé, en charge des personnes handicapées au sein du gouvernement Ayrault. Bien évidemment, Madame Carlotti accepte sans aucune hésitation ce « GROS LOT » auquel elle n’aurait jamais cru voici peu de temps encore.

De quoi faire grogner de nombreux prétendants et prétendantes qui nourrissaient de grands espoirs au soir du 6 mai et qui ont vite vu leurs illusions … perdues !

Aussi, la petite Marie-Arlette en perd vite son latin, et ne comprend même pas ce qui lui arrive ! D’ailleurs, comme elle-même, personne ne parvient à comprendre cette fulgurante promotion : ni à Paris, ni en province, et encore moins à Marseille où sa notoriété n’atteint pas de grands sommets.

Et complètement dépassée par les évènements, elle ne se rend pas compte de l’importance de son ministère et des grandes responsabilités qui l’attendent : Seuls points de préoccupation, sa future voiture de fonction et ses rapports avec le chauffeur qui lui conduira d’un point à un autre. Et je n’exagère rien sur des détails puisque quiconque regardait les infos à la télé a pu voir et revoir en passage en boucle, les émotions et les petits soucis matériels de Madame Carlotti.

Avouons simplement que tout cela tourne un peu à la dérision et que l’on a bien envie de rire … Cependant, il est inquiétant de constater la nomination à un portefeuille de ministre, d’une personne qui ne semble guère avoir le sens des réalités, et dont les compétences par ailleurs, restent encore à prouver.

Mais ne soyons pas méchants ! Bon courage à Madame Carlotti qui vient de prendre ses nouvelles fonctions et bon chance !

Sans oublier non plus de souhaiter également un bon courage et une bonne chance aux personnes handicapées qui en ont bien besoin !!!

Pierre-Alain Reynaud

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Pourquoi je ne voterai pas François Hollande par Pierre-Alain Reynaud (Economiste au Café Républicain)


Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Voici plusieurs mois, et bien avant les primaires socialistes, j’avais écrit à cette époque dans divers articles publiés dans plusieurs journaux, que François Hollande était un candidat très acceptable aux élections présidentielles, beaucoup plus modéré que Martine Aubry et que d’autres membres du PS.

Je considérais à ce moment là que le député de Corrèze était un bon représentant de la Gauche française, et que les citoyens pouvaient découvrir en lui un véritable espoir de changement indispensable à la France.

Mais, aujourd’hui tout a bien changé, quand on analyse le programme de Monsieur Hollande qui se veut entièrement irréaliste.

Au départ, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste s’est présenté comme un républicain volontaire et motivé pour redresser une Nation blessée par les fractures sociales et par un système économique défaillant. Il avait une volonté sérieuse de rétablir une véritable démocratie bâtie sur les valeurs fortement républicaines : vérité, justice, travail et particulièrement promesses tenues.

Aujourd’hui, François Hollande a bien évolué (dans le mauvais sens hélas !) et n’a plus les mêmes objectifs que ceux qu’il clamait auparavant lors de ses premières interventions. Dans la réalité des faits, il n’a qu’une seule et unique ambition, le désir profond d’être élu coûte que coûte le 24 ème Président de la République française.

Et s’il est élu, que fera-t-il le 7 mai 2012 ?

Sur ce point, j’ai la forte conviction que Monsieur Hollande n’apporte rien de plus à la France que Monsieur Sarkozy. Et peut-être sa gestion sera pire … et bien pire !

Au moment où la France est prête à s’écrouler, où la dette publique explose totalement, où les citoyens vont vivre une année 2012, l’un des plus terribles depuis la Seconde Guerre Mondiale (période de l’Occupation allemande), François Hollande va engager des dépenses folles qui mèneront la Nation à la faillite totale. Parmi les principales, notons :

  • la création de 150.000 emplois d’avenir qui, contrairement à leur dénomination sont des embauches stériles et nuisibles au redressement des finances publiques ; la première expérience a été faite en 1984 avec les TUC (Travaux d’Utilité Collective) par le gouvernement de Laurent Fabius sous la présidence de François Mitterrand. Les résultats ont été piteux et les formules reprises ensuite par la droite, ont été autant catastrophiques. En résumé et comme par le passé, ces emplois d’avenir ne serviront à rien, si ce n’est qu’à ruiner une fois de plus les caisses de l’Etat et donc appauvrir un peu plus les contribuables.

  • La création de 60.000 postes dans l’éducation nationale, une « folie » du candidat socialiste qui ne paraît avoir aucune notion de ses premières responsabilités en qualité du futur chef d’Etat. S’il est clair toutefois qu’il manque aujourd’hui un certain nombre d’enseignants, les postes à créer dans l’enseignement ne doivent dépasser 8 à 10.000 emplois au maximum sous peine là aussi, de déstabiliser totalement les finances publiques.

  • Les nouvelles mesures sur les retraites qui vont grever lamentablement les comptes de la Sécurité Sociale, elle-même déjà en grande difficulté. A ce sujet, l’évaluation faite par l’Association Sauvegarde retraites, admet que les pensions de retraite coûteront au moins 6,3 milliards d’euros par an dès 2018.

Je m’arrêterai ici sur ces lourdes dépenses que le gouvernement socialiste engagera à son arrivée au pouvoir, et je passerai donc sur d’autres moins importantes certes, mais qui une fois accumulées, pèseront douloureusement sur la dette que François Hollande semble désormais ignorer.

Il est très clair que Monsieur Hollande ne réduit pas la dépense publique.

Je ne suis pas le seul à le dire : Jean Peyrelevade ancien conseiller de Pierre Mauroy) et Stéphane Cossé (ancien membre du FMI) avaient signé une tribune dans le journal Le Figaro pour dénoncer les leurres du programme économique du candidat Hollande, leurres maintes fois constatés dans un grand nombre d’analyses financières.

Par ailleurs, l’éminent chercheur Claude Allègre (ancien socialiste) a souligné l’incapacité de François Hollande à gouverner la France.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de connaître personnellement Monsieur Hollande alors qu’il était premier secrétaire du Parti Socialiste et sur ce point, je suis très clair : je rejoins les analyses de Monsieur Allègre.

Dans de telles conditions, François Hollande, Martine Aubry et toute l’équipe du PS font faire plonger la France très rapidement dans un chaos encore plus grand que celui que nous connaissons, et à ce sujet, je vous renvoie à l’article que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/ete-2012-la-france-en-faillite.html

Aujourd’hui, il est hors de question de donner le pouvoir à un homme qui, malgré une certaine bonne volonté certes, a réduire la France au niveau de la Grèce ou de l’Espagne, par simple arrivisme et incompétence.

A titre personnel, je ne veux en aucun cas refaire une nouvelle expérience avec un Parti socialiste incohérent et dépensier, incapable comme par le passé, de gérer convenablement les finances publiques.

Ainsi, le 6 mai prochain, je ne voterai pas pour François Hollande.

Cette position reste strictement personnelle et n’engage que moi. Cependant, une majorité de mes camarades du Café Républicain a l’intention de s’exprimer de la même manière selon les analyses et les convictions développées dans notre comité de réflexions.

Alors dans ce contexte me dire-vous, faut-il voter pour Nicolas Sarkozy, voter BLANC ou s’abstenir ? Que chacun prenne ses responsabilités.

En terminant cet article je répèterai : TOUT sauf HOLLANDE !

Pierre-Alain Reynaud – économiste au Café Républicain

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Le déni de la rigueur

Le déni de la rigueur

Le déni de la rigueur

Je ne suis pas le seul à le dire, et beaucoup de compatriotes le constatent un peu plus chaque jour. Déjà voici quelques mois, l’éminent éditorialiste du Point, Franz-Olivier Giesbert écrivait que les français n’avaient aucunement l’envie de prêter l’oreille à un discours de vérité. Il avait raison, et je le rejoins très largement sur ce dossier en regardant ce qui se passe depuis plusieurs semaines.

Bien que l’on ait dit souvent que la campagne de la Présidentielle était ennuyeuse, il y avait cependant des discours de candidats très intéressants. Entre autres, j’ai retenu celui de François Bayrou qui a décrit tout au long de ses interventions, la gravité de la situation et les mesures qu’il fallait prendre pour endiguer les difficultés présentes. Même constat pour celui de Nicolas Dupont-Aignan ou de Jacques Cheminade, tous deux parfaitement conscients des problèmes qui plombent la Nation, lesquels candidats ont apporté assez clairement leurs idées et leurs méthodes.

Résultats des courses : François Bayrou 9,13 %, Nicolas Dupont-Aignan 1,79 %, Jacques Cheminade 0,25%.

Ces trois candidats sont restés quasiment inaudibles dans leurs allocutions, et si le Président du Modem a fait toutefois un score honorable (bien que relativement faible), ce n’est pas à cause de ses projets, mais simplement en raison de la notoriété dont il jouit depuis longtemps.

En résumé, faut-il le dire sans détours, la vérité ne plaît pas aux français. Sans doute, parce qu’ils « vivent depuis longtemps dans une bulle où on les entretient et d’où ils ne veulent sortir sous aucun prétexte », selon les propres termes de FOG.

La bulle citée par Franz-Olivier Giesbert est celle qui convient parfaitement à un certain nombre de citoyens : beaucoup de droits mais peu d’obligations, souvent de très bons salaires, 35 heures de travail hebdomadaire plus les RTT, un train de vie important qui s’affiche autour de nous et au final personne ne pourra contester mes propos quand on regarde dans la rue les signes extérieurs de grande aisance (pour ne pas dire un autre mot) d’un grande nombre de français : villa de standing, résidence secondaire, voitures de luxe (entre 35 et 70.000 euros en moyenne), vacances d’hiver à la montagne, voyages coûteux aux fins fonds de la planète, etc … etc …

Bien évidemment, ces privilégiés de la société française pratiquent le déni de la rigueur, et c’est sans doute pour cela qu’ils ont voté Nicolas Sarkozy ou François Hollande avec une préférence pour ce dernier, le candidat socialiste ayant eu l’intelligence extrême tout au long de sa campagne, d’éviter le plus possible de parler de crise et de solutions réelles. Un discours qui a plu à la classe sociale française dont je viens de vous parler.

Alors m’opposerez-vous, il existe pourtant des citoyens qui souffrent dans ce Pays … Manifestement, je le sais bien ! Ce sont les sans-grade, les ouvriers, les petits commerçants ou artisans ou encore les petits retraités, sans oublier les exclus de la société. Mais ceux-là n’ont choisi ni Monsieur Sarkozy, ni Monsieur Hollande. Ils survivent tant bien que mal à leur misère, en silence.

En fait, la France a perdu le sens des réalités, et notre nation vit totalement dans un monde virtuel. Les français vivent volontiers dans un enfumage général provoqué par le système politique, qu’il soit de droite ou de gauche, avec l’appui plus ou moins conscient des élites, des médias et même des intellectuels.

Mais de toute manière, et quel que soit le Président qui sera élu le 6 mai prochain il faudra bien revenir le lendemain aux réalités du moment, c’est-à-dire essentiellement payer la lourde note et les arriérés du Pays, et à cet instant-là, chaque citoyen, d’une manière ou d’une autre, devra mettre la main à la poche … inévitablement !

Et croyez-moi, ni la droite ni la gauche ne pourront faire les cadeaux annoncés, et encore moins ceux qui prétendent encore aujourd’hui relancer la croissance en créant par exemple une multitude d’emplois publics comme nous l’attendons quotidiennement.

Quel non-sens et quel désastre de plus pour la France de demain et pour nos enfants !

Pierre-Alain Reynaud

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Le billet grinçant de Pierre-Alain Reynaud

Le billet grinçant de Pierre-Alain Reynaud

La France a voté pour la « gauche molle »

Elections présidentielles 2012

Elections présidentielles 2012

Le message est clair et sans appel : Nicolas Sarkozy (27,1 %) a été devancé par François Hollande (28,6 %).

Le résultat de ce premier tour de l’élection présidentielle est significatif : les français veulent le changement et rompre avec une politique qui n’est plus adaptée aux souhaits des citoyens.

Cette situation serait simple et facilement acceptable si le candidat du PS était crédible dans son programme. Dans de telles conditions, je serais même le premier à faire campagne en sa faveur.

Hélas, le projet socialiste est très vague, et le pire, c’est l’ignorance du déficit public que les amis de Monsieur Hollande cautionnent sans aucune réflexion, afin de tenir évidemment les promesses excessives faites auprès des électeurs.

Alors que va-t-il se passer ?

Si François Hollande est élu, – je l’ai dit déjà et le redis encore – la France déjà en très mauvais état, s’écroulera après l’été, avec une faillite annoncée avant la fin de l’année.

Nous serons alors exactement dans la situation de la Grèce ou de l’Espagne.

Les français voient-ils ce naufrage ? J’ai l’impression de vivre les dernières heures du Titanic où le commandement du navire laissait supposer aux passagers que « tout allait bien » et « qu’il ne fallait pas sombrer dans une panique inutile ». Vous connaissez la suite …

Le vrai problème s’inscrit dans l’inconscience de certains électeurs et de certaines électrices qui ne voient pas – ou qui ne veulent pas voir – le drame que nous allons vivre si le candidat socialiste entre à l’Elysée.

Ainsi, les fonctionnaires (qui votent souvent à gauche), sont-ils prêts à accepter la diminution de leur salaire de 30 à 50 % comme cela s’est produit en Grèce ? Un exemple parmi tant d’autres que l’on pourrait citer …

C’est ce qui risque d’arriver aux français s’ils ne se soumettent pas à un moment donné à la rigueur et à une certaine austérité, complètement refusées par la gauche qui du reste n’a aucun des réalités.

Le Monde est en crise, et nous devons assumer. Les priorités sons les suivantes :

  • Réduire les déficits publics,

  • Relancer la croissance par la création d’emplois dans le secteur privé.

  • Protéger nos entreprises, protéger nos acquis, protéger les plus faibles et les plus démunis.

Mais il faut éviter à tout prix les comportements dispendieux prévus par le Parti Socialiste.

En évidence, s’il faut changer la politique actuelle pour une politique plus dynamique et surtout plus sociale, il ne faut pas non plus faire n’importe quoi à n’importe quel moment.

A vrai dire, je n’ai pas un grand désir de voir à nouveau Nicolas Sarkozy au pouvoir. Mais je n’ai pas envie du tout de l’arrivée de François Hollande qui serait à mon sens une catastrophe nationale.

Le vote du 22 avril doit être un avertissement sérieux envers le Président sortant. Et peut-être a-t-il entendu hier soir (et nous le souhaitons) le mécontentement de la France qui veut aujourd’hui le rétablissement des équilibres entre la finance et le citoyen.

La France a donc besoin d’une énergie nouvelle pour le présent et pour son avenir.

Le redressement de la Nation ne pourra se faire qu’avec la volonté de faire la politique de la « table rase » et de reconstruire sur les cinq prochaines années une république démocratique et ambitieuse.

Aujourd’hui, il existe deux gauches :

  • la gauche « dure » celle de Mélenchon, de Nathalie Arthaud ou de Philippe Poutou. Certes, elle a ses défauts et ses utopies, mais quelque part, elle est crédible et réaliste. Mais elle sera absente du second tour …

  • À côté, la gauche « molle », celle de François Hollande, de Laurent Fabius, de Manuel Valls, de Martine Aubry et j’en passe … De cette gauche, la France n’en veut plus et nous n’avons aucunement le souhait de retrouver bientôt le même type de gouvernement que nous avons connu du temps de Lionel Jospin.

En résumé, attendons maintenant les jours prochains qui nous permettront d’éclaicir les vraies réformes que chacun des deux finalistes nous proposent, s’ils veulent bien mieux nous éclairer évidemment.

Le 6 mai, il restera donc trois possibilités :

  • soit conforter le vote envers François Hollande,

  • soit réélire Nicolas Sarkozy,

  • soit voter BLANC.

A chacun de réfléchir, d’analyser, de comprendre et au final de décider.

Pierre-Alain Reynaud – Economiste au Café Républicain

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Eté 2012 : la France en faillite

La Nation est en fin de course. C’est la première fois sous la Cinquième République que les élections présidentielles ne dégagent que si peu d’espoir : si faible du côté de Nicolas Sarkozy, illusoire chez François Hollande, et utopique du côté de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon. Et pour François Bayrou, comme par le passé, il n’arrive pas à convaincre …

La France en faillite

La France en faillite

Déjà en 2006, deux ouvrages forts intéressants portant sur la faillite de notre Pays couvraient les rayons des librairies : l’un écrit par Rémi Godeau, « La France en faillite » présentait une analyse très technique et fort précise ; l’autre plus romancé mais non moins captivant, co-écrit par Philippe Jaffrès (ex PDG de Elf) et Philippe Riès sous le titre « Le jour à la France a fait faillite » était une fiction extrêmement proche de la situation d’aujourd’hui.

A l’époque, ces deux livres semblaient être encore loin d’une réalité devenue à cette heure bien présente. Mais les années passant, et toute chose ayant une fin, nous arrivons maintenant aux termes d’une situation qui empire depuis 1981, date d’arrivée au pouvoir de la gauche avec l’élection de François Mitterrand : non pas qu’il faut mettre en accusation les socialistes et leurs alliés de tous les maux, la droite n’ayant pas mieux fait, et en particulier Jacques Chirac qui s’est enfermé pendant douze ans dans un immobilisme affligeant.

Quant à Nicolas Sarkozy, faut-il le constater, il a été l’héritier d’une situation catastrophique et il n’est donc pas responsable de tout ce qu’on lui reproche : la critique qu’on peut lui faire est de n’avoir pas dit « la vérité aux français » alors que la Nation se trouvait dans une situation lamentable. C’est vraiment dommage et fortement regrettable. Mais il est clair qu’il est toujours délicat pour un politique de faire des annonces négatives, alors que les citoyens se complaisent volontiers dans l’insouciance ou l’indifférence.

Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de la République sera confronté dès son arrivée au pouvoir aux plus graves problèmes connus par la France depuis 1958, date de la faillite socialiste aux affaires de la France, avec l’instabilité économique d’une part, et la guerre d’Algérie d’autre part.

C’est le 29 mai 1958 que René Coty alors Président de la République fait appel au Général de Gaulle pour redresser la Nation absolument coincée dans une impasse totale.

En bref, voici les principaux évènements qui vont conduire dans les prochaines semaines la France au chaos :

Mai 2012

Nouvelle dégradation de la France (et d’autres pays de la zone euro) par les agences de notation suivie d’une violente offensive des marchés.

Cette fois-ci, la dégradation est plus importante, entraînant au cours de l’été un gigantesque désordre financier.

Si François Hollande est élu Président de la République, il ne sera plus en mesure de tenir ses engagements, notamment par exemple de créer 60.000 postes d’enseignants et d’augmenter de 25 % les allocations de rentrée scolaire.

Mais si le candidat socialiste veut maintenir ses promesses électorales, il sera contraint (malgré lui!) d’emprunter à un taux très élevé (plus de 6 % dans le meilleur des cas) , ce qui entraînera obligatoirement une catastrophe financière.

Septembre 2012

D’une façon générale, et depuis de longues années, la rentrée pose toujours certains problèmes sociaux (grèves, revendications sociales, etc …). Cette année, le plus mauvais est à attendre, quelque soit le président élu.

Cependant le pire surgira immédiatement si la gauche accède au pouvoir. Parmi les fléaux les plus douloureux, figureront spécialement :

  • la fuite accélérée des capitaux annoncée depuis décembre 2011.

  • l’effondrement de l’activité économique avec de nouvelles fermetures d’entreprises en cascade.

Ainsi, à partir du mois de juillet, le taux de chômeurs va augmenter de 1,5 à 1,8 % avec une annonce de taux record entre 4 à 5 % au 31 décembre 2012.

Novembre 2012

Nouvelle offensive des marchés financiers contre la France (notamment). Comme la Grèce précédemment, le Pays connait de grosses difficultés financières pour payer des fonctionnaires. Le gouvernement en place envisage même de diminuer leur salaire.

Décembre 2012

La fin de l’année est extrêmement pessimiste.

Les manifestations, les émeutes de rues, les révoltes font partie du quotidien. Le pillage de certains magasins en cette période de fêtes de Noël et de Nouvel An devient courant, en particulier dans les grandes villes et dans les banlieues.

La faillite de la France est en marche.

Je ne vais pas m’attarder sur d’autres faits désastreux qui vont occuper les esprits pendant une longue période de 6 à 8 mois au cours de l’année 2013.

Par contre, vers la fin de cette même année, la situation devrait se stabiliser et même devenir plus calme.

Mais pour rétablir un Etat de droit conforme aux intérêts des citoyens, seul un gouvernement de salut public sera possible pour la France et pour les français.

Pierre-Alain Reynaud – économiste

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Une campagne électrorale très … très décevante !

Les 10 candidats aux présidentielles 2012

Les 10 candidats aux présidentielles 2012

A moins de deux semaines du premier tour des présidentielles, la campagne est devenue très décevante. Rien d’intéressant de la part des candidats qui, tous ou presque oublient de parler des problèmes essentiels de notre société : la crise, l’apurement de la dette publique, la réindustrialisation du pays, l’emploi, l’éducation, la sécurité, et ou encore l’immigration.

A vrai dire, les candidats nous mentent sans cesse. Le débat politique est totalement faussé, et depuis quelques semaines, les promesses pleuvent d’un côté ou de l’autre, alors que nous savons pertinemment que la plupart des projets n’est pas réalisable faute de moyens financiers suffisants.

Pour qui doit-on voter ? Sur ce point, chaque citoyen a ses idées, ses doctrines, ses sensibilités. Mais quel est le vote utile pour la France ?

Donner sa voix à Nicolas Sarkozy reste très alléatoire : le Président sortant n’a pas toujours été à la hauteur de la situation et on peut facilement lui reprocher des promesses qui n’ont jamais eu de suite pendant les cinq années de sa mandature.

Voter pour François Hollande, c’est apporter à la France un changement qui risque de faire exploser le système républicain.

Quant au vote en faveur de Marine Le Pen, il demeurera largement stérile, comme ce fut le cas de son père lors des élections précédentes.

Côté Jean-Luc Mélenchon, il y a une grande nouveauté : c’est le retour en force des communistes déguisés en Front de gauche. A part cela, tout apparaît comme un grand « bluff » dont le seul objectif st de ratisser chez les électeurs socialistes.

Quant à François Bayrou, il est toujours égal à lui-même depuis des années : des idées, intéressantes certes, mais qui n’arrivent pas à séduire une majorité d’électeurs.

Je passerai sur les « petits candidats » qui ont toutefois le mérite pour la plupart de faire une campagne présidentielle laborieuse en raison des difficultés qu’ils rencontrent habituellement : manque de moyens, structures de fonctionnement mal adaptées, désintérêt à leurs égards d’un grand nombre de citoyens.

Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan ne parvient pas à récupérer un électorat souverainiste qui lui préfère Marine Le Pen. De leur côté, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont tous deux illisibles. Quant à Jacques Cheminade, il est considéré comme un candidat « farfelu » qui n’a rien à faire dans cette course élyséenne. Reste Eva Joly qui a râté complètement son entrée politique parmi «les grands», sans doute à cause d’un vision de la Nation qui ne correspond pas du tout aux souhaits réels des français.

Alors, pourquoi cette élection présidentielle est-elle si navrante ? Tout simplement à cause d’un manque total de vérité dans les projets de redressement de la France.

Nicolas Sarkozy n’est plus crédible, malgré ses efforts à vouloir redorer son image ternie.

François Hollande parle de tout et de rien, se contredit sans cesse, et parvient à nous démontrer (malgré lui) qu’il est incapable de gouverner.

Marine Le Pen suit désespérement la voie de son père dans l’incapacité de pouvoir nous chiffrer convenablemen t le programme qu’elle présente.

Jean-Luc Mélenchon encore crédible voici quelques semaines, est devenu un véritable « illusionniste » selon les propres termes de Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière.

François Bayrou est le meilleur « candidat-technicien » de la campagne : il aurait pu être persuasif et enthousiasmant s’il avait su expliquer clairement son mode d’emploi et se faire comprendre de l’ensemble des citoyens. Décidément, il n’a pas progressé depuis 2007.

Enfin, Eva Joly n’a pas été capable de nous apporter des réponses, mais celles qui relèvent purement de l’écologie et de l’environnement. Comme je l’ai déjà dit voici pusieurs mois, Madame Joly était la candidate de trop, et donc n’avait rien à faire dans cette campagne.

Le 22 avril prochain, faut-il donc aller « à la pêche » ?

Bien évidemment, NON ! Notre devoir de français et de citoyen responsable est d’aller voter et donc d’éviter l’abstention.

Mais la seule véritable solution, ne sera-t-elle pas le vote BLANC ?

Pour ma part, je le crois sincèrement, même si cette situation me déplait profondément.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

cafe.republicain@gmail.com

Marine le Pen cautionne-t-elle François Hollande ?

Marine le Pen cautionne-t-elle François Hollande ?

Quand Marine Le Pen flirte avec François Hollande …

Tous les médias sont d’accord sur ce point : Marine Le Pen est beaucoup moins virulente envers François Hollande qu’envers Nicolas Sarkozy ! Que doit-on penser ?

Madame,

Depuis de longues années, je suis avec grande attention la politique du Front National dont j’ai pu défendre à plusieurs reprises certaines opinions, même si je n’appartiens pas à votre mouvement.

Votre père, Monsieur Jean-Marie Le Pen s’est toujours exprimé largement sur ses idées et ses convictions basées sur une volonté réelle changer notre Pays à sa manière, et je l’approuve à ce niveau pour son esprit républicain et patriote.

Aujourd’hui, vous avez repris la présidence du Front National et vous semblez être engagée sur une voie différente que celle tracée auparavant par Monsieur Le Pen, plus moderne certes, mais franchement plus floue. Et c’est ici que je n’arrive pas à comprendre votre véritable position politique qui me paraît ne plus avoir une ligne fixe et déterminée en vue d’un changement sérieux favorable du peuple français.

Vous avez largement critiqué Nicolas Sarkozy et vous continuez à le faire dans une violence souvent injustifiée, notamment sous prétexte qu’il vous « vole vos idées ». Certes, le Chef de l’Etat n’a pas toujours tenu ses promesses, et il a pu nous décevoir à diverses reprises et sur divers sujets dans la direction des affaires de la France que ce soit en matière d’emploi, de sécurité ou de justice sociale.

Personnellement, si je ne suis aucunement sarkozyste, j’ai toutefois l’honnêté de reconnaître que le Président Sarkozy détient incontestablement à son actif une réussite non contestable dans le sauvetage des banques et dans l’équilibre économique du Pays en évitant à la Nation le chaos économique tel que l’ont connu récemment la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie.

Dans le contexte politique actuel, vous représentez l’extrême droite française, comme Jean-Luc Mélenchon, l’un de vos principaux adversaires, représente l’extrême gauche. Très clairement et à plusieurs reprises, le candidat du Front de Gauche a précisé qu’il se désisterait en faveur de François Hollande sans aucune condition, si ce dernier était présent au second tour des élections présidentielles.

Par contre et sauf erreur, je n’ai jamais entendu de votre part la position que vous prendriez vis-à-vis de l’un des candidats finalistes, si vous êtes éliminée au premier tour de la course élyséenne.

Pour ma part, j’ai cru comprendre comme de nombreux autres journalistes, que votre principal adversaire était Nicolas Sarkozy … alors que vous avez beaucoup plus de retenue envers François Hollande.

Ainsi, dans le cas où le leader du Parti socialiste est présent au second tour et logiquement derrière Nicolas Sarkozy selon les dernières estimations, il paraît largement bénéficier au second tour de la présidentielle des voix du Front National qui lui permettront, toujours selon les sondages actuels, de remporter les prochaines élections présidentielles.

Dans ces conditions, François Hollande sera-t-il élu grâce au Front National ? Et deviendrait-il aujourd’hui l’un de vos « amis politiques » (???)

Tout pense à le croire.

A vrai dire, votre position est curieuse : Sur le fond, votre mouvement politique n’a aucun lien avec le Parti socialiste, et tout spécialement en ce qui concerne l’immigration que vous combattez sans cesse, alors que la gauche s’empresse d’accueillir toujours plus d’étrangers venus de tous les coins du Monde. Même constat en ce qui concerne la sécurité publique : vous préconisez de nombreuses mesures, alors que le Parti socialiste est extrêmement laxiste à ce sujet.

En tant que citoyen de France, je m’étonne chaque jour un peu plus de votre comportement. Sans aucune doute et comme votre père, vous êtes en apparence à l’opposé des idéologies du Parti socialiste, mais à contrario vous êtes prête maintenant à faire gagner François Hollande, alors que vous savez pertinemment que l’ancien premier Secrétaire national du PS n’a ni l’envergure ni les capacités pour devenir le futur chef de l’Etat.

Alors que voulez-vous ? Que la France se dégrade encore plus avec l’arrivée des socialistes au pouvoir ? Que le pays sombre dans le chaos et la débâcle ?

En toute franchise, je croyais que vous aviez une autre idée de la France beaucoup plus positive. A l’heure actuelle, je constate que votre engagement n’est pas la hauteur des espérances des français. Et c’est fort regrettable pour tous nos compatriotes et spécialement pour vos électeurs et électrices.

Marine Le Pen complice de l’élection de François Hollande ? Qui pourrait le croire ! Même pas votre père qui sans aucun doute vous connaît très bien ! Et pourtant ! Et pourtant …

Madame Le Pen, avec tout le respect que je vous dois comme à tout candidat ou candidate à l’élection présidentielle, sachez que je suis profondément déçu par vos positions. De près ou de loin, je n’ai pas d’affinités avec le Front National, mais en tant que démocrate et républicain je respecte votre mouvement et l’idéologie qu’il représente. Par ailleurs, si je ne cautionne la pas candidature de Nicolas Sarkozy à qui je reproche ses erreurs passées, je n’ai pas du tout envie de voir à sa place François Hollande, du reste un homme certainement honnête, mais peu capable pour présider le Pays, dont la seule et unique ambition se résume dans le désir profond de succéder à François Mitterrand et de devenir ainsi le 24 ème Président de la République.

D’autant que Monsieur Hollande, s’il est élu, sera inévitablement manipulé par Jean-Luc Mélenchon qui, vous le savez, est votre principal ennemi politique.

En conclusion, je conçois très bien que vous n’ayiez pas l’envie de faire voter Nicolas Sarkozy. Mais si vous vous considérez comme une patriote sincère dévouée à la France, ne cautionnez surtout pas le Parti Socialiste et son chef de file en la personne de Monsieur François Hollande.

Et sachez qu’en cas de victoire de la gauche, vous deviendrez alors responsable de cette situation et de ce fait, responsable d’une faillite annoncée de la Nation, conséquence incontournable en antérieurement prouvée du Parti socialiste au pouvoir.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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Jean-Luc Mélenchon est-il plus « dangereux » que Marine Le Pen ?

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Le spectacle de la Bastille de ce dimanche 18 mars était impressionnant. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon avait su rassembler parfaitement ces troupes sur la grande idée révolutionnaire issue du 14 juillet 1789. L’homme est très intelligent et il a compris qu’une partie du peuple de France avait besoin aujourd’hui d’un grand espoir de justice et de fraternité.

Bravo à Monsieur Mélenchon qui est un meneur de foules, et d’ailleurs aucun des candidats à la présidence de la République n’a atteint à l’heure actuelle cette capacité d’éloquence et de persuasion.

Voici quelques semaines au mois de janvier, j’avais écrit un article qui soulignait le programme politique du chef de file du Front de Gauche avec tout l’intérêt que je lui portais. Bien évidemment, je reste toujours convaincu par les idées de Monsieur Mélenchon qui souhaite changer en profondeur le fonctionnement de notre démocratie, et il est clair qu’il appartient à la vraie gauche, celle du peuple et des libertés, celle qui n’a rien à voir avec les doctrines du Parti Socialiste ou de l’UMP.

Jean-Luc Mélenchon porteur d’un projet pour une Sixième République ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon créateur des nouvelles valeurs démocratiques et républicaines ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon réformateur du système financier trop complaisant avec la grand capitalisme ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon protecteur du petit peuple de France que composent les ouvriers, les retraités pauvres, tous les travailleurs humbles des secteurs public ou privé, les exclus de la société, les plus démunis ou les laissés pour compte ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon, promoteur d’un espoir national ?

Je réponds OUI.

Mais Jean-Luc Mélenchon n’en fait-il pas aussi un peu trop par moment ?

Je réponds OUI également.

Il est vrai que notre Nation a besoin de profondes réformes. Et il est très clair que ce n’est pas François Hollande qui apportera les solutions, n’étant pas du tout à la hauteur d’un Chef d’ Etat et encore moins à la hauteur des évènements actuels.

Ce n’est certainement pas Nicolas Sarkozy qui pourra aussi changer la situation, puisqu’il n’a pas réussi à le faire au cours de son mandat présidentiel.

Mais Jean-Luc Mélenchon ne se comporte-t-il pas comme un tribun révolutionnaire digne d’un Robespierre, d’un Danton ou d’un Marat pendant les années de la Révolution française ?

Et c’est là où se situe le vrai problème.

Par ses actions et ses attitudes, en appelant notamment au soulèvement national, Jean-Luc Mélenchon peut faire sombrer la France dans le plus grand des chaos.

Il faut savoir que la Révolution est le pire des maux qui puissent arriver dans un pays. Il suffit de réouvrir ses livres d’Histoire pour revivre la Grande Terreur des années noires (1793 – 1794) et pour comprendre alors que les véritables victimes des mouvements révolutionnaires sont en général les citoyens de la rue souvent dupés par une poignée de meneurs dont le principal objectif se résume au basculement des richesses à leur seul profit.

Dans cette conjoncture, Jean-Luc Mélenchon un peu trop imprudent au cours de sa campagne, peut sans le vouloir, allumer un incendie qu’il ne pourra peut-être pas éteindre. Ce qui entraînerait la Nation dans un bouleversement social immense dont les conséquences seraient lourdes en toute évidence, notamment dans les équilibres qu’ils faut réinstaurer de toute urgence.

Dans son œuvre Malatesta, Henry de Montherlant disait : « Les révolutions font perdre beaucoupde temps. » Et la France n’a pas de temps à perdre.

On a souvent dit que le Front National, Jean-Marie Le Pen et aujourd’hui, sa fille Marine représentaient des dangers pour la démocratie. Il est certain que l’extrême droite n’ jamais présenté les garanties souhaitées par l’esprit républicain.

Mais l’extrême gauche peut-elle de son côté nous rassurer ?

Ici, je répondrai NON.

Sincèrement, je crains que Jean-Luc Mélenchon soit dépassé (à un moment donné) par une situation qu’il ne pourra plus maîtriser. Je crains également que le candidat du Front de Gauche (s’il arrive au pouvoir) soit emporté par un mouvement malsain qui détruirait les bases de notre société, et peut être même les valeurs fondamentales de notre République.

Trop de démocratie tue … la démocratie !

Que Monsieur Mélenchon se contente d’animer sa campagne électorale, avec ses convictions, ses projets et ses réformes institutionnelles pour élever une république populaire, sa Sixième République.

Que Monsieur Mélenchon travaille pour infléchir le Parti Socialiste et les autres partis de gauche.

Que Monsieur Mélenchon s’attache à conserver et à promouvoir les grands acquis de la Troisième et de la Quatrième République.

Mais que Monsieur Mélenchon freine parfois ses ardeurs et évite le désordre révolutionnaire !

Il y va de sa responsabilité citoyenne et entière.

Et si nous ne voulons pas donner le pouvoir au Front National, nous ne voulons pas non plus l’abandonner au Front de Gauche.

Car c’est alors que Jean-Luc Mélenchon pourrait devenir (en toute éventualité) aussi dangereux et peut être encore plus dangereux que Marine Le Pen !

Et cette solution, la France ne l’acceptera jamais.

Pierre-Alain Reynaud

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