François Bayrou peut-il créer une dynamique de rassemblement ?

Bayrou, le candidat du Rassemblement National ?

François Bayrou, Président ?

2012 ne sera pas une année comme les autres pour la France et pour l’avenir de la Nation.
Dans un contexte difficile et incertain où la récession menace toujours plus la stabilité du Pays et particulièrement l’économie et l’emploi, les candidats à la Présidence de la République ont grand mal à présenter un programme cohérent et crédible. D’autant plus qu’ils sont contraints de chiffrer exactement le coût des réformes sociales alors que la dette publique ne fait que s’accroitre.
Inévitablement, les années futures dépendront de la volonté du peuple français et de la capacité de ses représentants politiques. Sans rassemblement des citoyens et des citoyennes issus des plus diverses sensibilités, il ne peut y avoir d’issue et de solutions réelles pour redresser le Pays.
La France a besoin d’une immense union nationale avec un désir commun, celui d’avancer d’une part, vers le développement industriel de notre territoire, et d’autre part, vers le progrès social.
Sans cette détermination, il sera impossible de trouver une issue à la crise économique et financière qui gangrène notre société et nos espérances.
Comme je l’ai déjà dit à maintes reprises dans de nombreux articles ou dans certains interviews récents, le vote des français ne doit pas se focaliser sur le principal candidat de la droite ou sur le principal candidat de la gauche. L’alternance politique est une erreur grossière que la France commet depuis longtemps à chaque élection, sous prétexte que l’on vote pour le candidat d’un grand parti d’opposition, quand on est mécontent du précédent installé au pouvoir, lui-même représentant une autre grande formation politique. Et l’on ne tient jamais compte des autres candidats « plus petits » certes, mais souvent combien intéressants !
Rassemblement et unité nationale
Pour les plus anciens d’entre nous, souvenez-vous ! Pour les plus jeunes, reprenez vos livres d’histoire et lisez !
En 1958, la France était dans une situation extrêmement critique sur la plan politique, mais aussi au niveau de son économie et de sa position en Europe et dans le Monde. De surcroît, notre Pays subissait les violents contre-coups de la guerre d’Algérie qui déstabilisait complètement l’édifice de la Nation et les règles fondamentales de la République.
Dans l’agitation et le désordre, on fit appel in extrémis au Général de Gaulle, l’homme qui s’était illustré par la mise en place des mouvements de résistance le 18 juin 1940.
Charles de Gaulle rappelé aux affaires (il avait dirigé la France dans le gouvernement provisoire de  l’après-guerre en 1945), amorca alors une politique de rassemblement du peuple français pour relever la Nation de ses troubles et de ses misères. L’effet fut rapide et extrêmement positif. En peu de temps, le Pays se releva de ses problèmes, et bientôt la France retrouva très vite une place privilégiée au milieu des grandes puissances mondiales.
En évidence, nous n’allons pas épiloguer sur une époque aujourd’hui lontaine, mais par contre, nous avons le devoir de nous pencher sur les effets d’une union nationale qui ne pourrait que bénéfique à tous les citoyens de la Nation.
Ainsi, François Bayrou, l’un des représentants forts du centrisme français, a le profond souhait de rassembler une majorité d’électeurs et d’électrices qui aujourd’hui, recherchent une politique nouvelle et en particulier des horizons nouveaux.
François Bayrou a un vrai projet de société. Il est possible que l’on ne soit pas d’accord sur tous les points de son programme, mais à mon avis (et de nombreux sont ceux qui pensent comme moi à ce sujet), il représente une alternance positive pour changer la France, tout en conservant les valeurs fondamentales de nos régions et de notre patrimoine.
Il ne faut pas oublier que François Bayrou a été un grand leader lors des présidentielles de 2007 et avait failli être présent au second tour des élections, avec des chances d’être élu Président de la République.
Aujourd’hui, il est l’homme qui est le seul (et je dis bien le seul) à pouvoir faire la réunion des électeurs du Centre avec certains issus de la Droite et de la Gauche. Cette union, si elle arrive à se réaliser, représenterait une majorité de français représentée à l’Assemblée Nationale par des députés réunificateurs, tandis que le gouvernement composé de ministres issus de diverses sensibilités politiques construirait une nouvelle France basée sur les nombreuses attentes d’un peuple qui aspire à la stablité et à la quiétude.
François Bayrou se présente comme un « homme libre » et j’ai la conviction qu’il est sincère à ce niveau. Récemment, il a expliqué devant les médias qu’il serait en 2012 le «candidat  des jeunes, des chômeurs, des smicards et de tous les oubliés de la société ».
Alors, faut-il donc voter pour François Bayrou ? A chacun ses opinions et ses idées. De toute manière, je considère que l’ancien Ministre de l’Education Nationale et député des Pyrénées Atlantiques depuis 1986 est l’un des mieux placés pour donner à la France les moyens indispensables pour sortir de la crise et pour construire une politique de progrès et d’avenir.
François Bayrou mieux que Nicolas Sarkozy ou que François Hollande ? Très certainement.
Mais à chacun de se faire une opinion et d’apporter ses appréciations personnelles.
Le choix d’un vote doit se concrétiser par une volonté propre hors de toutes influences et de toutes pressions. C’est sur point  et sur ce point seulement que se situe le pouvoir du peuple et du suffrage universel.
Pierre-Alain Reynaud
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Faut-il voter pour Jean-Luc Mélenchon ?

Président de la République ?

Jean-Luc Mélenchon, Président ?

Le candidat du Front de Gauche aux élections présidentielles est souvent contesté et décrié du fait de ses propos ou de ses prises de position. En effet, Jean-Luc Mélenchon , actuellement député européen, co-Président du Parti de Gauche et ancien ministre de l’enseignement  professionnel n’est pas un homme politique commun comme ce fut le cas aussi à une autre époque, Georges Marchais alors secrétaire général du Parti Communiste.
Son franc-parler lui attire des sympathies certes, mais au final, il fait assez peur à la France de la même manière que Jean-Marie Le Pen inquiétait et inquiète encore une certaine classe sociale.
Jean-Luc Mélenchon est catalogué comme extrême : extrême dans ses paroles, extrême dans ses discours, extrême dans son projet politique, extrême dans ses relations avec ses partenaires de la Gauche. Indigné, révolté, il critique rudement ses adversaires, et agresse volontiers les médias, n’hésitant même pas un jour d’octobre 2010 à traiter David Pujadas, présentateur du 20 heures  de France 2, de « salaud » et de « larbin » dans un documentaire de Pierre Carle intitulé « Fin de concession ».
En fait, Jean-Luc Mélenchon se bat depuis des années pour un changement radical du système politique français. Engagé dans tous les combats populaires, il se qualifie lui-même de socialiste républicain avec comme ambition ultime d’être « le rassembleur de toute la gauche » sur une ligne politique antilibérale, voire anticapitaliste issue de la « révolution par les urnes », pour gouverner et transformer en profondeur la nation française.
La « République » vue par Mélenchon est prête à faire rêver les masses populaires, celles d’un prolétariat et d’un monde ouvrier issu directement de Germinal. Mais cette république inquiète évidemment une majorité d’institutions et de citoyens : un grand patronat qui redoute ce fossoyeur du capitalisme libéral, une France moyenne hostile à un changement violent susceptible de mettre en péril les « petits intérêts privés », des chefs d’entreprises de PME ou PMI qui voient en lui une réminiscence des idéologies communistes, sans oublier une droite « réactionnaire » qui ressurgit de ses cendres et dont les membres, de plus en plus nombreux, se rattachent à un  nationalisme fleurissant et aux vieilles idées du Front National.
Alors que penser de Mélenchon ? Idéaliste, Provocateur, Révolutionnaire ? Ou simplement un socialiste convaincu du pouvoir réel par le peuple ?
Il est clair que député européen est certainement le plus « démocrate » de tous les candidats aujourd’hui en présence. S’il est un opposant farouche à Nicolas Sarkozy et à Marine Le Pen, s’il ne fait pas confiance à François Bayrou et aux centristes en général, s’il a une méfiance même envers certains partis de la gauche, il est également bien loin du « capitaine de pédalo » pour lequel il n’a pas beaucoup d’estime au sens politique du mot.
Jean-Luc Mélenchon a pris ses distances avec l’ensemble de la classe politique. Convaincu que l’on peut changer la France par une révolution par les urnes, il souhaite évidemment qu’une majorité des électeurs de gauche se porte sur son nom au premier tour des présidentielles.
Faut-il donc voter Mélenchon ? Ma réponse peut vous étonner, mais j’ai la ferme conviction qu’il est le seul à l’heure actuelle à avoir la volonté de donner à la France une nouvelle politique absolument opposée à celle que nous avons connue voici ces vingt dernières années, à savoir donc un gouvernement populaire où le peuple reprendra le pouvoir face aux puissances financières et au grand capitalisme.
Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c’est changer la France pour des valeurs républicaines aujourd’hui disparues. Voter pour Jean-Luc Mélanchon, c’est retrouver une vraie démocratie qui donnera à la classe ouvrière de nouveaux espoirs comme ce fut le cas à l’époque du Front Populaire. Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c’est s’engager dès maintenant pour la mise en place de la Sixième République.
Avec tous les avantages mais aussi tous les risques qu’un changement de régime peut entrainer pour la stabilité et l’avenir d’une Nation !…
Pierre-Alain Reynaud
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Présidentielles : un vote pour quelle société ?

Elections présidentieles 2012Le temps de la réflexion est arrivé.
A cent jours du premier tour des élections présidentielles, et contrairement à ce que disent certains médias, il y a lieu grandement de s’inquiéter.
S’inquiéter pourquoi ? A cette heure de grand changement et d’énorme crise économique et sociale, aucun des candidats déclarés (hormis Madame Le Pen) n’a pu présenter aux français un programme susceptible d’intéresser positivement les électeurs et les électrices de  notre Pays. Il est déjà un peu tard pour proposer des véritables réformes indispensables pour ralentir le désastre qui aura lieu avant la fin de l’année 2012.
Dans la réalité des faits, les prétendants ou prétendantes à l’Elysée n’ont aucune solution, et même la Présidente du Front National n’arrive pas à nous convaincre tant ses remèdes « miracle » ne sont-ils pas à la hauteur d’une situation très alarmante, après la perte du triple « A » par la France.
Ainsi, comment pouvons-nous intervenir dans les grandes orientations de la Nation alors que personne n’est en état de nous conduire positivement sur les chemins de l’analyse, des projets de redressement et des actions à entreprendre.
Tout d’abord, il faut dire que la France n’est pas la seule à être touchée par la crise. La récession est globale, et elle frappe particulièrement tous l’Occident depuis plusieurs années. Hélas, c’est à notre tour d’être dans la tourmente, comme l’ont été précédemment la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et tout dernièrement l’Italie, pour ne citer que les principaux pays frappés par ce séisme  financier.
Il faut donc considérer que de nombreux facteurs de transformation agissent sur notre société qui ne sera plus celle que nous connaissions encore voici quelques 2 ou 3 décennies. Le monde change, qu’on le veuille ou non, et cela fait partie de l’évolution des temps que chaque génération traverse depuis des siècles et des siècles.
De cette façon, trois facteurs de changement méritent de retenir toute notre attention :
1./ Le premier porte sur le formidable développement des techniques scientifiques qui n’a plus de limites. Les rêves technologiques d’une époque passée, deviennent souvent des réalités ou tout au moins se projettent dans un très proche avenir. Et de là, l’homme ressent un sentiment de surpuissance et considère que tout est possible  – même l’impossible –  et fasciné par son considérable pouvoir de la science, il est tenté d’attendre la solution à tous ses problèmes, sans en mesure parfois les dramatiques conséquences.
2./ Le second facteur porte sur la fin réelle d’une homogénéité des sociétés. Bien avant les mouvements résultant de la mondialisation, l’Europe occidentale a connu et connaît toujours de larges vagues d’immigration. Ainsi, dans la quasi totalité des pays, cohabitent des peuples et des personnes aux origines ethniques les plus variées, et aux cultures et religions les plus diverses.
Pour certaines générations, il apparaît une sorte d’inadaptation à vivre différemment et ce sentiment provoque des réactions difficiles chez un certain nombre de personnes attachées à leurs idées patriotiques.
En face, pour les étrangers qui s’installent en France ou ailleurs, il existe un sentiment de mal être, ces derniers ayant l’impression de ne pas se sentir bien accueillis.
3./ Enfin, depuis de nombreuses années, chacun revendique toujours plus de droits, sans s’inquiéter réellement de ses devoirs. Et pourtant, aux droits résultant de la citoyenneté, correspondent inévitablement des obligations auxquelles aucune personne ne devrait se soustraire. Les libertés individuelles ont contribué à renforcer le sens de la responsabilité personnelle, mais l’individualisme a fini par détruire la vie sociale, du moment que chacun agit subjectivement en fonction de son intérêt propre. Ainsi, le bien commun de tous est dévalorisé par le comportement de ceux dont les seules ambitions s’appuient sur la création de richesses au détriment des plus faibles et des plus vulnérables.
Devant ces transformations inéluctables, mais indispensables pour l’avenir de tous, nous sommes amenés à nous poser des questions pour bâtir la France et le Monde de demain ;
C’est une obligation pour chaque citoyen que nous sommes de prendre en considération les problèmes qui secouent notre société et de réfléchir sur l’importance du  vote que la République nous confie à chaque échéance électorale.
Les 22 avril et 6 mai prochains, la France devrait voter massivement, la responsabilité de chacun devant écarter absolument l’abstentionnisme. Le vote est la première des revendications dont le citoyen bénéficie au titre de son appartenance à son Pays et de son attachement à sa nationalité.
Et quand nous allons voter, il ne faut s’arrêter au choix d’un candidat qui figure parmi les plus représentatifs de la vie politique. Il s’agit de voter pour un candidat (ou une candidate) qui présente les véritables valeurs de la démocratie, de la justice et de l’humanisme. Qu’importe que le candidat ou la candidate soit « un petit candidat » par rapport à ses adversaires. Souvent, c’est celui (ou celle) qui porte le plus d’espoir pour les citoyens que nous sommes, travailleurs, étudiants, retraités ou professionnels indépendants.
En conséquence, dès le 22 avril, n’oublions pas de faire le bon choix pour notre candidat ou notre candidate soit présent (ou présente) au second tour.
Quand nous savons que jusqu’à maintenant la France s’est contentée de réaliser une alternance politique entre la droite et la gauche, et que nous constatons les échecs des gouvernements successifs depuis l’ère mitterrandienne, il est GRAND TEMPS d’effectuer cette année un VRAI CHANGEMENT en votant d’une manière totalement différente.
Votre vote engendrera une nouvelle société. Si vous voulez vivre mieux, si vous désirez un emploi stable, si vous souhaitez plus de justice et plus d’équilibre social, si vous avez envie de créer un autre monde capable d’assurer votre avenir et celui de vos enfants, faîtes un vrai choix, celui de la rigueur et du bon choix.
Il y va des années futures et des horizons nouveaux et prometteurs.
Pierre-Alain Reynaud
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Comment votera la France rurale en 2012

Bully-sur-LoireAu mois de décembre 2011, j’ai effectué un long périple à travers la France, et tout spécialement dans les secteurs ruraux et les villages qui conservent encore de nos jours leurs coutumes et leurs traditions. La première observation affiche l’énorme contraste existant entre les valeurs de  nos campagnes et les malaises des banlieues ou des cités. C’est ainsi qu’au fond d’une région française du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, le bonheur du terroir s’exprime toujours de la même manière qu’il y a 30 ou 40 ans. Il est vrai que la mémoire est omniprésente parmi les populations disséminées au milieu des petits bourgs et des hameaux où le temps de vivre et d’exister est une priorité des habitants.
En parcourant les villages, je m’y suis longuement arrêté et quelques-uns notamment m’ont apporté la nostalgie d’un temps aujourd’hui assurément dépassé (certains le considèrent même comme ringard), mais rempli d’usages, de croyances, de rites et de survivances qui font infiniment la légende de la France profonde.
C’est ainsi que Noël prend toute sa dimension : la fête religieuse de la chrétienté n’est pas supplantée par le caractère commercial et païen de cette célébration : la crèche est bien présente partout dans les chaumières et le Divin Enfant est même chanté par ceux ou celles qui ne sont pas des catholiques pratiquants.
Dans ces campagnes tranquilles totalement opposées à la fièvre des grandes agglomérations, Noël est aussi une grande fête familiale où les aînés s’entourent de leurs enfants et de leurs petits  enfants. Ce ne sont pas les cadeaux qui symbolisent forcément la commémoration de la Nativité, mais plutôt les réunions de ceux et de celles qui ont des liens très forts par la parenté, l’amitié et l’amour. Ainsi, en Provence, au cœur des Alpilles, il est encore très courant que l’aïeul arrose d’un verre de vin cuit, la bûche dans la cheminée en prononçant en provencal les paroles solennelles de la bénédiction : « Alegre ! Diou nous alegre !Cacho-fio ven, tout ben ven. Diou nous fague la graci de veire l’an que ven, Se sian pas mai, siguen pas men ! »
(Traduction : « Réjouissons-nous ! Que Dieu nous donne la joie ! Avec la Noël, nous arrivent tous les biens. Que Dieu nous fasse la grâce de voir l’année qui va venir ! Et si l’an prochain nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins. »)
Nous comprenons donc facilement que les traditions, les us et les coutumes sont encore bien présents dans notre société, même chez les jeunes qui, pour la plupart d’entre eux, souhaitent conserver l’hoirie culturelle, spirituelle et populaire qui vient de leurs parents ou de leurs ancêtres.
Alors, il ne faut pas nous faire croire que la France abandonne délibération son héritage, aspirée par la mondialisation et la percée des cultures étrangères venues des autres continents.
Les Français de la France rurale sont trop attachés à leurs valeurs pour accepter une Nation qui perdrait son identité, ses idéaux et son authenticité.
Et cette France-là votera certainement pour le ou les candidats ou candidates qui seront à même de défendre le Pays, non pas uniquement dans la réforme politique, économique et sociale, mais aussi dans ses origines, son histoire et son immense culture.
La plupart des français n’a pas envie (et notamment ceux ou celles issus de nos provinces) de voir le patrimoine de la Nation terni et défiguré par des civilisations du reste fort respectables, mais qui aurient tendance à s’enraciner et à s’étendre au détriment d’un passé et d’une mémoire nationale collective.
Lors de mes multiples rencontres avec un public parfaitement conscient de la situation française, j’ai appris que les gens des villages, des campagnes et en général du monde rural, avait bien l’intention de soutenir la France et particulièrement l’individualité de chacune de ses régions et de ses terroirs.
« La France doit rester la France », m’a dit clairement le maire d’une commune visitée. « Et autant que je serai à la tête de mon village, je défendrai par mes actions et par mon vote au moment des élections, l’identité de nos aînés comme celle des générations futures. »
Pierre-Alain Reynaud
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