Les cocus du 6 mai

François Hollande trompe ses électeurs

François Hollande trompe ses électeurs

Le changement, c’est maintenant ! Et nous allons en profiter pleinement … si un grand miracle se produit. Mais croyez-vous aux miracles ? François Hollande nous avait promis la lune ? Où est-elle aujourd’hui ? Certains l’ont cru au moment des élections, et d’autres persistent aujourd’hui en prétendant que le gouvernement socialiste va panser les douloureuses plaies de la France.

Mais soyons sérieux. Il est extrêmement clair que les 100 jours du Président Hollande relèvent plus d’un échec que de tout autre chose. Même si plusieurs médias certainement grassement payés par la caisse noire de l’Elysée chantent tout haut la réussite du nouveau Chef de l’Etat.

Qu’ils sont loin déjà l’enthousiasme et le dynamisme du candidat François Hollande lors de son grand meeting du Bourget le 22 janvier 2012 : en ce début d’année, il était surprenant de découvrir un présidentiable quasiment méconnaissable et dévoré par une énergie, une volonté et un charisme que personne ne pouvait soupçonner. Il est vrai qu’à cet instant, l’ancien premier secrétaire du PS inondait de rêves le petit peuple des chaumières, les oubliés de la République, et les citoyens avides de justice et de partage.

Personnellement, je me souviens d’avoir rencontré lors de mes visites au cœur de la France profonde, un petit couple de retraités totalement hypnotisé par le phénomène Hollande, jusqu’à avoir tapissé leur couloir et leur salle à manger de photos représentant le « Grand François, sauveur de la France sarkozyste » (claire comparaison avec la dictature de l’Espagne franquiste !!!…)

Et le couple dont je vous parle représentait l’un des milliers d’exemples que j’ai pu connaître pendant toute la période qui précéda les 22 avril et 6 mai 2012.

Cet engouement se développa chez de très nombreux citoyens de toutes classes sociales, et notamment chez les jeunes, les enseignants, les cadres, et les seniors qui voyaient en François Hollande, l’espoir de la gauche et l’avenir de la Nation. Une ferveur qui ressemblait à celle vécue le 10 mai 1981 lors de la victoire de François Mitterrand.

Malgré la crise, la fête s’installa et se propagea jusqu’au fin fond des provinces qui votèrent massivement pour une assemblée nationale socialiste le 17 juin dernier.

Le bonheur est alors visible quasiment partout, dans les villes, la rue et même dans le pré !

Il est clair que la France va se transformer pour réinstaurer une république « irréprochable » et digne de ce nom.

Seulement, aujourd’hui, la situation se ternit très rapidement. Evidemment, à cause de la faillite financière qui frappe l’Europe, et à ce niveau, faut-il l’admettre, le pouvoir socialiste ne peut être mis en cause. Il faut régler les problèmes, et chacun sait que les grandes difficultés ne peuvent pas se solutionner en quelques jours. Quel que soit le gouvernement en place, c’est un travail de longue haleine qui l’attend pour redresser une situation devenue très inquiétante.

Allons, soyons optimistes et gardons espoir : Vous verrez qu’au fil du temps tout va pouvoir s’arranger ! Et il est vrai que la France est capable de réussir un pari formidable comme elle l’a fait déjà dans le passé : reconstruire son économie, et se positionner dans le Monde comme ce fut le cas dans les années 60 avec l’arrivée du Général de Gaulle.

Seulement, voilà ! De Gaulle était un homme d’exception, et François Hollande ne lui ressemble aucunement.

Les illusions socialistes fondent rapidement, et François Hollande perd toute sa superbe et se dégonfle peu à peu comme une … baudruche !

L’effet doping du 22 janvier 2012 cesse maintenant et rend le Président français à son état naturel : indécis, confus, fluctuant, ambigu, mou, timoré, imprécis, pour ne citer que ces quelques mots.

François Hollande revient aujourd’hui le « petit François Hollande » des années 90, et à partir de cet instant, la France a tout à perdre… et rien à gagner.

Dommage que DSK ait fait de grosses « bêtises » qui l’ont rejeté de la vie politique. Il aurait été certainement un bon président de la République, très capable et ambitieux pour son Pays.

En attendant, je plains volontiers les COCUS du 6 mai qui ne se remettront jamais de cette grosse tromperie, aux aspects carnavalesques.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

Le Président et ses femmes

Le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni pourrait être le thème d’un futur vaudeville digne de Feydeau ou de Labiche.

Nous avons connu les extravagances de l’époque Sarkozy avec Cécilia, puis Carla Bruni, et avec François Hollande, nous pensions sincèrement que la vie privée du nouveau Président ne serait pas entachée par des histoires rocambolesques.

Hier, nous est arrivé en plein figure une info à laquelle personne ne s’attendait, surtout en provenance de la « première dame de France ».

En scène donc, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, et au milieu François Hollande, l’ancien compagnon de l’une et le nouveau compagnon de l’autre. Le spectacle est cocasse, et il est fort possible que dans les jours qui arrivent, ce théâtre de boulevard se transforme en feuilleton … de la République.

 « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tantd’années dans un engagement désintéressé », écrit sans complexe Madame Trierweiler, en sachant pertinemment que l’effet sera détonant.

Alors que se passe-t-il ? Un réglement de compte public entre les deux femmes ? Ou une position étrange de Valérie Trieweiler qui jouerait un rôle singulier dans un but bien déterminé ?

Il est clair que l’attitude de la compagne du Président de la République ne semble pas être anodine. Et peut-être qu’un jour ou l’autre, nous connaîtrons la vraie enigme du tweet.

En attendant, nous avons la certitude que Madame Trieweiler a jeté un pavé dans la mare qui éclabousse durement le Parti Socialiste et … François Hollande son propre compagnon.

Le 24 mai dernier, j’avais écrit un article qui commençait par les phrases suivantes : « Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s’en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler ».

La situation est confirmée aujourd’hui. La journaliste de Paris Match est passée du statut de « première dame de France »à celui que l’on pourrait assimiler de vice-présidente, Valérie Trierweiler dirigeant quelque peu, par dessus la tête de François Hollande, la politique de la France.

Après cet événement cocasse mai inquiétant, que pense le Président de la République ? A-t-il conscience que son pouvoir est sérieusement ébranlé et mis en cause ? Va-t-il réagir ? Ou se contentera-t-il de rester dans une position floue ?

Autant de questions qui jettent le trouble sur l’autorité d’un Chef d’ Etat dont la force politique risque d’être affaiblie dans un proche avenir.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

A lire ou à relire :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/une-presidente-nommee.html 

Valerie Trierweiler et François Hollande

Valerie Trierweiler et François Hollande

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/le-journal-de-campagne/le-president-et-ses-femmes.html

Pourquoi je ne voterai pas François Hollande par Pierre-Alain Reynaud (Economiste au Café Républicain)


Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Voici plusieurs mois, et bien avant les primaires socialistes, j’avais écrit à cette époque dans divers articles publiés dans plusieurs journaux, que François Hollande était un candidat très acceptable aux élections présidentielles, beaucoup plus modéré que Martine Aubry et que d’autres membres du PS.

Je considérais à ce moment là que le député de Corrèze était un bon représentant de la Gauche française, et que les citoyens pouvaient découvrir en lui un véritable espoir de changement indispensable à la France.

Mais, aujourd’hui tout a bien changé, quand on analyse le programme de Monsieur Hollande qui se veut entièrement irréaliste.

Au départ, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste s’est présenté comme un républicain volontaire et motivé pour redresser une Nation blessée par les fractures sociales et par un système économique défaillant. Il avait une volonté sérieuse de rétablir une véritable démocratie bâtie sur les valeurs fortement républicaines : vérité, justice, travail et particulièrement promesses tenues.

Aujourd’hui, François Hollande a bien évolué (dans le mauvais sens hélas !) et n’a plus les mêmes objectifs que ceux qu’il clamait auparavant lors de ses premières interventions. Dans la réalité des faits, il n’a qu’une seule et unique ambition, le désir profond d’être élu coûte que coûte le 24 ème Président de la République française.

Et s’il est élu, que fera-t-il le 7 mai 2012 ?

Sur ce point, j’ai la forte conviction que Monsieur Hollande n’apporte rien de plus à la France que Monsieur Sarkozy. Et peut-être sa gestion sera pire … et bien pire !

Au moment où la France est prête à s’écrouler, où la dette publique explose totalement, où les citoyens vont vivre une année 2012, l’un des plus terribles depuis la Seconde Guerre Mondiale (période de l’Occupation allemande), François Hollande va engager des dépenses folles qui mèneront la Nation à la faillite totale. Parmi les principales, notons :

  • la création de 150.000 emplois d’avenir qui, contrairement à leur dénomination sont des embauches stériles et nuisibles au redressement des finances publiques ; la première expérience a été faite en 1984 avec les TUC (Travaux d’Utilité Collective) par le gouvernement de Laurent Fabius sous la présidence de François Mitterrand. Les résultats ont été piteux et les formules reprises ensuite par la droite, ont été autant catastrophiques. En résumé et comme par le passé, ces emplois d’avenir ne serviront à rien, si ce n’est qu’à ruiner une fois de plus les caisses de l’Etat et donc appauvrir un peu plus les contribuables.

  • La création de 60.000 postes dans l’éducation nationale, une « folie » du candidat socialiste qui ne paraît avoir aucune notion de ses premières responsabilités en qualité du futur chef d’Etat. S’il est clair toutefois qu’il manque aujourd’hui un certain nombre d’enseignants, les postes à créer dans l’enseignement ne doivent dépasser 8 à 10.000 emplois au maximum sous peine là aussi, de déstabiliser totalement les finances publiques.

  • Les nouvelles mesures sur les retraites qui vont grever lamentablement les comptes de la Sécurité Sociale, elle-même déjà en grande difficulté. A ce sujet, l’évaluation faite par l’Association Sauvegarde retraites, admet que les pensions de retraite coûteront au moins 6,3 milliards d’euros par an dès 2018.

Je m’arrêterai ici sur ces lourdes dépenses que le gouvernement socialiste engagera à son arrivée au pouvoir, et je passerai donc sur d’autres moins importantes certes, mais qui une fois accumulées, pèseront douloureusement sur la dette que François Hollande semble désormais ignorer.

Il est très clair que Monsieur Hollande ne réduit pas la dépense publique.

Je ne suis pas le seul à le dire : Jean Peyrelevade ancien conseiller de Pierre Mauroy) et Stéphane Cossé (ancien membre du FMI) avaient signé une tribune dans le journal Le Figaro pour dénoncer les leurres du programme économique du candidat Hollande, leurres maintes fois constatés dans un grand nombre d’analyses financières.

Par ailleurs, l’éminent chercheur Claude Allègre (ancien socialiste) a souligné l’incapacité de François Hollande à gouverner la France.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de connaître personnellement Monsieur Hollande alors qu’il était premier secrétaire du Parti Socialiste et sur ce point, je suis très clair : je rejoins les analyses de Monsieur Allègre.

Dans de telles conditions, François Hollande, Martine Aubry et toute l’équipe du PS font faire plonger la France très rapidement dans un chaos encore plus grand que celui que nous connaissons, et à ce sujet, je vous renvoie à l’article que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/ete-2012-la-france-en-faillite.html

Aujourd’hui, il est hors de question de donner le pouvoir à un homme qui, malgré une certaine bonne volonté certes, a réduire la France au niveau de la Grèce ou de l’Espagne, par simple arrivisme et incompétence.

A titre personnel, je ne veux en aucun cas refaire une nouvelle expérience avec un Parti socialiste incohérent et dépensier, incapable comme par le passé, de gérer convenablement les finances publiques.

Ainsi, le 6 mai prochain, je ne voterai pas pour François Hollande.

Cette position reste strictement personnelle et n’engage que moi. Cependant, une majorité de mes camarades du Café Républicain a l’intention de s’exprimer de la même manière selon les analyses et les convictions développées dans notre comité de réflexions.

Alors dans ce contexte me dire-vous, faut-il voter pour Nicolas Sarkozy, voter BLANC ou s’abstenir ? Que chacun prenne ses responsabilités.

En terminant cet article je répèterai : TOUT sauf HOLLANDE !

Pierre-Alain Reynaud – économiste au Café Républicain

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

cafe.republicain@gmail.com