Jean-Luc Mélenchon est-il plus « dangereux » que Marine Le Pen ?

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Le spectacle de la Bastille de ce dimanche 18 mars était impressionnant. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon avait su rassembler parfaitement ces troupes sur la grande idée révolutionnaire issue du 14 juillet 1789. L’homme est très intelligent et il a compris qu’une partie du peuple de France avait besoin aujourd’hui d’un grand espoir de justice et de fraternité.

Bravo à Monsieur Mélenchon qui est un meneur de foules, et d’ailleurs aucun des candidats à la présidence de la République n’a atteint à l’heure actuelle cette capacité d’éloquence et de persuasion.

Voici quelques semaines au mois de janvier, j’avais écrit un article qui soulignait le programme politique du chef de file du Front de Gauche avec tout l’intérêt que je lui portais. Bien évidemment, je reste toujours convaincu par les idées de Monsieur Mélenchon qui souhaite changer en profondeur le fonctionnement de notre démocratie, et il est clair qu’il appartient à la vraie gauche, celle du peuple et des libertés, celle qui n’a rien à voir avec les doctrines du Parti Socialiste ou de l’UMP.

Jean-Luc Mélenchon porteur d’un projet pour une Sixième République ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon créateur des nouvelles valeurs démocratiques et républicaines ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon réformateur du système financier trop complaisant avec la grand capitalisme ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon protecteur du petit peuple de France que composent les ouvriers, les retraités pauvres, tous les travailleurs humbles des secteurs public ou privé, les exclus de la société, les plus démunis ou les laissés pour compte ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon, promoteur d’un espoir national ?

Je réponds OUI.

Mais Jean-Luc Mélenchon n’en fait-il pas aussi un peu trop par moment ?

Je réponds OUI également.

Il est vrai que notre Nation a besoin de profondes réformes. Et il est très clair que ce n’est pas François Hollande qui apportera les solutions, n’étant pas du tout à la hauteur d’un Chef d’ Etat et encore moins à la hauteur des évènements actuels.

Ce n’est certainement pas Nicolas Sarkozy qui pourra aussi changer la situation, puisqu’il n’a pas réussi à le faire au cours de son mandat présidentiel.

Mais Jean-Luc Mélenchon ne se comporte-t-il pas comme un tribun révolutionnaire digne d’un Robespierre, d’un Danton ou d’un Marat pendant les années de la Révolution française ?

Et c’est là où se situe le vrai problème.

Par ses actions et ses attitudes, en appelant notamment au soulèvement national, Jean-Luc Mélenchon peut faire sombrer la France dans le plus grand des chaos.

Il faut savoir que la Révolution est le pire des maux qui puissent arriver dans un pays. Il suffit de réouvrir ses livres d’Histoire pour revivre la Grande Terreur des années noires (1793 – 1794) et pour comprendre alors que les véritables victimes des mouvements révolutionnaires sont en général les citoyens de la rue souvent dupés par une poignée de meneurs dont le principal objectif se résume au basculement des richesses à leur seul profit.

Dans cette conjoncture, Jean-Luc Mélenchon un peu trop imprudent au cours de sa campagne, peut sans le vouloir, allumer un incendie qu’il ne pourra peut-être pas éteindre. Ce qui entraînerait la Nation dans un bouleversement social immense dont les conséquences seraient lourdes en toute évidence, notamment dans les équilibres qu’ils faut réinstaurer de toute urgence.

Dans son œuvre Malatesta, Henry de Montherlant disait : « Les révolutions font perdre beaucoupde temps. » Et la France n’a pas de temps à perdre.

On a souvent dit que le Front National, Jean-Marie Le Pen et aujourd’hui, sa fille Marine représentaient des dangers pour la démocratie. Il est certain que l’extrême droite n’ jamais présenté les garanties souhaitées par l’esprit républicain.

Mais l’extrême gauche peut-elle de son côté nous rassurer ?

Ici, je répondrai NON.

Sincèrement, je crains que Jean-Luc Mélenchon soit dépassé (à un moment donné) par une situation qu’il ne pourra plus maîtriser. Je crains également que le candidat du Front de Gauche (s’il arrive au pouvoir) soit emporté par un mouvement malsain qui détruirait les bases de notre société, et peut être même les valeurs fondamentales de notre République.

Trop de démocratie tue … la démocratie !

Que Monsieur Mélenchon se contente d’animer sa campagne électorale, avec ses convictions, ses projets et ses réformes institutionnelles pour élever une république populaire, sa Sixième République.

Que Monsieur Mélenchon travaille pour infléchir le Parti Socialiste et les autres partis de gauche.

Que Monsieur Mélenchon s’attache à conserver et à promouvoir les grands acquis de la Troisième et de la Quatrième République.

Mais que Monsieur Mélenchon freine parfois ses ardeurs et évite le désordre révolutionnaire !

Il y va de sa responsabilité citoyenne et entière.

Et si nous ne voulons pas donner le pouvoir au Front National, nous ne voulons pas non plus l’abandonner au Front de Gauche.

Car c’est alors que Jean-Luc Mélenchon pourrait devenir (en toute éventualité) aussi dangereux et peut être encore plus dangereux que Marine Le Pen !

Et cette solution, la France ne l’acceptera jamais.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

cafe.republicain@gmail.com

Des paroles et des actes : un banc d’essai présidentiel édifiant.

Magazine France : Des paroles et des actes

Magazine France : Des paroles et des actes

Le 23 juin 2011, France 2 lançait un nouveau magazine politique « Des paroles et des actes » remplaçant « A vous juger » animé depuis longue date par Arlette Chabot.

D’un nouveau style, ce mensuel présenté par David Pujadas, s’est rapidement imposé. Il faut dire que le présentateur du Journal de 20 heures est assisté d’excellents journalistes tels que Nathalie Saint-Cricq, l’économiste François Lenglet, le chef du service politique de France 2 Fabien Namias, et au final Franz-Olivier Giesbert et Hélène Jouan les deux animateurs du superbe « droit de suite »  de l’émission télévisée.

Voulant cibler fort, France 2 invitait en 2011 pour le premier débat la Présidente du Front National en la personne de Marine Le Pen dont le bon score d’écoute de 3,6 millions de téléspectateurs allait assurer la réussite du magazine. Après deux autres essais concluants, l’émission prenait de la vitesse avec le face à face Aubry / Hollande, rassemblant plus de 5,9 millions de téléspectateurs, record d’audience jamais dépassé à ce jour pour cette émission vivante, parfois turbulente et acerbe, mais toujours passionnante depuis sa création.

En évidence, certains diront que David Pujadas n’est pas toujours objectif avec ses invités. Je dis clairement qu’ils n’ont pas tout à fait tort et quelque part, c’est bien dommage. Mais il en est ainsi quel que soit le média, et personne ne pourra jamais corriger ce vieux défaut qui perdure au fil du temps sur nos chaînes de télévision, surtout quand il s’agit de confrontations à caractère politique.

Cependant, l’émission présente indiscutablement une très grande qualité : celle de tester chaque personnalité conviée, et depuis quelques semaines en cette période préélectorale, celle de soumettre les candidats à la présidentielle à un véritable examen de passage. A travers analyses de projets et financements de réformes, le citoyen peut mieux décrypter la fiabilité d’un programme et notamment de celui ou de celle qui le porte.

Ainsi, les promesses « douteuses » de la quasi totalité des prétendants à l’Elysée, ne présagent rien de bon pour l’avenir de la France. La « situation catastrophique » de la Nation souvent évoquée par le très critique et incisif Franz-Olivier Giesbert met presque toujours les candidats dans l’embarras, lesquels détournent donc très souvent les questions épineuses des journalistes présents sur le plateau.

A l’heure d’aujourd’hui, le constat effectué dans l’émission « Des paroles et des actes » est donc assez alarmant.

Qui est le bon candidat (ou la bonne candidate) pour redresser le Pays ? Je doute que l’on puisse répondre à une telle interrogation. Notre seule certitude réside dans un combat elyséen entre quelques prétendants dont l’ambition principale (et peut être unique) est d’entrer dans l’Histoire par l’accession au pouvoir suprême.

Quant aux intérêts du peuple français … ce n’est certainement pas leur véritable préoccupation !

D’ailleurs, il n’y a qu’à jetter un œil sur les slogans de campagne pour détecter le grand vide qui entoure l’élection présidentielle.

« La France Forte » de Nicolas Sarkozy nous fait presque sourire, quand on sait que la Nation qu’il a conduite pendant cinq années … a été aussi faible !

« Le changement, c’est maintenant » de François Hollande pourrait presque nous séduire si le programme de l’alternance socialiste ne ressemblait pas à un immense leurre dont les conséquences conduiront le Pays tôt ou tard à la débâcle et à la ruine …

« La France solidaire » de François Bayrou nous enchanterait, si les français nourris d’un même désir avaient la volonté de s’unir et de se rassembler ! Mais quelle utopie !

« La voix du peuple, l’esprit de la France » de Marine Le Pen nous laisse très perplexe, ce slogan de campagne électorale … ne voulant vraiment rien dire !

« Prenez le pouvoir » de Jean-Luc Mélenchon a tendance à faire peur à certains citoyens (les riches surtout) par son caractère très révolutionnaire ! Pas de risque braves gens, le candidat du Front de Gauche n’est pas aussi dangereux qu’il peut le paraître : en temps opportun, il se rangera sagement derrière le bon François Hollande pour obtenir un ministère, si ce dernier est élu.

Enfin, « République exemplaire », et « l’Ecologie la solution » d’Eva Joly n’ont rien de captivant, et bien au contraire nous inquiètent salement, ces deux slogans de campagne traduisant en clair le manque d’imagination d’un parti écologiste qui devrait être … beaucoup plus inventif !

A cinq semaines du premier tour de scrutin, nous avons tous compris que les élections présidentielles nous apporteraient rien de nouveau : Bien au contraire, elles sont le prélude à de graves problèmes qui ont été maintenus jusqu’à cette échéance, maid qui éclateront dès la rentrée prochaine.

Les diverses émissions « Des paroles et des actes » nous ont permis d’avoir ainsi une vision réelle de la situation.

Sans concession, elles nous ont fait réaliser que les candidats à la Présidence de la République ne détenaient aucune solution réelle pour sortir de la crise dans laquelle la France est plongée. Beaucoup de paroles, mais peu d’actes précis en perspective, contrairement au titre du magazine.

Sur le plateau, quelques bons points à décerner à tous les journalistes intervenants et en particulier à Messieurs Lenglet et Giesbert, analystes de haut niveau qui poussent par moment le débat au plus haut sommet.

C’est certainement la première fois depuis longtemps qu’un magazine politique parvienne à disséquer avec méthode le débat politique. Certes, l’émission reste encore imparfaite sur certains points, mais elle s’approche peu à peu d’une excellence médiatique.

Longue vie à « Des paroles et des actes » et à bientôt sur France 2 !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Co-Fondateur du Café Républicain

cafe.republicain@gmail.com

 

François Asselineau : un vaste programme réaliste

François Asselineau

François Asselineau

En tant que démocrate, je n’ai pas l’habitude de prendre des positions vis-à-vis d’un candidat ou d’un autre. Je me contente seulement d’apporter des appréciations qui sont simplement liées aux valeurs fondamentales de la République, ce que je conçois comme l’essentiel dans l’analyse d’un programme présidentiel quelle que soit son origine politique.

Mais en ce qui concerne François Asselineau, je prendrai l’initiative de dire aujourd’hui que j’ai une grande envie de voter pour ce candidat qui représente à mes yeux l’homme qu’il faut pour la France en cette période difficile de crise économique et sociale.

François Asselineau est une personnalité particulièrement compétente : reçu au concours d’entrée à l’Ena en 1982, il en sort deuxième de la voie d’administration économique en 1985 (Promotion Léonard de Vinci) et choisit le grand Corps de l’Inspection Générale des Finances.

A partir de cette période, ses fonctions sont nombreuses au sein des services de l’Etat et ses précieuses compétences le conduisent aux plus hauts postes de différents ministères.

Actuellement Inspecteur Général des Finances et professeur dans plusieurs écoles de commerce, il s’est engagé en politique en 1999 en adhérant pour la première fois à un parti politique, le RPF (Rassemblement pour la France) dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Cependant, cette formation politique ne lui donnant entière satisfaction dans ses projets et ses idéaux, il décide le 25 mars 2007 de créer un nouveau mouvement politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR) qu’il préside à l’heure d’aujourd’hui, et au nom duquel il se présente maintenant à la Présidence de la République.

Le programme de François Asselineau est très clair. En grande partie, il est largement basé sur les principes de celui du Conseil National de la Résistance en 1944.

Je ne reviendra ici sur les réformes prévues par le CNR qui sont trop longues à exposer, mais que l’on peut retrouver sur l’adresse suivante :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance

Mais ce que l’on peut souligner dans les projets de François Asselineau, c’est essentiellement le « redémarrage » de la France en la faisant sortir des traités européens dans des règles légales, démocratiques et conformes au droit européen.

La relance de l’économie, la protection des acquis sociaux, la libération de notre Pays du carcan de l’Europe qui l’asservit aujourd’hui, sont autant d’éléments nécessaires pour le redressement efficace et rapide de la Nation française.

Au delà de ces critères de changement, et pareil aux volontés à une époque du Général de Gaulle, François Asselineau dans le même esprit veut refaire de la France, le porte-parole planétaire des libertés, de la paix dans le Monde, et de la coopération entre les peuples et les nations.

Enfin, le candidat Asselineau se veut comme un rassembleur pour rétablir la démocratie dans notre Pays, et en particulier rendre au peuple français sa souveraineté et son indépendance.

Pour prendre connaissance du vaste programme de François Asselineau, je vous invite à vous rendre sur le site de son parti politique, à savoir : www.u-p-r.fr

A titre de conclusion, j’insiste largement sur cette candidature qui, à mons sens, est aujourd’hui la meilleures parmi toutes celles présentes, Monsieur Asselineau ayant une ligne parfaitement gaulliste, indispensable à l’avenir de notre peuple et des futures générations.

Cependant, il est fort dommage que les médias qui connaissent parfaitement les qualités de ce candidat, l’ignorent totalement dans le débat républicain, alors que la France aurait tant de besoin d’hommes comme lui.

Merci François Asselineau pour vos actions démocratiques et républicaines !

Merci pour votre ténacité et votre courage !

Merci pour la Nation française !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Co-Fondateur du Café Républicain

cafe.republicain@gmail.com

Eva Joly : une candidate de trop ?

Eva Joly en meeting

Eva Joly en meeting

Si dans sa jeunesse, à l’âge de 18 ans, Eva joly fut gratifiée du titre de deuxième dauphine lors de l’élection de Miss Norvège en 1961, elle n’a jamais pu s’imposer politiquement dans son propre pays, ses compatriotes ne l’appréciant guère dans ses manières et dans sa façon de se comporter publiquement. Distante, arrogante, elle est d’un genre qui ne plaît guère au peuple norvégien, et c’est sans doute la raison pour laquelle elle a préféré venir tenter une carrière politique en France.

Issue d’une famille modeste d’agriculteurs, Eva Joly a toujours eu de grandes ambitions. Très tôt, elle quitte sa Norvège natale et arrive sur le sol français, estimant certainement que ce pays serait le mieux adapté à ses aspirations et son arrivisme. Peu à peu, d’une première place de fille au pair à celle de secrétaire chez Barclay, en passant par le métier de couturière à domicile, puis par divers postes qu’elle acquiert grâce à ses études de droit et de sciences politiques, elle atteint au final le titre de juge d’instruction au pôle financier du Palais de justice de Paris où elle va instruire de grandes affaires en vue, telles que celles qui touchent Bernard Tapie ou le groupe Elf, sans oublier le dossier des frégates de Taïwan et celui du tandem Dumas-Devier-Jancour.

Après le procès d’Elf, elle retourne en Norvège pour se mettre à l’abri d’éventuelles représailles. Elle l’explique elle-même quand elle dit : « J’ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger ».

Mais quelques années plus tard, poussée par des prétentions politiques, elle s’engage sur la liste Europe Ecologie et est élue en 2009 députée européenne dans le circonscription de l’Ile-de-France. Forte de cette élection, elle devient la candidate officielle d’Europe Ecolie Les Verts pour les présidentielles de 2012.

Comment considérer politiquement Eva Joly qui bénéficie de la double nationalité franco-norvégienne, et qui voudrait imposer aux français ses idées dont le fondement est loin des valeurs démocratiques et républicaines de notre Pays ?

N’oublions pas que Madame Joly qui n’a aucune culture française, a fait des propositions illogiques et totalerment décalées :

1/ le remplacement du défilé militaire de la fête nationale du 14 juillet par un « défilé citoyen »

2/ l’abandon du droit de véto et du siège de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU …

3/ la création de deux jours fériés (un pour les juifs et un pour les musulmans) afin que «chaque religion ait un égal traitement  dans l’espace public … »

Et même si Eva Joly possède quelques bonnes idées écologistes, elle ne possède aucune vue réelle de la France que ce soit à l’échelon politique, économique ou social.

La candidate d’Europe Ecologie Les Verts est bien loin de nous convaincre. Ses réformes sérieuses (s’il en existe !) n’apporteront rien à la France qui a besoin d’autres changements que ceux évoqués dans ses réunions ou ses meetings.

Ainsi, Madame Joly n’a rien à faire aujourd’hui dans un débat républicain. Trop lointaine des préoccupations des français, mais plus proche d’idéologies « soixanhuitardes »chères à Daniel Cohn-Bendit, la députée européenne est une candidate de trop à l’élection présidentielle.

Pourtant, malgré sa mauvaise position dans les sondages, elle persiste à maintenir sa candidature, dans le seul but de se désister au second tour en faveur de François Hollande et pour lui présenter sa « facture » si le leader socialiste est élu le 6 mai prochain. Une manière d’assurer une fois de plus ses propres ambitions et de décrocher un portefeuille de ministre pour elle-même et quelques-uns de ses amis.

Eva Joly n’est donc qu’une carriériste sans grande conviction dont la démocratie française pourra facilement se passer. Et si elle prétend aimer la France comme elle se plait souvent à le dire, elle devra s’imprégner des valeurs de notre République avant de s’engager dans une politique dont elle ne connaît pas l’Histoire.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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