La France a voté pour la « gauche molle »

Elections présidentielles 2012

Elections présidentielles 2012

Le message est clair et sans appel : Nicolas Sarkozy (27,1 %) a été devancé par François Hollande (28,6 %).

Le résultat de ce premier tour de l’élection présidentielle est significatif : les français veulent le changement et rompre avec une politique qui n’est plus adaptée aux souhaits des citoyens.

Cette situation serait simple et facilement acceptable si le candidat du PS était crédible dans son programme. Dans de telles conditions, je serais même le premier à faire campagne en sa faveur.

Hélas, le projet socialiste est très vague, et le pire, c’est l’ignorance du déficit public que les amis de Monsieur Hollande cautionnent sans aucune réflexion, afin de tenir évidemment les promesses excessives faites auprès des électeurs.

Alors que va-t-il se passer ?

Si François Hollande est élu, – je l’ai dit déjà et le redis encore – la France déjà en très mauvais état, s’écroulera après l’été, avec une faillite annoncée avant la fin de l’année.

Nous serons alors exactement dans la situation de la Grèce ou de l’Espagne.

Les français voient-ils ce naufrage ? J’ai l’impression de vivre les dernières heures du Titanic où le commandement du navire laissait supposer aux passagers que « tout allait bien » et « qu’il ne fallait pas sombrer dans une panique inutile ». Vous connaissez la suite …

Le vrai problème s’inscrit dans l’inconscience de certains électeurs et de certaines électrices qui ne voient pas – ou qui ne veulent pas voir – le drame que nous allons vivre si le candidat socialiste entre à l’Elysée.

Ainsi, les fonctionnaires (qui votent souvent à gauche), sont-ils prêts à accepter la diminution de leur salaire de 30 à 50 % comme cela s’est produit en Grèce ? Un exemple parmi tant d’autres que l’on pourrait citer …

C’est ce qui risque d’arriver aux français s’ils ne se soumettent pas à un moment donné à la rigueur et à une certaine austérité, complètement refusées par la gauche qui du reste n’a aucun des réalités.

Le Monde est en crise, et nous devons assumer. Les priorités sons les suivantes :

  • Réduire les déficits publics,

  • Relancer la croissance par la création d’emplois dans le secteur privé.

  • Protéger nos entreprises, protéger nos acquis, protéger les plus faibles et les plus démunis.

Mais il faut éviter à tout prix les comportements dispendieux prévus par le Parti Socialiste.

En évidence, s’il faut changer la politique actuelle pour une politique plus dynamique et surtout plus sociale, il ne faut pas non plus faire n’importe quoi à n’importe quel moment.

A vrai dire, je n’ai pas un grand désir de voir à nouveau Nicolas Sarkozy au pouvoir. Mais je n’ai pas envie du tout de l’arrivée de François Hollande qui serait à mon sens une catastrophe nationale.

Le vote du 22 avril doit être un avertissement sérieux envers le Président sortant. Et peut-être a-t-il entendu hier soir (et nous le souhaitons) le mécontentement de la France qui veut aujourd’hui le rétablissement des équilibres entre la finance et le citoyen.

La France a donc besoin d’une énergie nouvelle pour le présent et pour son avenir.

Le redressement de la Nation ne pourra se faire qu’avec la volonté de faire la politique de la « table rase » et de reconstruire sur les cinq prochaines années une république démocratique et ambitieuse.

Aujourd’hui, il existe deux gauches :

  • la gauche « dure » celle de Mélenchon, de Nathalie Arthaud ou de Philippe Poutou. Certes, elle a ses défauts et ses utopies, mais quelque part, elle est crédible et réaliste. Mais elle sera absente du second tour …

  • À côté, la gauche « molle », celle de François Hollande, de Laurent Fabius, de Manuel Valls, de Martine Aubry et j’en passe … De cette gauche, la France n’en veut plus et nous n’avons aucunement le souhait de retrouver bientôt le même type de gouvernement que nous avons connu du temps de Lionel Jospin.

En résumé, attendons maintenant les jours prochains qui nous permettront d’éclaicir les vraies réformes que chacun des deux finalistes nous proposent, s’ils veulent bien mieux nous éclairer évidemment.

Le 6 mai, il restera donc trois possibilités :

  • soit conforter le vote envers François Hollande,

  • soit réélire Nicolas Sarkozy,

  • soit voter BLANC.

A chacun de réfléchir, d’analyser, de comprendre et au final de décider.

Pierre-Alain Reynaud – Economiste au Café Républicain

site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

mail : cafe.republicain@gmail.com

Eté 2012 : la France en faillite

La Nation est en fin de course. C’est la première fois sous la Cinquième République que les élections présidentielles ne dégagent que si peu d’espoir : si faible du côté de Nicolas Sarkozy, illusoire chez François Hollande, et utopique du côté de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon. Et pour François Bayrou, comme par le passé, il n’arrive pas à convaincre …

La France en faillite

La France en faillite

Déjà en 2006, deux ouvrages forts intéressants portant sur la faillite de notre Pays couvraient les rayons des librairies : l’un écrit par Rémi Godeau, « La France en faillite » présentait une analyse très technique et fort précise ; l’autre plus romancé mais non moins captivant, co-écrit par Philippe Jaffrès (ex PDG de Elf) et Philippe Riès sous le titre « Le jour à la France a fait faillite » était une fiction extrêmement proche de la situation d’aujourd’hui.

A l’époque, ces deux livres semblaient être encore loin d’une réalité devenue à cette heure bien présente. Mais les années passant, et toute chose ayant une fin, nous arrivons maintenant aux termes d’une situation qui empire depuis 1981, date d’arrivée au pouvoir de la gauche avec l’élection de François Mitterrand : non pas qu’il faut mettre en accusation les socialistes et leurs alliés de tous les maux, la droite n’ayant pas mieux fait, et en particulier Jacques Chirac qui s’est enfermé pendant douze ans dans un immobilisme affligeant.

Quant à Nicolas Sarkozy, faut-il le constater, il a été l’héritier d’une situation catastrophique et il n’est donc pas responsable de tout ce qu’on lui reproche : la critique qu’on peut lui faire est de n’avoir pas dit « la vérité aux français » alors que la Nation se trouvait dans une situation lamentable. C’est vraiment dommage et fortement regrettable. Mais il est clair qu’il est toujours délicat pour un politique de faire des annonces négatives, alors que les citoyens se complaisent volontiers dans l’insouciance ou l’indifférence.

Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de la République sera confronté dès son arrivée au pouvoir aux plus graves problèmes connus par la France depuis 1958, date de la faillite socialiste aux affaires de la France, avec l’instabilité économique d’une part, et la guerre d’Algérie d’autre part.

C’est le 29 mai 1958 que René Coty alors Président de la République fait appel au Général de Gaulle pour redresser la Nation absolument coincée dans une impasse totale.

En bref, voici les principaux évènements qui vont conduire dans les prochaines semaines la France au chaos :

Mai 2012

Nouvelle dégradation de la France (et d’autres pays de la zone euro) par les agences de notation suivie d’une violente offensive des marchés.

Cette fois-ci, la dégradation est plus importante, entraînant au cours de l’été un gigantesque désordre financier.

Si François Hollande est élu Président de la République, il ne sera plus en mesure de tenir ses engagements, notamment par exemple de créer 60.000 postes d’enseignants et d’augmenter de 25 % les allocations de rentrée scolaire.

Mais si le candidat socialiste veut maintenir ses promesses électorales, il sera contraint (malgré lui!) d’emprunter à un taux très élevé (plus de 6 % dans le meilleur des cas) , ce qui entraînera obligatoirement une catastrophe financière.

Septembre 2012

D’une façon générale, et depuis de longues années, la rentrée pose toujours certains problèmes sociaux (grèves, revendications sociales, etc …). Cette année, le plus mauvais est à attendre, quelque soit le président élu.

Cependant le pire surgira immédiatement si la gauche accède au pouvoir. Parmi les fléaux les plus douloureux, figureront spécialement :

  • la fuite accélérée des capitaux annoncée depuis décembre 2011.

  • l’effondrement de l’activité économique avec de nouvelles fermetures d’entreprises en cascade.

Ainsi, à partir du mois de juillet, le taux de chômeurs va augmenter de 1,5 à 1,8 % avec une annonce de taux record entre 4 à 5 % au 31 décembre 2012.

Novembre 2012

Nouvelle offensive des marchés financiers contre la France (notamment). Comme la Grèce précédemment, le Pays connait de grosses difficultés financières pour payer des fonctionnaires. Le gouvernement en place envisage même de diminuer leur salaire.

Décembre 2012

La fin de l’année est extrêmement pessimiste.

Les manifestations, les émeutes de rues, les révoltes font partie du quotidien. Le pillage de certains magasins en cette période de fêtes de Noël et de Nouvel An devient courant, en particulier dans les grandes villes et dans les banlieues.

La faillite de la France est en marche.

Je ne vais pas m’attarder sur d’autres faits désastreux qui vont occuper les esprits pendant une longue période de 6 à 8 mois au cours de l’année 2013.

Par contre, vers la fin de cette même année, la situation devrait se stabiliser et même devenir plus calme.

Mais pour rétablir un Etat de droit conforme aux intérêts des citoyens, seul un gouvernement de salut public sera possible pour la France et pour les français.

Pierre-Alain Reynaud – économiste

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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Hommage à Raymond Aubrac par Pierre-Alain Reynaud

Raymond Aubrac vient de s’éteindre. Il était l’une des plus grandes figures de la Résistance française, et à ce titre, nous devons lui rendre un grand hommage.

Raymond Aubrac

Raymond Aubrac

De son vrai nom Raymond Samuel, Raymond Aubrac, né le 31 juillet 1914 à Vesoul vient de s’éteindre le 10 avril à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.

Grand résistant au moment de l’Occupation allemande et au régime de Vichy, co-fondateur du mouvement Libération Sud dans la région lyonnaise. Il fut l’une des dernières personnalités de la Résistance à avoir connu Jean Moulin. Aujourd’hui, il était le dernier survivant des chefs de la Résistance réunis et arrêtés en juin 1943 à Caluire (Rhône) avec le chef du Conseil national de la Résistance (CNR).

Quelque peu dérouté et affaibli depuis la disparition de son épouse, Lucie Aubrac, elle aussi grande héroïne de la Résistance, décédée en 2007 à l’âge de 92 ans, il continuait cependant à demeurer un citoyen très actif, défendant la laïcité et les valeurs républicaines.

De nombreuses personnalités politiques françaises de tous bords dont le Président Sarkozy ont tenu à rendre un grand hommage à Raymond Aubrac, l’un de ces « héros de l’ombre » qui ont sauvé la France de l’oppression nazie et qui ont rendu à la Nation son indépendance et ses libertés.

Actuellement, quels sont encore les héros vivants de cette douloureuse période que fut la Seconde Guerre Mondiale ? Dans la réalité, il n’en reste bien peu :

Jean-Louis Crémieux-Brilhac, 95 ans, ex-chef de service de la diffusion clandestine vers la France au commissariat national de l’Intérieur à Londres

Yves Guéna, 89 ans, rallié à la France Libre dès le 20 juin 1940, blessé en Normandie dans les rangs de la 2ème DB et ancien président du Conseil constitutionnel.

Stéphane Hessel, 94 ans, ancien du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA, services secrets de la France Libre), diplomate et auteur du best-seller « Indignez-vous ! ».
Daniel Cordier, 91 ans, également ex-membre du BCRA, secrétaire de Jean Moulin pendant les onze mois précédant son arrestation et auteur d’une biographie monumentale sur le premier président du Conseil national de la Résistance.

François Jacob, 91 ans, ex-médecin de la 2ème DB, prix Nobel de médecine et ancien chancelier de l’ordre de la Libération.

Cet ordre prestigieux, crée en 1940 par le général de Gaulle, a compté exactement 1.038 membres. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 28. Louis Cortot, 87 ans, en est le benjamin et GuyCharmot, 97 ans, le doyen. Le dernier survivant du Conseil national de la Résistance (CNR) Robert Chambeiron, qui en fut le secrétaire général adjoint, a aujourd’hui 97 ans.

En ce début du 21ème siècle, à l’heure des plus grands défis, d’internet et des bouleversements politiques et sociaux qui jalonnent le Monde, nous aurions tendance à oublier rapidement ceux et celles qui au cours des décennies passées, ont agi en véritables patriotes, garants de la République et de notre démocratie.

Et pourtant nous avons un vrai devoir de mémoire que nous devons transmettre aux jeunes générations afin qu’elles comprennent que l’action de chaque citoyen, quelle que soit l’époque, est d’un importance capitale pour l’avenir de la Nation et de son autonomie.

Pierre-Alain Reynaud

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Une campagne électrorale très … très décevante !

Les 10 candidats aux présidentielles 2012

Les 10 candidats aux présidentielles 2012

A moins de deux semaines du premier tour des présidentielles, la campagne est devenue très décevante. Rien d’intéressant de la part des candidats qui, tous ou presque oublient de parler des problèmes essentiels de notre société : la crise, l’apurement de la dette publique, la réindustrialisation du pays, l’emploi, l’éducation, la sécurité, et ou encore l’immigration.

A vrai dire, les candidats nous mentent sans cesse. Le débat politique est totalement faussé, et depuis quelques semaines, les promesses pleuvent d’un côté ou de l’autre, alors que nous savons pertinemment que la plupart des projets n’est pas réalisable faute de moyens financiers suffisants.

Pour qui doit-on voter ? Sur ce point, chaque citoyen a ses idées, ses doctrines, ses sensibilités. Mais quel est le vote utile pour la France ?

Donner sa voix à Nicolas Sarkozy reste très alléatoire : le Président sortant n’a pas toujours été à la hauteur de la situation et on peut facilement lui reprocher des promesses qui n’ont jamais eu de suite pendant les cinq années de sa mandature.

Voter pour François Hollande, c’est apporter à la France un changement qui risque de faire exploser le système républicain.

Quant au vote en faveur de Marine Le Pen, il demeurera largement stérile, comme ce fut le cas de son père lors des élections précédentes.

Côté Jean-Luc Mélenchon, il y a une grande nouveauté : c’est le retour en force des communistes déguisés en Front de gauche. A part cela, tout apparaît comme un grand « bluff » dont le seul objectif st de ratisser chez les électeurs socialistes.

Quant à François Bayrou, il est toujours égal à lui-même depuis des années : des idées, intéressantes certes, mais qui n’arrivent pas à séduire une majorité d’électeurs.

Je passerai sur les « petits candidats » qui ont toutefois le mérite pour la plupart de faire une campagne présidentielle laborieuse en raison des difficultés qu’ils rencontrent habituellement : manque de moyens, structures de fonctionnement mal adaptées, désintérêt à leurs égards d’un grand nombre de citoyens.

Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan ne parvient pas à récupérer un électorat souverainiste qui lui préfère Marine Le Pen. De leur côté, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont tous deux illisibles. Quant à Jacques Cheminade, il est considéré comme un candidat « farfelu » qui n’a rien à faire dans cette course élyséenne. Reste Eva Joly qui a râté complètement son entrée politique parmi «les grands», sans doute à cause d’un vision de la Nation qui ne correspond pas du tout aux souhaits réels des français.

Alors, pourquoi cette élection présidentielle est-elle si navrante ? Tout simplement à cause d’un manque total de vérité dans les projets de redressement de la France.

Nicolas Sarkozy n’est plus crédible, malgré ses efforts à vouloir redorer son image ternie.

François Hollande parle de tout et de rien, se contredit sans cesse, et parvient à nous démontrer (malgré lui) qu’il est incapable de gouverner.

Marine Le Pen suit désespérement la voie de son père dans l’incapacité de pouvoir nous chiffrer convenablemen t le programme qu’elle présente.

Jean-Luc Mélenchon encore crédible voici quelques semaines, est devenu un véritable « illusionniste » selon les propres termes de Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière.

François Bayrou est le meilleur « candidat-technicien » de la campagne : il aurait pu être persuasif et enthousiasmant s’il avait su expliquer clairement son mode d’emploi et se faire comprendre de l’ensemble des citoyens. Décidément, il n’a pas progressé depuis 2007.

Enfin, Eva Joly n’a pas été capable de nous apporter des réponses, mais celles qui relèvent purement de l’écologie et de l’environnement. Comme je l’ai déjà dit voici pusieurs mois, Madame Joly était la candidate de trop, et donc n’avait rien à faire dans cette campagne.

Le 22 avril prochain, faut-il donc aller « à la pêche » ?

Bien évidemment, NON ! Notre devoir de français et de citoyen responsable est d’aller voter et donc d’éviter l’abstention.

Mais la seule véritable solution, ne sera-t-elle pas le vote BLANC ?

Pour ma part, je le crois sincèrement, même si cette situation me déplait profondément.

Pierre-Alain Reynaud

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Marine le Pen cautionne-t-elle François Hollande ?

Marine le Pen cautionne-t-elle François Hollande ?

Quand Marine Le Pen flirte avec François Hollande …

Tous les médias sont d’accord sur ce point : Marine Le Pen est beaucoup moins virulente envers François Hollande qu’envers Nicolas Sarkozy ! Que doit-on penser ?

Madame,

Depuis de longues années, je suis avec grande attention la politique du Front National dont j’ai pu défendre à plusieurs reprises certaines opinions, même si je n’appartiens pas à votre mouvement.

Votre père, Monsieur Jean-Marie Le Pen s’est toujours exprimé largement sur ses idées et ses convictions basées sur une volonté réelle changer notre Pays à sa manière, et je l’approuve à ce niveau pour son esprit républicain et patriote.

Aujourd’hui, vous avez repris la présidence du Front National et vous semblez être engagée sur une voie différente que celle tracée auparavant par Monsieur Le Pen, plus moderne certes, mais franchement plus floue. Et c’est ici que je n’arrive pas à comprendre votre véritable position politique qui me paraît ne plus avoir une ligne fixe et déterminée en vue d’un changement sérieux favorable du peuple français.

Vous avez largement critiqué Nicolas Sarkozy et vous continuez à le faire dans une violence souvent injustifiée, notamment sous prétexte qu’il vous « vole vos idées ». Certes, le Chef de l’Etat n’a pas toujours tenu ses promesses, et il a pu nous décevoir à diverses reprises et sur divers sujets dans la direction des affaires de la France que ce soit en matière d’emploi, de sécurité ou de justice sociale.

Personnellement, si je ne suis aucunement sarkozyste, j’ai toutefois l’honnêté de reconnaître que le Président Sarkozy détient incontestablement à son actif une réussite non contestable dans le sauvetage des banques et dans l’équilibre économique du Pays en évitant à la Nation le chaos économique tel que l’ont connu récemment la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie.

Dans le contexte politique actuel, vous représentez l’extrême droite française, comme Jean-Luc Mélenchon, l’un de vos principaux adversaires, représente l’extrême gauche. Très clairement et à plusieurs reprises, le candidat du Front de Gauche a précisé qu’il se désisterait en faveur de François Hollande sans aucune condition, si ce dernier était présent au second tour des élections présidentielles.

Par contre et sauf erreur, je n’ai jamais entendu de votre part la position que vous prendriez vis-à-vis de l’un des candidats finalistes, si vous êtes éliminée au premier tour de la course élyséenne.

Pour ma part, j’ai cru comprendre comme de nombreux autres journalistes, que votre principal adversaire était Nicolas Sarkozy … alors que vous avez beaucoup plus de retenue envers François Hollande.

Ainsi, dans le cas où le leader du Parti socialiste est présent au second tour et logiquement derrière Nicolas Sarkozy selon les dernières estimations, il paraît largement bénéficier au second tour de la présidentielle des voix du Front National qui lui permettront, toujours selon les sondages actuels, de remporter les prochaines élections présidentielles.

Dans ces conditions, François Hollande sera-t-il élu grâce au Front National ? Et deviendrait-il aujourd’hui l’un de vos « amis politiques » (???)

Tout pense à le croire.

A vrai dire, votre position est curieuse : Sur le fond, votre mouvement politique n’a aucun lien avec le Parti socialiste, et tout spécialement en ce qui concerne l’immigration que vous combattez sans cesse, alors que la gauche s’empresse d’accueillir toujours plus d’étrangers venus de tous les coins du Monde. Même constat en ce qui concerne la sécurité publique : vous préconisez de nombreuses mesures, alors que le Parti socialiste est extrêmement laxiste à ce sujet.

En tant que citoyen de France, je m’étonne chaque jour un peu plus de votre comportement. Sans aucune doute et comme votre père, vous êtes en apparence à l’opposé des idéologies du Parti socialiste, mais à contrario vous êtes prête maintenant à faire gagner François Hollande, alors que vous savez pertinemment que l’ancien premier Secrétaire national du PS n’a ni l’envergure ni les capacités pour devenir le futur chef de l’Etat.

Alors que voulez-vous ? Que la France se dégrade encore plus avec l’arrivée des socialistes au pouvoir ? Que le pays sombre dans le chaos et la débâcle ?

En toute franchise, je croyais que vous aviez une autre idée de la France beaucoup plus positive. A l’heure actuelle, je constate que votre engagement n’est pas la hauteur des espérances des français. Et c’est fort regrettable pour tous nos compatriotes et spécialement pour vos électeurs et électrices.

Marine Le Pen complice de l’élection de François Hollande ? Qui pourrait le croire ! Même pas votre père qui sans aucun doute vous connaît très bien ! Et pourtant ! Et pourtant …

Madame Le Pen, avec tout le respect que je vous dois comme à tout candidat ou candidate à l’élection présidentielle, sachez que je suis profondément déçu par vos positions. De près ou de loin, je n’ai pas d’affinités avec le Front National, mais en tant que démocrate et républicain je respecte votre mouvement et l’idéologie qu’il représente. Par ailleurs, si je ne cautionne la pas candidature de Nicolas Sarkozy à qui je reproche ses erreurs passées, je n’ai pas du tout envie de voir à sa place François Hollande, du reste un homme certainement honnête, mais peu capable pour présider le Pays, dont la seule et unique ambition se résume dans le désir profond de succéder à François Mitterrand et de devenir ainsi le 24 ème Président de la République.

D’autant que Monsieur Hollande, s’il est élu, sera inévitablement manipulé par Jean-Luc Mélenchon qui, vous le savez, est votre principal ennemi politique.

En conclusion, je conçois très bien que vous n’ayiez pas l’envie de faire voter Nicolas Sarkozy. Mais si vous vous considérez comme une patriote sincère dévouée à la France, ne cautionnez surtout pas le Parti Socialiste et son chef de file en la personne de Monsieur François Hollande.

Et sachez qu’en cas de victoire de la gauche, vous deviendrez alors responsable de cette situation et de ce fait, responsable d’une faillite annoncée de la Nation, conséquence incontournable en antérieurement prouvée du Parti socialiste au pouvoir.

Pierre-Alain Reynaud

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Jean-Luc Mélenchon est-il plus « dangereux » que Marine Le Pen ?

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Le spectacle de la Bastille de ce dimanche 18 mars était impressionnant. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon avait su rassembler parfaitement ces troupes sur la grande idée révolutionnaire issue du 14 juillet 1789. L’homme est très intelligent et il a compris qu’une partie du peuple de France avait besoin aujourd’hui d’un grand espoir de justice et de fraternité.

Bravo à Monsieur Mélenchon qui est un meneur de foules, et d’ailleurs aucun des candidats à la présidence de la République n’a atteint à l’heure actuelle cette capacité d’éloquence et de persuasion.

Voici quelques semaines au mois de janvier, j’avais écrit un article qui soulignait le programme politique du chef de file du Front de Gauche avec tout l’intérêt que je lui portais. Bien évidemment, je reste toujours convaincu par les idées de Monsieur Mélenchon qui souhaite changer en profondeur le fonctionnement de notre démocratie, et il est clair qu’il appartient à la vraie gauche, celle du peuple et des libertés, celle qui n’a rien à voir avec les doctrines du Parti Socialiste ou de l’UMP.

Jean-Luc Mélenchon porteur d’un projet pour une Sixième République ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon créateur des nouvelles valeurs démocratiques et républicaines ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon réformateur du système financier trop complaisant avec la grand capitalisme ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon protecteur du petit peuple de France que composent les ouvriers, les retraités pauvres, tous les travailleurs humbles des secteurs public ou privé, les exclus de la société, les plus démunis ou les laissés pour compte ?

Je réponds OUI.

Jean-Luc Mélenchon, promoteur d’un espoir national ?

Je réponds OUI.

Mais Jean-Luc Mélenchon n’en fait-il pas aussi un peu trop par moment ?

Je réponds OUI également.

Il est vrai que notre Nation a besoin de profondes réformes. Et il est très clair que ce n’est pas François Hollande qui apportera les solutions, n’étant pas du tout à la hauteur d’un Chef d’ Etat et encore moins à la hauteur des évènements actuels.

Ce n’est certainement pas Nicolas Sarkozy qui pourra aussi changer la situation, puisqu’il n’a pas réussi à le faire au cours de son mandat présidentiel.

Mais Jean-Luc Mélenchon ne se comporte-t-il pas comme un tribun révolutionnaire digne d’un Robespierre, d’un Danton ou d’un Marat pendant les années de la Révolution française ?

Et c’est là où se situe le vrai problème.

Par ses actions et ses attitudes, en appelant notamment au soulèvement national, Jean-Luc Mélenchon peut faire sombrer la France dans le plus grand des chaos.

Il faut savoir que la Révolution est le pire des maux qui puissent arriver dans un pays. Il suffit de réouvrir ses livres d’Histoire pour revivre la Grande Terreur des années noires (1793 – 1794) et pour comprendre alors que les véritables victimes des mouvements révolutionnaires sont en général les citoyens de la rue souvent dupés par une poignée de meneurs dont le principal objectif se résume au basculement des richesses à leur seul profit.

Dans cette conjoncture, Jean-Luc Mélenchon un peu trop imprudent au cours de sa campagne, peut sans le vouloir, allumer un incendie qu’il ne pourra peut-être pas éteindre. Ce qui entraînerait la Nation dans un bouleversement social immense dont les conséquences seraient lourdes en toute évidence, notamment dans les équilibres qu’ils faut réinstaurer de toute urgence.

Dans son œuvre Malatesta, Henry de Montherlant disait : « Les révolutions font perdre beaucoupde temps. » Et la France n’a pas de temps à perdre.

On a souvent dit que le Front National, Jean-Marie Le Pen et aujourd’hui, sa fille Marine représentaient des dangers pour la démocratie. Il est certain que l’extrême droite n’ jamais présenté les garanties souhaitées par l’esprit républicain.

Mais l’extrême gauche peut-elle de son côté nous rassurer ?

Ici, je répondrai NON.

Sincèrement, je crains que Jean-Luc Mélenchon soit dépassé (à un moment donné) par une situation qu’il ne pourra plus maîtriser. Je crains également que le candidat du Front de Gauche (s’il arrive au pouvoir) soit emporté par un mouvement malsain qui détruirait les bases de notre société, et peut être même les valeurs fondamentales de notre République.

Trop de démocratie tue … la démocratie !

Que Monsieur Mélenchon se contente d’animer sa campagne électorale, avec ses convictions, ses projets et ses réformes institutionnelles pour élever une république populaire, sa Sixième République.

Que Monsieur Mélenchon travaille pour infléchir le Parti Socialiste et les autres partis de gauche.

Que Monsieur Mélenchon s’attache à conserver et à promouvoir les grands acquis de la Troisième et de la Quatrième République.

Mais que Monsieur Mélenchon freine parfois ses ardeurs et évite le désordre révolutionnaire !

Il y va de sa responsabilité citoyenne et entière.

Et si nous ne voulons pas donner le pouvoir au Front National, nous ne voulons pas non plus l’abandonner au Front de Gauche.

Car c’est alors que Jean-Luc Mélenchon pourrait devenir (en toute éventualité) aussi dangereux et peut être encore plus dangereux que Marine Le Pen !

Et cette solution, la France ne l’acceptera jamais.

Pierre-Alain Reynaud

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Des paroles et des actes : un banc d’essai présidentiel édifiant.

Magazine France : Des paroles et des actes

Magazine France : Des paroles et des actes

Le 23 juin 2011, France 2 lançait un nouveau magazine politique « Des paroles et des actes » remplaçant « A vous juger » animé depuis longue date par Arlette Chabot.

D’un nouveau style, ce mensuel présenté par David Pujadas, s’est rapidement imposé. Il faut dire que le présentateur du Journal de 20 heures est assisté d’excellents journalistes tels que Nathalie Saint-Cricq, l’économiste François Lenglet, le chef du service politique de France 2 Fabien Namias, et au final Franz-Olivier Giesbert et Hélène Jouan les deux animateurs du superbe « droit de suite »  de l’émission télévisée.

Voulant cibler fort, France 2 invitait en 2011 pour le premier débat la Présidente du Front National en la personne de Marine Le Pen dont le bon score d’écoute de 3,6 millions de téléspectateurs allait assurer la réussite du magazine. Après deux autres essais concluants, l’émission prenait de la vitesse avec le face à face Aubry / Hollande, rassemblant plus de 5,9 millions de téléspectateurs, record d’audience jamais dépassé à ce jour pour cette émission vivante, parfois turbulente et acerbe, mais toujours passionnante depuis sa création.

En évidence, certains diront que David Pujadas n’est pas toujours objectif avec ses invités. Je dis clairement qu’ils n’ont pas tout à fait tort et quelque part, c’est bien dommage. Mais il en est ainsi quel que soit le média, et personne ne pourra jamais corriger ce vieux défaut qui perdure au fil du temps sur nos chaînes de télévision, surtout quand il s’agit de confrontations à caractère politique.

Cependant, l’émission présente indiscutablement une très grande qualité : celle de tester chaque personnalité conviée, et depuis quelques semaines en cette période préélectorale, celle de soumettre les candidats à la présidentielle à un véritable examen de passage. A travers analyses de projets et financements de réformes, le citoyen peut mieux décrypter la fiabilité d’un programme et notamment de celui ou de celle qui le porte.

Ainsi, les promesses « douteuses » de la quasi totalité des prétendants à l’Elysée, ne présagent rien de bon pour l’avenir de la France. La « situation catastrophique » de la Nation souvent évoquée par le très critique et incisif Franz-Olivier Giesbert met presque toujours les candidats dans l’embarras, lesquels détournent donc très souvent les questions épineuses des journalistes présents sur le plateau.

A l’heure d’aujourd’hui, le constat effectué dans l’émission « Des paroles et des actes » est donc assez alarmant.

Qui est le bon candidat (ou la bonne candidate) pour redresser le Pays ? Je doute que l’on puisse répondre à une telle interrogation. Notre seule certitude réside dans un combat elyséen entre quelques prétendants dont l’ambition principale (et peut être unique) est d’entrer dans l’Histoire par l’accession au pouvoir suprême.

Quant aux intérêts du peuple français … ce n’est certainement pas leur véritable préoccupation !

D’ailleurs, il n’y a qu’à jetter un œil sur les slogans de campagne pour détecter le grand vide qui entoure l’élection présidentielle.

« La France Forte » de Nicolas Sarkozy nous fait presque sourire, quand on sait que la Nation qu’il a conduite pendant cinq années … a été aussi faible !

« Le changement, c’est maintenant » de François Hollande pourrait presque nous séduire si le programme de l’alternance socialiste ne ressemblait pas à un immense leurre dont les conséquences conduiront le Pays tôt ou tard à la débâcle et à la ruine …

« La France solidaire » de François Bayrou nous enchanterait, si les français nourris d’un même désir avaient la volonté de s’unir et de se rassembler ! Mais quelle utopie !

« La voix du peuple, l’esprit de la France » de Marine Le Pen nous laisse très perplexe, ce slogan de campagne électorale … ne voulant vraiment rien dire !

« Prenez le pouvoir » de Jean-Luc Mélenchon a tendance à faire peur à certains citoyens (les riches surtout) par son caractère très révolutionnaire ! Pas de risque braves gens, le candidat du Front de Gauche n’est pas aussi dangereux qu’il peut le paraître : en temps opportun, il se rangera sagement derrière le bon François Hollande pour obtenir un ministère, si ce dernier est élu.

Enfin, « République exemplaire », et « l’Ecologie la solution » d’Eva Joly n’ont rien de captivant, et bien au contraire nous inquiètent salement, ces deux slogans de campagne traduisant en clair le manque d’imagination d’un parti écologiste qui devrait être … beaucoup plus inventif !

A cinq semaines du premier tour de scrutin, nous avons tous compris que les élections présidentielles nous apporteraient rien de nouveau : Bien au contraire, elles sont le prélude à de graves problèmes qui ont été maintenus jusqu’à cette échéance, maid qui éclateront dès la rentrée prochaine.

Les diverses émissions « Des paroles et des actes » nous ont permis d’avoir ainsi une vision réelle de la situation.

Sans concession, elles nous ont fait réaliser que les candidats à la Présidence de la République ne détenaient aucune solution réelle pour sortir de la crise dans laquelle la France est plongée. Beaucoup de paroles, mais peu d’actes précis en perspective, contrairement au titre du magazine.

Sur le plateau, quelques bons points à décerner à tous les journalistes intervenants et en particulier à Messieurs Lenglet et Giesbert, analystes de haut niveau qui poussent par moment le débat au plus haut sommet.

C’est certainement la première fois depuis longtemps qu’un magazine politique parvienne à disséquer avec méthode le débat politique. Certes, l’émission reste encore imparfaite sur certains points, mais elle s’approche peu à peu d’une excellence médiatique.

Longue vie à « Des paroles et des actes » et à bientôt sur France 2 !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Co-Fondateur du Café Républicain

cafe.republicain@gmail.com

 

François Asselineau : un vaste programme réaliste

François Asselineau

François Asselineau

En tant que démocrate, je n’ai pas l’habitude de prendre des positions vis-à-vis d’un candidat ou d’un autre. Je me contente seulement d’apporter des appréciations qui sont simplement liées aux valeurs fondamentales de la République, ce que je conçois comme l’essentiel dans l’analyse d’un programme présidentiel quelle que soit son origine politique.

Mais en ce qui concerne François Asselineau, je prendrai l’initiative de dire aujourd’hui que j’ai une grande envie de voter pour ce candidat qui représente à mes yeux l’homme qu’il faut pour la France en cette période difficile de crise économique et sociale.

François Asselineau est une personnalité particulièrement compétente : reçu au concours d’entrée à l’Ena en 1982, il en sort deuxième de la voie d’administration économique en 1985 (Promotion Léonard de Vinci) et choisit le grand Corps de l’Inspection Générale des Finances.

A partir de cette période, ses fonctions sont nombreuses au sein des services de l’Etat et ses précieuses compétences le conduisent aux plus hauts postes de différents ministères.

Actuellement Inspecteur Général des Finances et professeur dans plusieurs écoles de commerce, il s’est engagé en politique en 1999 en adhérant pour la première fois à un parti politique, le RPF (Rassemblement pour la France) dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Cependant, cette formation politique ne lui donnant entière satisfaction dans ses projets et ses idéaux, il décide le 25 mars 2007 de créer un nouveau mouvement politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR) qu’il préside à l’heure d’aujourd’hui, et au nom duquel il se présente maintenant à la Présidence de la République.

Le programme de François Asselineau est très clair. En grande partie, il est largement basé sur les principes de celui du Conseil National de la Résistance en 1944.

Je ne reviendra ici sur les réformes prévues par le CNR qui sont trop longues à exposer, mais que l’on peut retrouver sur l’adresse suivante :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance

Mais ce que l’on peut souligner dans les projets de François Asselineau, c’est essentiellement le « redémarrage » de la France en la faisant sortir des traités européens dans des règles légales, démocratiques et conformes au droit européen.

La relance de l’économie, la protection des acquis sociaux, la libération de notre Pays du carcan de l’Europe qui l’asservit aujourd’hui, sont autant d’éléments nécessaires pour le redressement efficace et rapide de la Nation française.

Au delà de ces critères de changement, et pareil aux volontés à une époque du Général de Gaulle, François Asselineau dans le même esprit veut refaire de la France, le porte-parole planétaire des libertés, de la paix dans le Monde, et de la coopération entre les peuples et les nations.

Enfin, le candidat Asselineau se veut comme un rassembleur pour rétablir la démocratie dans notre Pays, et en particulier rendre au peuple français sa souveraineté et son indépendance.

Pour prendre connaissance du vaste programme de François Asselineau, je vous invite à vous rendre sur le site de son parti politique, à savoir : www.u-p-r.fr

A titre de conclusion, j’insiste largement sur cette candidature qui, à mons sens, est aujourd’hui la meilleures parmi toutes celles présentes, Monsieur Asselineau ayant une ligne parfaitement gaulliste, indispensable à l’avenir de notre peuple et des futures générations.

Cependant, il est fort dommage que les médias qui connaissent parfaitement les qualités de ce candidat, l’ignorent totalement dans le débat républicain, alors que la France aurait tant de besoin d’hommes comme lui.

Merci François Asselineau pour vos actions démocratiques et républicaines !

Merci pour votre ténacité et votre courage !

Merci pour la Nation française !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Co-Fondateur du Café Républicain

cafe.republicain@gmail.com

Eva Joly : une candidate de trop ?

Eva Joly en meeting

Eva Joly en meeting

Si dans sa jeunesse, à l’âge de 18 ans, Eva joly fut gratifiée du titre de deuxième dauphine lors de l’élection de Miss Norvège en 1961, elle n’a jamais pu s’imposer politiquement dans son propre pays, ses compatriotes ne l’appréciant guère dans ses manières et dans sa façon de se comporter publiquement. Distante, arrogante, elle est d’un genre qui ne plaît guère au peuple norvégien, et c’est sans doute la raison pour laquelle elle a préféré venir tenter une carrière politique en France.

Issue d’une famille modeste d’agriculteurs, Eva Joly a toujours eu de grandes ambitions. Très tôt, elle quitte sa Norvège natale et arrive sur le sol français, estimant certainement que ce pays serait le mieux adapté à ses aspirations et son arrivisme. Peu à peu, d’une première place de fille au pair à celle de secrétaire chez Barclay, en passant par le métier de couturière à domicile, puis par divers postes qu’elle acquiert grâce à ses études de droit et de sciences politiques, elle atteint au final le titre de juge d’instruction au pôle financier du Palais de justice de Paris où elle va instruire de grandes affaires en vue, telles que celles qui touchent Bernard Tapie ou le groupe Elf, sans oublier le dossier des frégates de Taïwan et celui du tandem Dumas-Devier-Jancour.

Après le procès d’Elf, elle retourne en Norvège pour se mettre à l’abri d’éventuelles représailles. Elle l’explique elle-même quand elle dit : « J’ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger ».

Mais quelques années plus tard, poussée par des prétentions politiques, elle s’engage sur la liste Europe Ecologie et est élue en 2009 députée européenne dans le circonscription de l’Ile-de-France. Forte de cette élection, elle devient la candidate officielle d’Europe Ecolie Les Verts pour les présidentielles de 2012.

Comment considérer politiquement Eva Joly qui bénéficie de la double nationalité franco-norvégienne, et qui voudrait imposer aux français ses idées dont le fondement est loin des valeurs démocratiques et républicaines de notre Pays ?

N’oublions pas que Madame Joly qui n’a aucune culture française, a fait des propositions illogiques et totalerment décalées :

1/ le remplacement du défilé militaire de la fête nationale du 14 juillet par un « défilé citoyen »

2/ l’abandon du droit de véto et du siège de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU …

3/ la création de deux jours fériés (un pour les juifs et un pour les musulmans) afin que «chaque religion ait un égal traitement  dans l’espace public … »

Et même si Eva Joly possède quelques bonnes idées écologistes, elle ne possède aucune vue réelle de la France que ce soit à l’échelon politique, économique ou social.

La candidate d’Europe Ecologie Les Verts est bien loin de nous convaincre. Ses réformes sérieuses (s’il en existe !) n’apporteront rien à la France qui a besoin d’autres changements que ceux évoqués dans ses réunions ou ses meetings.

Ainsi, Madame Joly n’a rien à faire aujourd’hui dans un débat républicain. Trop lointaine des préoccupations des français, mais plus proche d’idéologies « soixanhuitardes »chères à Daniel Cohn-Bendit, la députée européenne est une candidate de trop à l’élection présidentielle.

Pourtant, malgré sa mauvaise position dans les sondages, elle persiste à maintenir sa candidature, dans le seul but de se désister au second tour en faveur de François Hollande et pour lui présenter sa « facture » si le leader socialiste est élu le 6 mai prochain. Une manière d’assurer une fois de plus ses propres ambitions et de décrocher un portefeuille de ministre pour elle-même et quelques-uns de ses amis.

Eva Joly n’est donc qu’une carriériste sans grande conviction dont la démocratie française pourra facilement se passer. Et si elle prétend aimer la France comme elle se plait souvent à le dire, elle devra s’imprégner des valeurs de notre République avant de s’engager dans une politique dont elle ne connaît pas l’Histoire.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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Nicolas Sarkozy pourrait être un bon Président … s’il le voulait !

Nicolas Sarkozy candidat

Nicolas Sarkozy au meeting de Marseille Parc Chanot

Désormais, nous sommes entrés dans la campagne électorale et dès maintenant, la bataille se présente très rude entre Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Bien évidemment, François Hollande a deux avantages sur son rival : d’une part, son programme de changement qui s’amorce sur des réformes démocratiques, et d’autre part, son avance dans les sondages sur le président sortant, ce dernier ne pouvant se prévaloir d’un bilan positif pour les cinq années passées depuis son élection en mai 2007. Car c’est bien le cas. Nicolas Sarkozy a échoué dans sa politique de redressement de la France donnant aux citoyens un sentiment de déception et surtout par moment une impression de trahison.

Ainsi, d’une manière inespérée, la gauche peut profiter d’une telle situation pour accéder au pouvoir, non pas en raison de sa capacité à diriger le Pays (tout le monde sait que François Hollande et son équipe rapprochée seront incapables de gouverner), mais pour sanctionner le Président sortant de sa mauvaise gestion passée.

Et pourtant, quel dommage !… Quel dommage que la France ait eu la chance d’avoir à sa tête pendant cinq ans un « hyper président », sans pour autant bénéficier de son dynamisme, de sa combativité, de son intelligence et de son envergure internationale.

Eh oui ! Nicolas Sarkozy fait partie de ces hommes politiques brillants qui ont fait ou qui font le Monde. A la différence que quelques-uns se sont mis au service de leur peuple et de leur pays, alors que d’autres ont utilisé leur savoir et leurs connaissances pour favoriser une caste déjà privilégiée.

Parmi les personnalités d’exception, on peut citer en toute évidence Charles de Gaulle, l’une des rares à avoir donné toutes ses forces et son génie à des grandes causes d’intérêt général : la Libération de la France en 1940 et plus tard, le redressement de la Nation à l’intérieur comme à l’extérieur.

Et même si de nombreux lecteurs ne sont pas d’accord avec mon analyse, je dirai volontiers que Nicolas Sarkozy aurait pu être un éminent homme d’Etat ; et sans doute plus grand que François Mitterrand ou que Jacque Chirac.

Le seul grand regret d’aujourd’hui, c’est de constater que si Monsieur Sarkozy possède des idées géniales, il n’a pas voulu les mettre au service de la France et des français.

Alors, en cette période de campagne électorale, nous découvrons soudainement un Chef d’Etat charismatique, celui que nous aurions souhaité avoir pendant les cinq années qui ont suivi son élection. A ce sujet, le grand meeting de ce dimanche à Marseille est une vraie réussite, et Nicolas Sarkozy est parvenu à nous séduire et à nous convaincre. Son discours fort et puissant ne peut nous laisser indifférent. Un discours encore plus motivant même que celui de la campagne de 2007.

La « France forte » pourrait donc être notre grand espoir de demain et de l’année 2012. Et sur ce point, une majorité de citoyens et de citoyennes serait prête à lui apporter son soutien et son élection en mai prochain.

Cependant, il subsiste un grand bémol. Passé cette période, et s’il est réélu à la Présidence de la République, sera-t-il fidèle à ses objectifs et à ses promesses ? Hélas, on ne peut en être sûr. D’autant plus que le Président Sarkozy n’a jamais été fidèle à ses engagements. Dans ces conditions, comment peut-il être crédible aujourd’hui ? Comment peut-il changer le Pays pour donner enfin un espoir au peuple, alors qu’il a oublié pendant toute sa mandature les grands problèmes de notre société ?

Voter Sarkozy c’est un grand risque que nombreux électeurs ne veulent plus prendre. Même si son adversaire socialiste n’est pas du tout à la hauteur pour conduire la France dans la bonne direction.

Pierre-Alain Reynaud

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