Quand les socialistes contournent la loi de la séparation des Eglises et de L’Etat

La laïcité va-t-elle disparaître ?

La laïcité va-t-elle disparaître ?

Le 6 juillet dernier, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, inaugurait la grande mosquée de Cergy sur l’invitation du maire de la ville.

Que penser d’un tel fait ?

Pour ma part, comme pour tant d’autres de nos citoyens, je considère que les mosquées, bien que décriées encore par certains, ont légalement leur place dans l’espace public en raison du respect que la République se doit envers toute religion, dès l’instant où un groupe de personnes désire pratiquer le culte qui lui convient.

Cependant, il ne faut pas oublier que la France est un état républicain, et selon les termes de la loi du 9 décembre 1905, instituant la « séparation des Eglises et de l’Etat », aucun gouvernement ne doit s’engager de près ou de loin dans un rapprochement tacite vers un groupe religieux quelle que soit sa puissance ou sa place dans la société française.

A ce sujet, l’article 2 de ladite loi de 1905 précise : « La République ne reconnaît, se salarie ni ne subventionne aucun culte […] ».

Il est donc indécent de voir un Ministre de l’Intérieur venir apporter son soutien à une confession telle que l’Islam aujourd’hui, ou peut-être à tout autre religion demain, alors que les principes de laïcité interdisent à l’Etat de s’engager sur une voie quelconque à ce sujet.

Encore plus indécent, la municipalité PS de Cergy qui garantit DEUX MILLIONS D’EUROS d’emprunt pour la réalisation de la grande mosquée de la ville, en plus d’un autre « cadeau » consenti par cette même mairie qui cède aux associations musulmanes concernées le terrain pour 1 € (symbolique) aux termes d’un bail emphytéotique.

Alors, au lieu de conserver les distances nécessaires envers toutes communautés confessionnelles et d’éviter ainsi toutes polémiques entre elles, Monsieur Valls attise les différences qui existent aujourd’hui entre certains religions, et de surplus aggrave le communautarisme existant.

Ainsi, la République doit rester entièrement « républicaine » ; c’est-à-dire l’application entière de l’article 1er de la Constitution qui proclame  « La France est une République indivisible, laïque, démocratique, et sociale ».

Pourquoi un tel comportement de la part des socialistes ?

Dans une logique démocratique et compte tenu de ses engagés antérieurs, le Parti socialiste devrait être l’exemple même de l’esprit républicain.

Aujourd’hui, concrètement, la situation semble être bien différente. Les socialistes (et la gauche en général) oublient volontiers les règles rigoureuses de leurs aînés, dans un but strictement électoral. Ils sont parfaitement conscients qu’en facilitant la création de mosquées avec une cession gratuite des terrains et en se portant caution des prêts contractés par les associations religieuses d’orientation islamiste, ils « achètent » un électorat important qu’ils viennent d’ailleurs de constituer par le projet de loi autorisant le vote des étrangers dans les scrutins locaux.

Comme je l’ai souvent dit, les citoyens français ne doivent plus espérer dans une gauche qui sacrifie la plupart des valeurs de la France à ses propres intérêts.

La République, c’est tout autre chose, et le Café Républicain sera toujours présent pour défendre les intérêts de la Nation basés sur les principes de la Révolution Française et sur les grands idéaux de la Troisième République, protectrice des libertés et des Droits de l’Homme.

Cette belle et généreuse Troisième République était constituée majoritairement de vrais socialistes et d’hommes de gauche engagés. Aujourd’hui, les socialistes censés représenter le peuple français ne ressemblent en rien à leur aînés : ils ont beaucoup plus d’atomes crochus avec les idéologies de droite qu’avec les doctrines d’une république moderne et populaire.

Et c’est là que se situe le vrai problème de notre Pays !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

Le Président et ses femmes

Le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni pourrait être le thème d’un futur vaudeville digne de Feydeau ou de Labiche.

Nous avons connu les extravagances de l’époque Sarkozy avec Cécilia, puis Carla Bruni, et avec François Hollande, nous pensions sincèrement que la vie privée du nouveau Président ne serait pas entachée par des histoires rocambolesques.

Hier, nous est arrivé en plein figure une info à laquelle personne ne s’attendait, surtout en provenance de la « première dame de France ».

En scène donc, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, et au milieu François Hollande, l’ancien compagnon de l’une et le nouveau compagnon de l’autre. Le spectacle est cocasse, et il est fort possible que dans les jours qui arrivent, ce théâtre de boulevard se transforme en feuilleton … de la République.

 « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tantd’années dans un engagement désintéressé », écrit sans complexe Madame Trierweiler, en sachant pertinemment que l’effet sera détonant.

Alors que se passe-t-il ? Un réglement de compte public entre les deux femmes ? Ou une position étrange de Valérie Trieweiler qui jouerait un rôle singulier dans un but bien déterminé ?

Il est clair que l’attitude de la compagne du Président de la République ne semble pas être anodine. Et peut-être qu’un jour ou l’autre, nous connaîtrons la vraie enigme du tweet.

En attendant, nous avons la certitude que Madame Trieweiler a jeté un pavé dans la mare qui éclabousse durement le Parti Socialiste et … François Hollande son propre compagnon.

Le 24 mai dernier, j’avais écrit un article qui commençait par les phrases suivantes : « Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s’en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler ».

La situation est confirmée aujourd’hui. La journaliste de Paris Match est passée du statut de « première dame de France »à celui que l’on pourrait assimiler de vice-présidente, Valérie Trierweiler dirigeant quelque peu, par dessus la tête de François Hollande, la politique de la France.

Après cet événement cocasse mai inquiétant, que pense le Président de la République ? A-t-il conscience que son pouvoir est sérieusement ébranlé et mis en cause ? Va-t-il réagir ? Ou se contentera-t-il de rester dans une position floue ?

Autant de questions qui jettent le trouble sur l’autorité d’un Chef d’ Etat dont la force politique risque d’être affaiblie dans un proche avenir.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

A lire ou à relire :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/une-presidente-nommee.html 

Valerie Trierweiler et François Hollande

Valerie Trierweiler et François Hollande

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/le-journal-de-campagne/le-president-et-ses-femmes.html