La France est-elle au bord de la révolte ?

Grèves SNCF, intermittents du spectacle, contrôleurs aériens, avocats, etc … mécontentement des artisans et des commerçants, voilà de quoi alimenter le climat social tendu qui s’annonce pour les jours prochains.

la france en faillite

La tension sociale monte et la peur s’installe parmi les citoyens qui craignent maintenant un blocage du Pays. Face aux conflits sociaux qui se multiplient, la France est-elle aujourd’hui au bord de la révolte ? A ce sujet, les sondages qui ont été fait ces temps derniers, et en particulier une enquête réalisée par RMC, indiquent que 83 % des personnes interrogées pensent être dans une période de pré-révolte.
Bien évidemment, ce sentiment révolutionnaire anime les esprits depuis un certain temps face à une dégradation de la France qui n’est pas récente. La crise a commencé en 2008 et c’est à partir de ce moment-là que les problèmes se sont enchaînés les un après les autres. Nicolas Sarkozy qui était alors président de la République, n’a pas pris les mesures qui auraient permis d’enrayer le chômage et de relever l’économie. Un manque de volonté certain qui lui a valu d’ailleurs sa défaite en 2012. Quant à François Hollande, il n’a pas fait mieux provoquant la descente aux enfers de la Nation qui se trouve à l’heure actuelle en plein désordre certes, mais aussi au bord d’une grande faillite capable de faire basculer le régime en place.
Cependant, il faut être conscient que, malgré les grosses difficultés rencontrées par la France, rien ne se passera, pour la simple raison que les français si mécontents soient-ils, n’ont pas envie du changement qui serait pourtant indispensable au Pays.
Les raisons sont très simples :
De nombreux chômeurs se plaignent ou plutôt font semblant de se plaindre. En fait, en plus des indemnités qu’ils touchent, ils travaillent « au noir » et parviennent ainsi à se constituer des revenus très confortables.
D’autres bénéficient d’avantages sociaux importants, en trichant parfois, ce qui leur améliore nettement leur pouvoir d’achat.
De leur côté, de nombreux artisans fraudent avec des travaux dissimulés et payés en espèces, ce qui leur évite notamment le paiement de la TVA et de certains impôts.
Ainsi, les exemples sont très nombreux et l’on pourrait encore en citer d’autres liés de près aux entreprises, aux commerçants, aux professions libérales comme à de nombreux particuliers qui profitent largement d’un système laxiste que nous vivons depuis des années.
La France coule mais continue à tricher, les français étant très attachés à leurs avantages, leurs privilèges et leurs petits « arrangements ». Ainsi, ils préfèrent conserver le régime politique actuel, même s’ils ne sont pas toujours d’accord avec la politique conduite par le gouvernement.
Pourtant, il aurait fallu que le peuple de France dans un mouvement d’union nationale, oblige l’État à changer ses orientations particulièrement dans le domaine de l’économie. Car il est clair maintenant qu’il y va de la survie de la Nation et de ses valeurs républicaines. Mais les citoyens semblent en décider autrement.
Alors, quel avenir pour la France et les français ?
Face au Parti socialiste incapable de gérer le Pays et à l’UMP empêtrée dans ses problèmes de corruption, il reste le Front National dont on connaît les idées et les dérives démocratiques possibles.
Autrement dit, dans le monde politique, il n’y a plus personne de fiable capable de gouverner et de redresser la situation économique et sociale aujourd’hui en grand péril.
C’est ce que j’explique longuement dans mon livre « Révoltez-vous ! » (Editions Edilivre) en conseillant aux citoyens de prendre rapidement leur avenir en mains, pour mettre en place dans le cadre d’une assemblée constituante, une nouvelle république populaire. Dans ce manifeste politique, je propose également un ensemble de réformes toutes novatrices et indispensables à la reconstruction de la France.
Mais la réalité est toute autre ! Et dernièrement dans une conférence que j’animais sur ce thème, les participants à ce colloque étaient totalement d’accord sur le fait que le « bateau France » semblable au Titanic risquait de chavirer bientôt avec toutes les conséquences terribles qui en découleront.
La Nation alors désemparée et disloquée, tombera entre les mains d’extrémistes de droite ou de gauche ou pire, sera la proie des djihadistes prêts à s’emparer du pouvoir comme le dit si bien le cheik Omar Bakri, grande figure de l’Islam violent et sans âme : « le jihad ne s’arrêtera que quand le drapeau de l’Islam flottera sur le balcon de l’Elysée et de la Maison Blanche».
Maintenant je laisse le soin à chacun de méditer sur le sort de notre démocratie et de notre République.
Pierre Reynaud
http://www.la-revolution2014.fr/

Quand les socialistes contournent la loi de la séparation des Eglises et de L’Etat

La laïcité va-t-elle disparaître ?

La laïcité va-t-elle disparaître ?

Le 6 juillet dernier, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, inaugurait la grande mosquée de Cergy sur l’invitation du maire de la ville.

Que penser d’un tel fait ?

Pour ma part, comme pour tant d’autres de nos citoyens, je considère que les mosquées, bien que décriées encore par certains, ont légalement leur place dans l’espace public en raison du respect que la République se doit envers toute religion, dès l’instant où un groupe de personnes désire pratiquer le culte qui lui convient.

Cependant, il ne faut pas oublier que la France est un état républicain, et selon les termes de la loi du 9 décembre 1905, instituant la « séparation des Eglises et de l’Etat », aucun gouvernement ne doit s’engager de près ou de loin dans un rapprochement tacite vers un groupe religieux quelle que soit sa puissance ou sa place dans la société française.

A ce sujet, l’article 2 de ladite loi de 1905 précise : « La République ne reconnaît, se salarie ni ne subventionne aucun culte […] ».

Il est donc indécent de voir un Ministre de l’Intérieur venir apporter son soutien à une confession telle que l’Islam aujourd’hui, ou peut-être à tout autre religion demain, alors que les principes de laïcité interdisent à l’Etat de s’engager sur une voie quelconque à ce sujet.

Encore plus indécent, la municipalité PS de Cergy qui garantit DEUX MILLIONS D’EUROS d’emprunt pour la réalisation de la grande mosquée de la ville, en plus d’un autre « cadeau » consenti par cette même mairie qui cède aux associations musulmanes concernées le terrain pour 1 € (symbolique) aux termes d’un bail emphytéotique.

Alors, au lieu de conserver les distances nécessaires envers toutes communautés confessionnelles et d’éviter ainsi toutes polémiques entre elles, Monsieur Valls attise les différences qui existent aujourd’hui entre certains religions, et de surplus aggrave le communautarisme existant.

Ainsi, la République doit rester entièrement « républicaine » ; c’est-à-dire l’application entière de l’article 1er de la Constitution qui proclame  « La France est une République indivisible, laïque, démocratique, et sociale ».

Pourquoi un tel comportement de la part des socialistes ?

Dans une logique démocratique et compte tenu de ses engagés antérieurs, le Parti socialiste devrait être l’exemple même de l’esprit républicain.

Aujourd’hui, concrètement, la situation semble être bien différente. Les socialistes (et la gauche en général) oublient volontiers les règles rigoureuses de leurs aînés, dans un but strictement électoral. Ils sont parfaitement conscients qu’en facilitant la création de mosquées avec une cession gratuite des terrains et en se portant caution des prêts contractés par les associations religieuses d’orientation islamiste, ils « achètent » un électorat important qu’ils viennent d’ailleurs de constituer par le projet de loi autorisant le vote des étrangers dans les scrutins locaux.

Comme je l’ai souvent dit, les citoyens français ne doivent plus espérer dans une gauche qui sacrifie la plupart des valeurs de la France à ses propres intérêts.

La République, c’est tout autre chose, et le Café Républicain sera toujours présent pour défendre les intérêts de la Nation basés sur les principes de la Révolution Française et sur les grands idéaux de la Troisième République, protectrice des libertés et des Droits de l’Homme.

Cette belle et généreuse Troisième République était constituée majoritairement de vrais socialistes et d’hommes de gauche engagés. Aujourd’hui, les socialistes censés représenter le peuple français ne ressemblent en rien à leur aînés : ils ont beaucoup plus d’atomes crochus avec les idéologies de droite qu’avec les doctrines d’une république moderne et populaire.

Et c’est là que se situe le vrai problème de notre Pays !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

Aujourd’hui, existe-t-il encore une moralité ?

Aujourd'hui, existe-t-il encore une moralité ?

Aujourd’hui, existe-t-il encore une moralité ?

L’Histoire est un éternel recommencement. Et chaque époque représente un type de société qui évolue en bien ou en mal, et bien souvent dans les deux.

Si l’on remonte au début du 20 ème siècle, c’est-à-dire entre 1900 et 1914, la France vivait dans un contexte de petite bourgeoisie rentière. A cette période, les principaux moraux encadraient l’existence de nos aînés sur deux fronts bien distincts : d’une part, la laïcité représentée par l’école publique et républicaine où se propageaient les véritables valeurs de l’humanité (respect du prochain, probité, solidarité, devoir) ; d’autre part, la religion égratignée certes par la loi de 1905 portant sur la séparation de l’église et de l’Etat, mais qui rivalisait avec la république en enseignant dans la pratique les mêmes qualités humanistes, sauf que les orientations de vie étaient bien différentes de ceux que l’on appelait volontiers les « mécréants ».

A la fin de la Première Guerre Mondiale, le monde avait changé, en France comme ailleurs. Mais la plupart des principes moraux restait bien ancrée chez les citoyens qui conservaient volontiers une certaine idée de la famille et du couple, ainsi que des règles conduisant chaque individu tout au long de son existence.

La Seconde guerre Mondiale créa subitement une rupture dans la société. Rapidement, l’immoralité se développa au cours des périodes douloureuses de l’Occupation, se traduisant notamment dans les dénonciations des juifs et la collaboration avec l’Allemagne nazie, dans le développement du « marché noir » qui enrichissait les uns au détriment des autres, et dans la montée d’une violence qu’un pays égaré utilisait à des fins les plus sordides.

La période de la Libération, que ce soit en France ou ailleurs, ne mit jamais un terme aux violentes déchirures qu’avaient subi les peuples meurtris et révoltés par l’un des plus horribles conflits de l’Histoire de la planète.

C’est ainsi que de nombreux pays voulurent inventer un autre Monde, celui que l’on désigna souvent comme « un monde meilleur », qui au final est devenu aujourd’hui pire que le précédent.

Si à l’échelon des technologies nouvelles comme au niveau de la santé publique, les progrès du 20 ème siècle restent exceptionnels, il n’en est pas de même au registre de la moralité, un mot qui disparaîtra un jour du langage courant.

Il faut dire que les gouvernants et les médias sont les premiers responsables de l’immoralité qui sévit un peu partout sur la Terre. Et internet avec toutes les qualités qu’il peut apporter certes, représente aussi un fléau planétaire qui détruit peu à peu les bases mêmes d’une société équilibrée.

Les nouvelles générations sont-elles éduquées pour appliquer des règles de conduite et des valeurs que toute communauté humaine doit prendre comme normes de mode de vie ?

A l’heure actuelle, la réponse est très claire. La jeunesse n’a plus le sens des morales que l’on pourrait espérer. Cependant, elle ne peut pas être considérée comme responsable de cette situation, leurs éducateurs fondamentaux ne remplissant plus leurs missions et leurs devoirs les plus élémentaires, que ce soit à l’école, à la maison ou ailleurs.

Dans un texte contexte, en ce début de 21ème siècle, la société est en pleine dérive :

Dérive dans les rapports humains : comportement irrespectueux dans la famille (entre parents et enfants), au travail (entre collègues ou envers les supérieurs), dans la rue (entre citoyens de tous bords).

Dérive dans les comportements : ignorance de tout civisme, malhonnêté envers les autres, escroqueries en tous genres, vols fréquents, etc …

Dérive dans les mœurs : violences sexuelles, pédophilie, adultère fréquent, prostitution banalisée, divorces constants, circulation facile des drogues et des armes, etc …

Dérive dans le milieu politique : corruptions, détournements de fonds, abus de biens publics, etc …

Dérive dans le grand capitalisme : pillage des entreprises, exploitation des travailleurs, licenciements abusifs, délocalisations en cascades, etc …

Dérive dans le système administratif : favoritisme fiscal profitant à particuliers ou à certaines grandes entreprises, laxisme dans la justice, impunité des jeunes délinquants, reconnaissance du mariage homosexuel, etc …

Alors, évidemment, il n’est pas question de jouer aux puritains. Nous savons tous que le monde évolue et que ce changement est nécessaire pour avancer vers le progrès.

Mais toutefois, restons vigilants ! Une société ne peut vivre et survivre que s’il existe un chemin bien tracé avec des garde-fous qui définissent des repères très précis pour l’ensemble de ses membres. Faute de quoi, l’effondrement est inévitable.

A force de vouloir plus de libertés, parfois injustifiées, on s’enfonce dans un abîme qui engloutira toute l’humanité. Pourra-t-on encore tolérer longtemps la recrudescence des délits et de la criminalité, la réduction des peines de réclusion, l’impunité des personnalités politiques mises en cause dans des affaires publiques ou privées ou le démantèlement de l’économie ? Quant à la légalisation du mariage homosexuel, cela reste irrecevable. Sur ce point, je me suis souvent prononcé, et j’estime qu’une union citoyenne (et non un mariage) serait une très bonne alternative pour donner un vrai statut aux couples gay. Si de telles dérives de ce genre continuent, pourquoi pas ne verrons-nous pas demain des lois instituants la polygamie, ou des mariages célébrés entre frères et sœurs ou parents proche d’une même famille ? A un moment donné, il n’y a plus de limites …

Avant de conclure, je ferai appel à votre mémoire. Souvenez-vous donc de l’Empire romain ! Pendant cinq siècles, par sa puissance et ses richesses, Rome domina une partie de l’Europe et de l’Orient. Puis, peu à peu, ce fut le déclin. Un déclin dû à un système financier qui fonctionnait mal au fil des temps : déclin des ressources et dépenses croissantes ruinant les contribuables ; persécutions fiscales, désertion des campagnes, corruptions étendues au sein des administrations puis dans l’ensemble des populations. C’était l’époque du « veau d’or » où la débauche outrangeante d’une société romaine en perdition venait s’ajouter aux scandales de la grande finance de l’époque.

N’y a-t-il pas une ressemblance évidente avec ce qui se passe aujourd’hui en Europe et en France ?

Les citoyens de la Rome antique avaient perdu alors toute moralité. Notre monde occidental se dirige sans aucune réflexion sur la même voie. Alors, il n’existe maintenant que deux seules alternatives :

-soit une prise de conscience commune se met en place pour un redressement radical de notre comportement.

-soit notre civilisation disparaîtra comme ce fut le cas de la société romaine, avec toutes les conséquences qui en résulteront alors.

Aujourd’hui, l’Islam enseigne un puritanisme ascendant. Grâce à l’attitude libertine que nous adoptons, il gagne maintenant de plus en plus de terrain et il espère bien dominer ainsi le monde dans les temps futurs.

Comme ce fut le cas pour l’empire romain qui s’engloutit à l’époque face à l’ascension de la chrétienté, notre Europe disparaîtra sous la puissante montée de la religion musulmane.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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Découvrir un village rural et républicain

Découvrir un village rural et républicain

Découvrir un village rural et républicain

Lors de la campagne électorale présidentielle, et au cours de mes déplacements à travers la France, et en particulier dans les régions rurales, j’ai partagé pendant quelques jours la vie des habitants d’une très sympathique bourgade cachée au fond de la France profonde. Etonné par la quiétude de ce gros village dont la population avoisine les 3000 habitants, j’ai eu la forte impression de vivre ailleurs, sur une autre planète où la gentillesse, l’amabilité et la solidarité font partie du quotidien.

Ici, dans cette petite cité, tout le monde respecte tout le monde. Pas de violence, très peu de délits, et quand il en survient un (ce qui est extrêmement rare), il est si mineur que personne n’en parle vraiment.

La police Municipale existe certes, mais son action se résume essentiellement à assurer la sortie des écoles et les visites de prévoyance chez les personnes âgées qui veulent seules ou isolées. Quant à la gendarmerie située dans une localité voisine, elle passe régulièrement dans le village, conformément aux règles que lui impose sa fonction ; mais ses interventions sont pratiquement inexistantes, tant le calme et la quiétude sont ancrés dans cette localité de rêve.

Alors, j’ai voulu rencontrer les habitants de cette commune pour connaître exactement leur avis sur la qualité d’existence dont ils paraissent bénéficier. Aucune surprise : qu’ils soient commerçants, salariés, agriculteurs ou retraités, tous m’ont affirmé avoir une chance extraordinaire de connaître une vie d’exception où les mots chômage et insécurité ne sont pas souvent prononcés.

La télévision ? Bien entendu, on regarde les informations et les évènements nationaux ou internationaux… mais d’un peu loin, sauf depuis quelque temps où les élections présidentielles ont fait la une de l’actualité. On en parle certes, puisque le nouveau président de la République infléchira une politique novatrice pour la Nation, mais toutefois il n’y pas une grande passion dans cette campagne électorale dont les principaux candidats n’apportent rien de bien neuf aux aspirations des citoyens. Ici, la préférence va clairement au rubgy et au foot, aux activités associatives, à la chasse et à la pêche, et aux et sorties que la mairie organise pour les habitants de la commune et particulièrement pour les personnes du 3ème âge.

Cependant, la mixité existe dans la commune. Il existe des familles d’origine étrangère qui se différencient par leur culture et leur religion. Mais tout le monde s’entend bien et le partage des idées est au cœur des discussions. La Mairie qui se veut parfaitement républicaine au sens propre du mot, a mis à la disposition de la petite communauté musulmane une salle aménagée afin que qu’elle puisse pratiquer sa religion dans les meilleures conditions. Ainsi, les valeurs de chacun sont entièrement respectées pour la satisfaction de tous.

Le dimanche en particulier, les gens sont heureux, les jeunes … comme les moins jeunes. La salle polyvalente accueille toutes les générations pour participer aux activités les plus diverses : scrabble, loto, danse, musique, atelier de théâtre, couture, etc …

A quelques centaines de mètres, le stade reçoit de nombreux supporters pour les matchs locaux et régionaux, tandis que la salle de cinéma attire les amateurs de fiction et de rêve.

La journée se termine sur des rires et des relents de bonne humeur.

Alors, avant de quitter cet endroit idyllique, j’ai voulu rencontrer le Maire et quelques membres du Conseil municipal, une équipe sympathique qui œuvre pour la commune depuis de nombreuses années.

Monsieur le Maire me précise qu’il n’y a pas de chômeur dans le village, et pour cause : Tout d’abord, une petite entreprise soutenue par les élus locaux et le conseil général du département, a permis d’assurer l’emploi d’une centaine de personnes. Ensuite, la mairie s’investit pleinement aux côtés des jeunes et des citoyens à la recherche d’un emploi. Enfin, dans des cas spécifiques, la commune aide matériellement les personnes dans le besoin afin de leur assurer un minimum de vie décente.

Avant de se séparer, je bois un verre avec la délégation municipale qui me confie encore quelques secrets sur le bonheur qui règne sur cette charmante bourgade. Alors, Monsieur le Maire, courtois et très affable me prend par le bras et me chuchote à l’oreille : « Au fait, je me permets de compter sur votre discrétion. Si vous écrivez un article sur le village, je vous remercie de ne pas citer son nom. Ici, les gens sont heureux, et je ne voudrais pas que des individus peut-être jaloux ou simplement fauteurs de troubles viennent perturber un jour la paix de notre charmante petite bourgade. Et puis à franchement parler, nous ne souhaitons pas que les médias s’intéressent à nous !».

Le message est bien reçu et en évidence, je le respecte. Je comprends le bien-être des habitants qui ont su construire un petit monde où le plaisir de vivre fait partie simplement du quotidien. L’existence est simple, mais vraie. Ici, on ne recherche pas le superflu et l’excessif. Ici, on vit la VRAIE VIE !

Et la VRAIE VIE, c’est celle qui rassemble dans la paix, l’ensemble des citoyens et des citoyennes de toutes conditions, issus de toutes origines et de toutes cultures. C’est celle où chaque personne agit dans la dignité et considère l’autre : le français respecte l’étranger, et ce dernier lui aussi de son côté, respecte la France qui l’accueilli, ses habitants, ses traditions et les lois de la République.

Allez, même si je n’ai pas le droit de dévoiler l’adresse de ce merveilleux village, je peux vous dire qu’il n’est pas très loin de chez vous. Et puis j’ajouterai qu’il n’est pas le seul en France. Il en existe d’autres que vous pourrez facilement découvrir. Alors, au lieu de partir en vacances aux antipodes, prenez simplement votre voiture, partez sillonner la France silencieuse et arrêtez-vous dans l’une de ces bourgades qui respire bon la terre et les traditions. Vous verrez que le bonheur que nous recherchons tous se trouve tout à coup à la portée de la main ! Le village dont je viens de vous parler est typiquement français et il est le symbole de notre démocratie, celle qui représente la vraie République avec ses libertés, ses principes d’égalité, de fraternité et de solidarité nationale.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com