Quand les socialistes contournent la loi de la séparation des Eglises et de L’Etat

La laïcité va-t-elle disparaître ?

La laïcité va-t-elle disparaître ?

Le 6 juillet dernier, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, inaugurait la grande mosquée de Cergy sur l’invitation du maire de la ville.

Que penser d’un tel fait ?

Pour ma part, comme pour tant d’autres de nos citoyens, je considère que les mosquées, bien que décriées encore par certains, ont légalement leur place dans l’espace public en raison du respect que la République se doit envers toute religion, dès l’instant où un groupe de personnes désire pratiquer le culte qui lui convient.

Cependant, il ne faut pas oublier que la France est un état républicain, et selon les termes de la loi du 9 décembre 1905, instituant la « séparation des Eglises et de l’Etat », aucun gouvernement ne doit s’engager de près ou de loin dans un rapprochement tacite vers un groupe religieux quelle que soit sa puissance ou sa place dans la société française.

A ce sujet, l’article 2 de ladite loi de 1905 précise : « La République ne reconnaît, se salarie ni ne subventionne aucun culte […] ».

Il est donc indécent de voir un Ministre de l’Intérieur venir apporter son soutien à une confession telle que l’Islam aujourd’hui, ou peut-être à tout autre religion demain, alors que les principes de laïcité interdisent à l’Etat de s’engager sur une voie quelconque à ce sujet.

Encore plus indécent, la municipalité PS de Cergy qui garantit DEUX MILLIONS D’EUROS d’emprunt pour la réalisation de la grande mosquée de la ville, en plus d’un autre « cadeau » consenti par cette même mairie qui cède aux associations musulmanes concernées le terrain pour 1 € (symbolique) aux termes d’un bail emphytéotique.

Alors, au lieu de conserver les distances nécessaires envers toutes communautés confessionnelles et d’éviter ainsi toutes polémiques entre elles, Monsieur Valls attise les différences qui existent aujourd’hui entre certains religions, et de surplus aggrave le communautarisme existant.

Ainsi, la République doit rester entièrement « républicaine » ; c’est-à-dire l’application entière de l’article 1er de la Constitution qui proclame  « La France est une République indivisible, laïque, démocratique, et sociale ».

Pourquoi un tel comportement de la part des socialistes ?

Dans une logique démocratique et compte tenu de ses engagés antérieurs, le Parti socialiste devrait être l’exemple même de l’esprit républicain.

Aujourd’hui, concrètement, la situation semble être bien différente. Les socialistes (et la gauche en général) oublient volontiers les règles rigoureuses de leurs aînés, dans un but strictement électoral. Ils sont parfaitement conscients qu’en facilitant la création de mosquées avec une cession gratuite des terrains et en se portant caution des prêts contractés par les associations religieuses d’orientation islamiste, ils « achètent » un électorat important qu’ils viennent d’ailleurs de constituer par le projet de loi autorisant le vote des étrangers dans les scrutins locaux.

Comme je l’ai souvent dit, les citoyens français ne doivent plus espérer dans une gauche qui sacrifie la plupart des valeurs de la France à ses propres intérêts.

La République, c’est tout autre chose, et le Café Républicain sera toujours présent pour défendre les intérêts de la Nation basés sur les principes de la Révolution Française et sur les grands idéaux de la Troisième République, protectrice des libertés et des Droits de l’Homme.

Cette belle et généreuse Troisième République était constituée majoritairement de vrais socialistes et d’hommes de gauche engagés. Aujourd’hui, les socialistes censés représenter le peuple français ne ressemblent en rien à leur aînés : ils ont beaucoup plus d’atomes crochus avec les idéologies de droite qu’avec les doctrines d’une république moderne et populaire.

Et c’est là que se situe le vrai problème de notre Pays !

Pierre-Alain Reynaud

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Aujourd’hui, existe-t-il encore une moralité ?

Aujourd'hui, existe-t-il encore une moralité ?

Aujourd’hui, existe-t-il encore une moralité ?

L’Histoire est un éternel recommencement. Et chaque époque représente un type de société qui évolue en bien ou en mal, et bien souvent dans les deux.

Si l’on remonte au début du 20 ème siècle, c’est-à-dire entre 1900 et 1914, la France vivait dans un contexte de petite bourgeoisie rentière. A cette période, les principaux moraux encadraient l’existence de nos aînés sur deux fronts bien distincts : d’une part, la laïcité représentée par l’école publique et républicaine où se propageaient les véritables valeurs de l’humanité (respect du prochain, probité, solidarité, devoir) ; d’autre part, la religion égratignée certes par la loi de 1905 portant sur la séparation de l’église et de l’Etat, mais qui rivalisait avec la république en enseignant dans la pratique les mêmes qualités humanistes, sauf que les orientations de vie étaient bien différentes de ceux que l’on appelait volontiers les « mécréants ».

A la fin de la Première Guerre Mondiale, le monde avait changé, en France comme ailleurs. Mais la plupart des principes moraux restait bien ancrée chez les citoyens qui conservaient volontiers une certaine idée de la famille et du couple, ainsi que des règles conduisant chaque individu tout au long de son existence.

La Seconde guerre Mondiale créa subitement une rupture dans la société. Rapidement, l’immoralité se développa au cours des périodes douloureuses de l’Occupation, se traduisant notamment dans les dénonciations des juifs et la collaboration avec l’Allemagne nazie, dans le développement du « marché noir » qui enrichissait les uns au détriment des autres, et dans la montée d’une violence qu’un pays égaré utilisait à des fins les plus sordides.

La période de la Libération, que ce soit en France ou ailleurs, ne mit jamais un terme aux violentes déchirures qu’avaient subi les peuples meurtris et révoltés par l’un des plus horribles conflits de l’Histoire de la planète.

C’est ainsi que de nombreux pays voulurent inventer un autre Monde, celui que l’on désigna souvent comme « un monde meilleur », qui au final est devenu aujourd’hui pire que le précédent.

Si à l’échelon des technologies nouvelles comme au niveau de la santé publique, les progrès du 20 ème siècle restent exceptionnels, il n’en est pas de même au registre de la moralité, un mot qui disparaîtra un jour du langage courant.

Il faut dire que les gouvernants et les médias sont les premiers responsables de l’immoralité qui sévit un peu partout sur la Terre. Et internet avec toutes les qualités qu’il peut apporter certes, représente aussi un fléau planétaire qui détruit peu à peu les bases mêmes d’une société équilibrée.

Les nouvelles générations sont-elles éduquées pour appliquer des règles de conduite et des valeurs que toute communauté humaine doit prendre comme normes de mode de vie ?

A l’heure actuelle, la réponse est très claire. La jeunesse n’a plus le sens des morales que l’on pourrait espérer. Cependant, elle ne peut pas être considérée comme responsable de cette situation, leurs éducateurs fondamentaux ne remplissant plus leurs missions et leurs devoirs les plus élémentaires, que ce soit à l’école, à la maison ou ailleurs.

Dans un texte contexte, en ce début de 21ème siècle, la société est en pleine dérive :

Dérive dans les rapports humains : comportement irrespectueux dans la famille (entre parents et enfants), au travail (entre collègues ou envers les supérieurs), dans la rue (entre citoyens de tous bords).

Dérive dans les comportements : ignorance de tout civisme, malhonnêté envers les autres, escroqueries en tous genres, vols fréquents, etc …

Dérive dans les mœurs : violences sexuelles, pédophilie, adultère fréquent, prostitution banalisée, divorces constants, circulation facile des drogues et des armes, etc …

Dérive dans le milieu politique : corruptions, détournements de fonds, abus de biens publics, etc …

Dérive dans le grand capitalisme : pillage des entreprises, exploitation des travailleurs, licenciements abusifs, délocalisations en cascades, etc …

Dérive dans le système administratif : favoritisme fiscal profitant à particuliers ou à certaines grandes entreprises, laxisme dans la justice, impunité des jeunes délinquants, reconnaissance du mariage homosexuel, etc …

Alors, évidemment, il n’est pas question de jouer aux puritains. Nous savons tous que le monde évolue et que ce changement est nécessaire pour avancer vers le progrès.

Mais toutefois, restons vigilants ! Une société ne peut vivre et survivre que s’il existe un chemin bien tracé avec des garde-fous qui définissent des repères très précis pour l’ensemble de ses membres. Faute de quoi, l’effondrement est inévitable.

A force de vouloir plus de libertés, parfois injustifiées, on s’enfonce dans un abîme qui engloutira toute l’humanité. Pourra-t-on encore tolérer longtemps la recrudescence des délits et de la criminalité, la réduction des peines de réclusion, l’impunité des personnalités politiques mises en cause dans des affaires publiques ou privées ou le démantèlement de l’économie ? Quant à la légalisation du mariage homosexuel, cela reste irrecevable. Sur ce point, je me suis souvent prononcé, et j’estime qu’une union citoyenne (et non un mariage) serait une très bonne alternative pour donner un vrai statut aux couples gay. Si de telles dérives de ce genre continuent, pourquoi pas ne verrons-nous pas demain des lois instituants la polygamie, ou des mariages célébrés entre frères et sœurs ou parents proche d’une même famille ? A un moment donné, il n’y a plus de limites …

Avant de conclure, je ferai appel à votre mémoire. Souvenez-vous donc de l’Empire romain ! Pendant cinq siècles, par sa puissance et ses richesses, Rome domina une partie de l’Europe et de l’Orient. Puis, peu à peu, ce fut le déclin. Un déclin dû à un système financier qui fonctionnait mal au fil des temps : déclin des ressources et dépenses croissantes ruinant les contribuables ; persécutions fiscales, désertion des campagnes, corruptions étendues au sein des administrations puis dans l’ensemble des populations. C’était l’époque du « veau d’or » où la débauche outrangeante d’une société romaine en perdition venait s’ajouter aux scandales de la grande finance de l’époque.

N’y a-t-il pas une ressemblance évidente avec ce qui se passe aujourd’hui en Europe et en France ?

Les citoyens de la Rome antique avaient perdu alors toute moralité. Notre monde occidental se dirige sans aucune réflexion sur la même voie. Alors, il n’existe maintenant que deux seules alternatives :

-soit une prise de conscience commune se met en place pour un redressement radical de notre comportement.

-soit notre civilisation disparaîtra comme ce fut le cas de la société romaine, avec toutes les conséquences qui en résulteront alors.

Aujourd’hui, l’Islam enseigne un puritanisme ascendant. Grâce à l’attitude libertine que nous adoptons, il gagne maintenant de plus en plus de terrain et il espère bien dominer ainsi le monde dans les temps futurs.

Comme ce fut le cas pour l’empire romain qui s’engloutit à l’époque face à l’ascension de la chrétienté, notre Europe disparaîtra sous la puissante montée de la religion musulmane.

Pierre-Alain Reynaud

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Le Président et ses femmes

Le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni pourrait être le thème d’un futur vaudeville digne de Feydeau ou de Labiche.

Nous avons connu les extravagances de l’époque Sarkozy avec Cécilia, puis Carla Bruni, et avec François Hollande, nous pensions sincèrement que la vie privée du nouveau Président ne serait pas entachée par des histoires rocambolesques.

Hier, nous est arrivé en plein figure une info à laquelle personne ne s’attendait, surtout en provenance de la « première dame de France ».

En scène donc, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, et au milieu François Hollande, l’ancien compagnon de l’une et le nouveau compagnon de l’autre. Le spectacle est cocasse, et il est fort possible que dans les jours qui arrivent, ce théâtre de boulevard se transforme en feuilleton … de la République.

 « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tantd’années dans un engagement désintéressé », écrit sans complexe Madame Trierweiler, en sachant pertinemment que l’effet sera détonant.

Alors que se passe-t-il ? Un réglement de compte public entre les deux femmes ? Ou une position étrange de Valérie Trieweiler qui jouerait un rôle singulier dans un but bien déterminé ?

Il est clair que l’attitude de la compagne du Président de la République ne semble pas être anodine. Et peut-être qu’un jour ou l’autre, nous connaîtrons la vraie enigme du tweet.

En attendant, nous avons la certitude que Madame Trieweiler a jeté un pavé dans la mare qui éclabousse durement le Parti Socialiste et … François Hollande son propre compagnon.

Le 24 mai dernier, j’avais écrit un article qui commençait par les phrases suivantes : « Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s’en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler ».

La situation est confirmée aujourd’hui. La journaliste de Paris Match est passée du statut de « première dame de France »à celui que l’on pourrait assimiler de vice-présidente, Valérie Trierweiler dirigeant quelque peu, par dessus la tête de François Hollande, la politique de la France.

Après cet événement cocasse mai inquiétant, que pense le Président de la République ? A-t-il conscience que son pouvoir est sérieusement ébranlé et mis en cause ? Va-t-il réagir ? Ou se contentera-t-il de rester dans une position floue ?

Autant de questions qui jettent le trouble sur l’autorité d’un Chef d’ Etat dont la force politique risque d’être affaiblie dans un proche avenir.

Pierre-Alain Reynaud

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A lire ou à relire :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/une-presidente-nommee.html 

Valerie Trierweiler et François Hollande

Valerie Trierweiler et François Hollande

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/le-journal-de-campagne/le-president-et-ses-femmes.html

L’inévitable faillite socialiste : Une fin annoncée de la République ?

Francois-Hollande et Jean-Marc-Ayrault

Francois-Hollande et Jean-Marc-Ayrault

Je suis républicain, et comme tel, je m’indigne de ce qui se passe en France aujourd’hui.

Comme de nombreux pays de la planète, notre Nation subit de plein fouet la crise mondiale à laquelle viennent s’ajouter les douloureux chaos de l’Europe dûs aux faillites de la Grèce et de l’Espagne.

La dette de la France est considérable, et il est extrêmement urgent de mettre un terme à cette dérive qui n’a que trop durer. Comme tant d’autres Etats, les caisses sont vides et la question est de savoir comme les renflouer.

Avant tout, il faut considérer que la dette de la France est surtout … la dette des citoyens ! C’est-à-dire la mienne, la vôtre, celle de vos parents, celle de vos amis, de vos voisins, etc … etc…

De toute manière, il est très clair que d’une manière ou d’une autre, ce sera aux citoyens à rembourser cette dette, qu’ils soient riches ou pauvres, et malheur aux plus fragiles qui se retrouveront encore plus démunis que ce qu’ils le sont aujourd’hui.

Le parti socialiste, et plus généralement la gauche, sont en train de nous mentir avec un tel cynisme que l’on a peine à imaginer. Et même le Président Hollande que l’on pouvait considérer jusqu’à ces derniers temps comme un homme « honnête » se complet maintenant dans une indécence qui n’est pas digne d’un Chef d’Etat.

Dans ce contexte, l’indignation est au cœur de chacun de nous quand on sait pertinemment que le nouveau gouvernement va entraîner le Pays dans une folle tempête dont personne ne pourra sortir indemne.

D’autant plus que parallèlement à cette déplorable gestion annoncée, la déraison de la gauche glissant vers une amoralité déplorable pour notre jeunesse, va faire plonger notre Nation dans la « culture de l’inertie, de l’assistance et de l’oisiveté réunies ». Autrement dit, la fin de la société française ne fait que commencer.

Je m’indigne donc contre le gouvernement Ayrault qui va sombrer dans un programme de dépenses inconsidérées en créant notamment des postes dans la fonction publique, inutiles pour la plupart.

Je m’indigne contre ce même gouvernement qui va engager une contre réforme des retraites à priori largement désastreuse. Et si Nicolas Sarkozy n’a pas été toujours à la hauteur de ses missions au cours de son quinquenat, il a entrepris toutefois avec succès cette réforme devenue indispensable, afin que chaque citoyen puisse maintenir un minimum de pouvoir d’achat jusqu’à la fin de ses jours.

Le projet socialiste allant à contre courant du gouvernement Fillon va donc coûter une FORTUNE à la Nation et donc à chacun de nos citoyens qui seront une fois de plus contraints à « se serrer la ceinture ».

Je m’indigne contre la légalisation du cannabis proposée par l’ancien ministre socialiste Daniel Vaillant qui pousse le gouvernement actuel à prendre cette décision. Personne n’ignore que le cannabis est dangereux et il est inconcevable que cette drogue entre en toute légalité dans la vie de nos compatriotes.

Je m’indigne également contre la dépénalisation de ce même cannabis avancée par Cécile Duflot, actuelle ministre du Logement. Si l’on considère que le trafic et l’utilisation de stupéfiants n’est plus un délit, on étendre cette règle à tout autre acte malhonnête, contravention, infraction, méfait ou violation de la loi.

Je m’indigne encore contre le mariage homosexuel qui est contraire à la logique des sexes et totalement discordante dne part avec les valeurs humaines de nos sociétés et d’autre part, avec les principes moraux sur lesquels sont établies toutes les religions du Monde.

Comme je l’ai déjà dit, il est nécessaire qu’un statut officiel soit établi au profit des couples homosexuels, mais cette condition doit être limitée à une union citoyenne, et non à un mariage qui reste l’union légitime d’un homme et d’une femme.

Je m’indigne de même, contre le projet de loi de Madame Taubira, nouvelle garde des Sceaux qui consiste à supprimer les tribunaux correctionnels pour les mineurs, et donc encourager largement une délinquance croissante depuis quelques années.

Je m’indigne pareillement contre une gauche laxiste qui favorise l’indiscipline citoyenne et installe l’incurie à l’intérieur de notre Pays.

Je m’indigne enfin contre un Parti socialiste qui fait le jeu de l’extrême gauche en s’alliant avec Jean-Luc Mélenchon, l’aventureux chef de file d’un communisme ressuscité, lequel Monsieur Mélenchon et ses amis entraîneront la France un jour ou l’autre dans le discrédit international, avilissant la Nation française comme jamais elle ne l’a été depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Ainsi, à force de donner de mauvais coups à la finance indispensable pour le développement des entreprise, à la moralité qui disparaît peu à peu de notre société, à l’identité nationale chère à nos citoyens, et au développement de nos valeurs qui ont fait la grandeur de la France pendant des siècles, le Parti Socialiste et ses alliés de Gauche vont faire basculer la France dans un tel chaos que la République ne s’en relèvera plus

La République décapitée, ce sera la porte ouverte aux extrêmistes de droite ou de gauche qui se traduira systématiquement par un pouvoir dictatorial.

Dés maintenant, stoppons immédiatement l’incendie qui menace notre avenir et celui des générations futures.

Comme par le passé, àplusieurs reprises dans notre Histoire nationale, la Patrie est à nouveau en danger ! Prenons-en largement conscience !

Pierre-Alain Reynaud

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Les droits de l’enfant dans la société du 21 ème siècle

Droits de l'Enfant

Droits de l'Enfant

Chaque jour, on parle très souvent des droits de l’Homme (ce terme englobant l’humanité en général), et parallèlement les débats se tournent périodiquement aussi sur les droits du citoyen, comme sur les droits de la femme dans la société.

Ces nombreuses discussions restent sans cesse au cœur de l’actualité et l’on ne peut que se réjouir des progrès réels qui se dessinent sans cesse à l’horizon pour améliorer la justice sociale et diverses logiques touchant les individus de tous pays et de toutes races.

Cependant, les grands oubliés de ce Monde sont en général les enfants, même si l’Unicef s’efforce à chaque instant d’améliorer leur sort.

Nous reviendrons prochainement sur des sujets brûlants concernant l’enfance et tout spécialement sur la justice des mineurs qui n’est adaptée ni à leur âge, ni à leur avenir dans l’environnement du 21 ème siècle.

Aujourd’hui, nous nous arrêterons sur la représentation des enfants dans la société qui reste quasiment inexistante, les adultes occultant tout dialogue possible pour prendre les grandes décisions qui s’imposent.

Les jeunes (à l’exception toutefois de ceux dont la tranche d’âge est inférieure à 10 ans, encore peu aptes en raison de leur âge à s’inviter dans les débats), doivent participer à la vie citoyenne d’une manière officielle pour être entendus par tous nos dirigeants politiques et nos responsables publics. C’est-à-dire que tous les mineurs devraient être mieux écoutés et plus compris dans leur vie comme dans leurs aspirations d’enfant ou d’adolescent.

Il est clair que les adultes, malgré leur sincère volonté et leur énergie, ne peuvent pas toujours comprendre ce que ressent aujourd’hui une jeunesse souvent perturbée par une société en perpétuelle mutation où les crises économiques et sociales viennent largement ébranler les familles les plus fragiles.

Ainsi, l’esprit républicain nous invite à la méditation et à la réflexion.

Dans un tel contexte,il est temps de donner aux jeunes d’aujourd’hui, tous les moyens pour s’exprimer librement, ressources qui leur permettront d’une part, de mieux s’insérer dans le quotidien , et d’autre part de se préparer à la vie citoyenne.

Voici donc un bref résumé des projets de réformes dont pourraient profiter dans l’avenir tous les enfants et adolescents.

Lire la suite de l’article en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/vivre-ensemble/les-droits-de-l-enfant.html

Pierre-Alain Reynaud

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Marie-Arlette Carlotti : le jack pot ministériel

Marie-Arlette Carlotti

Marie-Arlette Carlotti

A Marseille, tout le monde connaît Marie-Arlette Carlotti, enfin … presque et surtout les socialistes !

Conseillère générale des Bouches-du-Rhône (canton de Marseille-Cinq-Avenues) et simultanément vice-présidente du Conseil Général de ce même département, ancienne députée européenne (poste obtenu à la faveur d’une démission), Madame Carlotti a fait son petit bonhomme de chemin derrière les grands « pontes » du PS marseillais et notamment dans l’ombre de Jean-Noël Guérini, ce dernier aujourd’hui en marge du Parti socialiste, suite à l’affaire politico-financière (dite « affaire Guérini ») où il sera mis en en examen pour prise illégale d’intérêts, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Comme toutes les personnes qui font de la politique dite « professionnelle », Marie-Arlette Carlotti a longtemps rêvé d’entrer à l’Assemblée Nationale, mais deux lourds échecs aux législatives en 2002 et en 2007 l’empêchent de devenir députée des Bouches-du-R hône.

Opportuniste à souhait, elle navigue d’une personnalité à l’autre, de Martine Aubry à Hollande, en passant par Bertrand Delanoë et Michel Vauzelle, pour ne citer que les principaux. Et quand le vent souffle contre Jean-Noël Guérini, elle n’hésite pas à accabler celui qu’elle a souvent soutenu, notamment lors des municipales à Marseille en 2008.

Beaucoup de titres, mais peu d’actions sur le terrain, même si Madame Carlotti est considérée par certains comme énergique et fonçeuse. Dans les faits, elle est destinée à jouer un rôle politique local qui ne dépasse guère les frontières marseillaises. Elle le sait parfaitement et admet cette destinée politique assez limitée, quand soudain … le téléphone sonne.

Incroyable mais vrai, au bout du fil la voix de François Hollande. Est-ce bien lui ou un individu qui lui ferait une mauvaise plaisanterie ? Il est vrai qu’en novembre 2011, elle a intégré l’équipe de campagne du candidat socialiste aux présidentielles. Mais ils étaient si nombreux à ce moment-là à vouloir prendre le train hollandiste !…

Non, c’est bien François Hollande en personne qui est bien en ligne et qui lui propose gentiment le poste de ministre déléguée auprès du minitère de la Santé, en charge des personnes handicapées au sein du gouvernement Ayrault. Bien évidemment, Madame Carlotti accepte sans aucune hésitation ce « GROS LOT » auquel elle n’aurait jamais cru voici peu de temps encore.

De quoi faire grogner de nombreux prétendants et prétendantes qui nourrissaient de grands espoirs au soir du 6 mai et qui ont vite vu leurs illusions … perdues !

Aussi, la petite Marie-Arlette en perd vite son latin, et ne comprend même pas ce qui lui arrive ! D’ailleurs, comme elle-même, personne ne parvient à comprendre cette fulgurante promotion : ni à Paris, ni en province, et encore moins à Marseille où sa notoriété n’atteint pas de grands sommets.

Et complètement dépassée par les évènements, elle ne se rend pas compte de l’importance de son ministère et des grandes responsabilités qui l’attendent : Seuls points de préoccupation, sa future voiture de fonction et ses rapports avec le chauffeur qui lui conduira d’un point à un autre. Et je n’exagère rien sur des détails puisque quiconque regardait les infos à la télé a pu voir et revoir en passage en boucle, les émotions et les petits soucis matériels de Madame Carlotti.

Avouons simplement que tout cela tourne un peu à la dérision et que l’on a bien envie de rire … Cependant, il est inquiétant de constater la nomination à un portefeuille de ministre, d’une personne qui ne semble guère avoir le sens des réalités, et dont les compétences par ailleurs, restent encore à prouver.

Mais ne soyons pas méchants ! Bon courage à Madame Carlotti qui vient de prendre ses nouvelles fonctions et bon chance !

Sans oublier non plus de souhaiter également un bon courage et une bonne chance aux personnes handicapées qui en ont bien besoin !!!

Pierre-Alain Reynaud

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Découvrir un village rural et républicain

Découvrir un village rural et républicain

Découvrir un village rural et républicain

Lors de la campagne électorale présidentielle, et au cours de mes déplacements à travers la France, et en particulier dans les régions rurales, j’ai partagé pendant quelques jours la vie des habitants d’une très sympathique bourgade cachée au fond de la France profonde. Etonné par la quiétude de ce gros village dont la population avoisine les 3000 habitants, j’ai eu la forte impression de vivre ailleurs, sur une autre planète où la gentillesse, l’amabilité et la solidarité font partie du quotidien.

Ici, dans cette petite cité, tout le monde respecte tout le monde. Pas de violence, très peu de délits, et quand il en survient un (ce qui est extrêmement rare), il est si mineur que personne n’en parle vraiment.

La police Municipale existe certes, mais son action se résume essentiellement à assurer la sortie des écoles et les visites de prévoyance chez les personnes âgées qui veulent seules ou isolées. Quant à la gendarmerie située dans une localité voisine, elle passe régulièrement dans le village, conformément aux règles que lui impose sa fonction ; mais ses interventions sont pratiquement inexistantes, tant le calme et la quiétude sont ancrés dans cette localité de rêve.

Alors, j’ai voulu rencontrer les habitants de cette commune pour connaître exactement leur avis sur la qualité d’existence dont ils paraissent bénéficier. Aucune surprise : qu’ils soient commerçants, salariés, agriculteurs ou retraités, tous m’ont affirmé avoir une chance extraordinaire de connaître une vie d’exception où les mots chômage et insécurité ne sont pas souvent prononcés.

La télévision ? Bien entendu, on regarde les informations et les évènements nationaux ou internationaux… mais d’un peu loin, sauf depuis quelque temps où les élections présidentielles ont fait la une de l’actualité. On en parle certes, puisque le nouveau président de la République infléchira une politique novatrice pour la Nation, mais toutefois il n’y pas une grande passion dans cette campagne électorale dont les principaux candidats n’apportent rien de bien neuf aux aspirations des citoyens. Ici, la préférence va clairement au rubgy et au foot, aux activités associatives, à la chasse et à la pêche, et aux et sorties que la mairie organise pour les habitants de la commune et particulièrement pour les personnes du 3ème âge.

Cependant, la mixité existe dans la commune. Il existe des familles d’origine étrangère qui se différencient par leur culture et leur religion. Mais tout le monde s’entend bien et le partage des idées est au cœur des discussions. La Mairie qui se veut parfaitement républicaine au sens propre du mot, a mis à la disposition de la petite communauté musulmane une salle aménagée afin que qu’elle puisse pratiquer sa religion dans les meilleures conditions. Ainsi, les valeurs de chacun sont entièrement respectées pour la satisfaction de tous.

Le dimanche en particulier, les gens sont heureux, les jeunes … comme les moins jeunes. La salle polyvalente accueille toutes les générations pour participer aux activités les plus diverses : scrabble, loto, danse, musique, atelier de théâtre, couture, etc …

A quelques centaines de mètres, le stade reçoit de nombreux supporters pour les matchs locaux et régionaux, tandis que la salle de cinéma attire les amateurs de fiction et de rêve.

La journée se termine sur des rires et des relents de bonne humeur.

Alors, avant de quitter cet endroit idyllique, j’ai voulu rencontrer le Maire et quelques membres du Conseil municipal, une équipe sympathique qui œuvre pour la commune depuis de nombreuses années.

Monsieur le Maire me précise qu’il n’y a pas de chômeur dans le village, et pour cause : Tout d’abord, une petite entreprise soutenue par les élus locaux et le conseil général du département, a permis d’assurer l’emploi d’une centaine de personnes. Ensuite, la mairie s’investit pleinement aux côtés des jeunes et des citoyens à la recherche d’un emploi. Enfin, dans des cas spécifiques, la commune aide matériellement les personnes dans le besoin afin de leur assurer un minimum de vie décente.

Avant de se séparer, je bois un verre avec la délégation municipale qui me confie encore quelques secrets sur le bonheur qui règne sur cette charmante bourgade. Alors, Monsieur le Maire, courtois et très affable me prend par le bras et me chuchote à l’oreille : « Au fait, je me permets de compter sur votre discrétion. Si vous écrivez un article sur le village, je vous remercie de ne pas citer son nom. Ici, les gens sont heureux, et je ne voudrais pas que des individus peut-être jaloux ou simplement fauteurs de troubles viennent perturber un jour la paix de notre charmante petite bourgade. Et puis à franchement parler, nous ne souhaitons pas que les médias s’intéressent à nous !».

Le message est bien reçu et en évidence, je le respecte. Je comprends le bien-être des habitants qui ont su construire un petit monde où le plaisir de vivre fait partie simplement du quotidien. L’existence est simple, mais vraie. Ici, on ne recherche pas le superflu et l’excessif. Ici, on vit la VRAIE VIE !

Et la VRAIE VIE, c’est celle qui rassemble dans la paix, l’ensemble des citoyens et des citoyennes de toutes conditions, issus de toutes origines et de toutes cultures. C’est celle où chaque personne agit dans la dignité et considère l’autre : le français respecte l’étranger, et ce dernier lui aussi de son côté, respecte la France qui l’accueilli, ses habitants, ses traditions et les lois de la République.

Allez, même si je n’ai pas le droit de dévoiler l’adresse de ce merveilleux village, je peux vous dire qu’il n’est pas très loin de chez vous. Et puis j’ajouterai qu’il n’est pas le seul en France. Il en existe d’autres que vous pourrez facilement découvrir. Alors, au lieu de partir en vacances aux antipodes, prenez simplement votre voiture, partez sillonner la France silencieuse et arrêtez-vous dans l’une de ces bourgades qui respire bon la terre et les traditions. Vous verrez que le bonheur que nous recherchons tous se trouve tout à coup à la portée de la main ! Le village dont je viens de vous parler est typiquement français et il est le symbole de notre démocratie, celle qui représente la vraie République avec ses libertés, ses principes d’égalité, de fraternité et de solidarité nationale.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

Pourquoi je ne voterai pas François Hollande par Pierre-Alain Reynaud (Economiste au Café Républicain)


Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Pourquoi ne ne voterai pas François Hollande

Voici plusieurs mois, et bien avant les primaires socialistes, j’avais écrit à cette époque dans divers articles publiés dans plusieurs journaux, que François Hollande était un candidat très acceptable aux élections présidentielles, beaucoup plus modéré que Martine Aubry et que d’autres membres du PS.

Je considérais à ce moment là que le député de Corrèze était un bon représentant de la Gauche française, et que les citoyens pouvaient découvrir en lui un véritable espoir de changement indispensable à la France.

Mais, aujourd’hui tout a bien changé, quand on analyse le programme de Monsieur Hollande qui se veut entièrement irréaliste.

Au départ, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste s’est présenté comme un républicain volontaire et motivé pour redresser une Nation blessée par les fractures sociales et par un système économique défaillant. Il avait une volonté sérieuse de rétablir une véritable démocratie bâtie sur les valeurs fortement républicaines : vérité, justice, travail et particulièrement promesses tenues.

Aujourd’hui, François Hollande a bien évolué (dans le mauvais sens hélas !) et n’a plus les mêmes objectifs que ceux qu’il clamait auparavant lors de ses premières interventions. Dans la réalité des faits, il n’a qu’une seule et unique ambition, le désir profond d’être élu coûte que coûte le 24 ème Président de la République française.

Et s’il est élu, que fera-t-il le 7 mai 2012 ?

Sur ce point, j’ai la forte conviction que Monsieur Hollande n’apporte rien de plus à la France que Monsieur Sarkozy. Et peut-être sa gestion sera pire … et bien pire !

Au moment où la France est prête à s’écrouler, où la dette publique explose totalement, où les citoyens vont vivre une année 2012, l’un des plus terribles depuis la Seconde Guerre Mondiale (période de l’Occupation allemande), François Hollande va engager des dépenses folles qui mèneront la Nation à la faillite totale. Parmi les principales, notons :

  • la création de 150.000 emplois d’avenir qui, contrairement à leur dénomination sont des embauches stériles et nuisibles au redressement des finances publiques ; la première expérience a été faite en 1984 avec les TUC (Travaux d’Utilité Collective) par le gouvernement de Laurent Fabius sous la présidence de François Mitterrand. Les résultats ont été piteux et les formules reprises ensuite par la droite, ont été autant catastrophiques. En résumé et comme par le passé, ces emplois d’avenir ne serviront à rien, si ce n’est qu’à ruiner une fois de plus les caisses de l’Etat et donc appauvrir un peu plus les contribuables.

  • La création de 60.000 postes dans l’éducation nationale, une « folie » du candidat socialiste qui ne paraît avoir aucune notion de ses premières responsabilités en qualité du futur chef d’Etat. S’il est clair toutefois qu’il manque aujourd’hui un certain nombre d’enseignants, les postes à créer dans l’enseignement ne doivent dépasser 8 à 10.000 emplois au maximum sous peine là aussi, de déstabiliser totalement les finances publiques.

  • Les nouvelles mesures sur les retraites qui vont grever lamentablement les comptes de la Sécurité Sociale, elle-même déjà en grande difficulté. A ce sujet, l’évaluation faite par l’Association Sauvegarde retraites, admet que les pensions de retraite coûteront au moins 6,3 milliards d’euros par an dès 2018.

Je m’arrêterai ici sur ces lourdes dépenses que le gouvernement socialiste engagera à son arrivée au pouvoir, et je passerai donc sur d’autres moins importantes certes, mais qui une fois accumulées, pèseront douloureusement sur la dette que François Hollande semble désormais ignorer.

Il est très clair que Monsieur Hollande ne réduit pas la dépense publique.

Je ne suis pas le seul à le dire : Jean Peyrelevade ancien conseiller de Pierre Mauroy) et Stéphane Cossé (ancien membre du FMI) avaient signé une tribune dans le journal Le Figaro pour dénoncer les leurres du programme économique du candidat Hollande, leurres maintes fois constatés dans un grand nombre d’analyses financières.

Par ailleurs, l’éminent chercheur Claude Allègre (ancien socialiste) a souligné l’incapacité de François Hollande à gouverner la France.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de connaître personnellement Monsieur Hollande alors qu’il était premier secrétaire du Parti Socialiste et sur ce point, je suis très clair : je rejoins les analyses de Monsieur Allègre.

Dans de telles conditions, François Hollande, Martine Aubry et toute l’équipe du PS font faire plonger la France très rapidement dans un chaos encore plus grand que celui que nous connaissons, et à ce sujet, je vous renvoie à l’article que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/ete-2012-la-france-en-faillite.html

Aujourd’hui, il est hors de question de donner le pouvoir à un homme qui, malgré une certaine bonne volonté certes, a réduire la France au niveau de la Grèce ou de l’Espagne, par simple arrivisme et incompétence.

A titre personnel, je ne veux en aucun cas refaire une nouvelle expérience avec un Parti socialiste incohérent et dépensier, incapable comme par le passé, de gérer convenablement les finances publiques.

Ainsi, le 6 mai prochain, je ne voterai pas pour François Hollande.

Cette position reste strictement personnelle et n’engage que moi. Cependant, une majorité de mes camarades du Café Républicain a l’intention de s’exprimer de la même manière selon les analyses et les convictions développées dans notre comité de réflexions.

Alors dans ce contexte me dire-vous, faut-il voter pour Nicolas Sarkozy, voter BLANC ou s’abstenir ? Que chacun prenne ses responsabilités.

En terminant cet article je répèterai : TOUT sauf HOLLANDE !

Pierre-Alain Reynaud – économiste au Café Républicain

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

cafe.republicain@gmail.com

Lettre ouverte à Monsieur Edwy Plenel : je m’indigne au nom de la démocratie …

Lettre ouverte à Monsieur Edwy Plenel

Lettre ouverte à Monsieur Edwy Plenel

LETTRE OUVERTE : déception et indignation pour l’esprit démocratique

Monsieur,

Depuis la création de votre journal, j’ai très souvent apprécié vos articles, vos analyses, vos propos, et bien évidemment vos critiques pertinentes. Et c’est la raison pour laquelle, comme tant d’autres abonnés ou blogueurs, j’ai rejoint Médiapart.

Inutile de vous préciser que je ne suis pas sarkozyste, de près ou de loin, et dans ce contexte, j’ai combattu à maintes reprises la politique du chef de l’Etat dont la ligne de conduite politique allait à l’inverse de la démocratie : réformes stériles ou quasiment inutiles, décisions sans suivi effectif, guerre insensée contre la Libye, etc … etc …

Mais aujourd’hui, je ne m’empêche pas de m’indigner profondément. En effet, notre démocratie est bâtie sur des principes républicains que l’on ne peut bafouer ni ignorer. Parmi ces règles, l’une me paraît très importante : il s’agit de celle que chaque citoyen doit s’imposer en toutes circonstances et en particulier lors d’une élection présidentielle. Cette règle, Monsieur Plenel, c’est le respect, sentiment que vous semblez totalement oublier dans l’affaire supposée (mais aucunement prouvée à l’heure actuelle) du financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.

Sans aucun doute, tout le monde a bien compris que vous étiez très hollandiste, ce qui est parfaitement votre droit dans une société démocratique, où chaque citoyen peut prendre position publiquement pour le candidat qu’il préfère.

Mais le combat politique, Monsieur Plenel, doit rester loyal : on ne jette pas de la boue sur un adversaire pour l’abattre sous le seul prétexte que l’on détient soit-disant à son égard des révélations fracassantes ; et lorsqu’on apprend que ces présumées révélations proviennent de Monsieur Ziad Takiedine qui confirme de son côté l’authenticité d’une note diffusée, on craint qu’il ya ait de forts de relents d’égoût dans ses déclarations.

Certes, Monsieur Takiedine a eu des liens plus ou moins troubles avec le pouvoir en place. Très mécontent depuis sa mise en examen, il agit dans un comportement nauséabond où se mélangent vengeance et puanteur.

Et c’est ici que je m’indigne au nom de la démocratie et au nom du devoir de réserve qui doivent imprégner une campagne électorale.

A ttre personnel, je considère, Monsieur Plenel, que vos propos contre le chef de l’Etat sont déplacés, et quelque part, à la limite de la diffamation.

S’il existe un dossier Takiedine, c’est à la Justice et à elle seule, de mener son enquête et d’établir les responsabilités des protagonistes de cette affaire.

Mais ce n’est pas à vous journaliste, comme à tous les autres médias, de lancer un pavé dans la mare en plein campagne électorale, sur des propos très alléatoires d’un affairiste peu crédible que vous avez toujours méprisé par ailleurs.

Allons, Monsieur Plenel, soyez digne de votre nom, de vos fonctions et de votre journal.

Dans ma propre famille, et dans mon entourage, j’a connu des journalistes qui savaient prendre des positions précises quand ils les jugeaient nécessaires. Mais ils ont toujours agi avec prudence, modération et respect d’autrui.

Vous soutenez François Hollande, et personne ne contexte ce choix, bien que le candidat socialiste ne présente pas, faut-il le dire, les capacités politiques pour conduire convenablement la Nation dans une période de crise. Vous critiquez le quinquennat de Nicolas Sarkozy ? C’est naturel et justifié, même si le président sortant a su prendre parfois des initiatives bénéfiques pour le Pays.

Mais arrêter enfin les polémiques …

Certes, l’affaire Takiedine doit être éclaircie afin que chaque citoyen puisse prendre connaissance de l’importance des faits et des personnes impliquées. Mais une fois de plus, et je le redis encore, c’est à la Justice à le faire et non à vous !

A moins, Monsieur Plenel, que vous ayiez pris l’habit d’un « justicier subjectif » gracieusement prêté par le Parti socialiste qui pourrait vous avoir promis alors une sérieuse récompense en contre-partie de vos actions présentes !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet temporaire : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

PS : Avec certains de mes amis également abonnés à Médiapart, nous nous sommes posés souvent la même question : depuis sa création, votre journal est indéniablement anti-sarkozyste et sur ce critère précis qu’il fonctionne essentiellement. Mais si François Hollande est élu le 6 mai prochain, qu’adviendra-t-il de votre « fonds de commerce » ?

Le déni de la rigueur

Le déni de la rigueur

Le déni de la rigueur

Je ne suis pas le seul à le dire, et beaucoup de compatriotes le constatent un peu plus chaque jour. Déjà voici quelques mois, l’éminent éditorialiste du Point, Franz-Olivier Giesbert écrivait que les français n’avaient aucunement l’envie de prêter l’oreille à un discours de vérité. Il avait raison, et je le rejoins très largement sur ce dossier en regardant ce qui se passe depuis plusieurs semaines.

Bien que l’on ait dit souvent que la campagne de la Présidentielle était ennuyeuse, il y avait cependant des discours de candidats très intéressants. Entre autres, j’ai retenu celui de François Bayrou qui a décrit tout au long de ses interventions, la gravité de la situation et les mesures qu’il fallait prendre pour endiguer les difficultés présentes. Même constat pour celui de Nicolas Dupont-Aignan ou de Jacques Cheminade, tous deux parfaitement conscients des problèmes qui plombent la Nation, lesquels candidats ont apporté assez clairement leurs idées et leurs méthodes.

Résultats des courses : François Bayrou 9,13 %, Nicolas Dupont-Aignan 1,79 %, Jacques Cheminade 0,25%.

Ces trois candidats sont restés quasiment inaudibles dans leurs allocutions, et si le Président du Modem a fait toutefois un score honorable (bien que relativement faible), ce n’est pas à cause de ses projets, mais simplement en raison de la notoriété dont il jouit depuis longtemps.

En résumé, faut-il le dire sans détours, la vérité ne plaît pas aux français. Sans doute, parce qu’ils « vivent depuis longtemps dans une bulle où on les entretient et d’où ils ne veulent sortir sous aucun prétexte », selon les propres termes de FOG.

La bulle citée par Franz-Olivier Giesbert est celle qui convient parfaitement à un certain nombre de citoyens : beaucoup de droits mais peu d’obligations, souvent de très bons salaires, 35 heures de travail hebdomadaire plus les RTT, un train de vie important qui s’affiche autour de nous et au final personne ne pourra contester mes propos quand on regarde dans la rue les signes extérieurs de grande aisance (pour ne pas dire un autre mot) d’un grande nombre de français : villa de standing, résidence secondaire, voitures de luxe (entre 35 et 70.000 euros en moyenne), vacances d’hiver à la montagne, voyages coûteux aux fins fonds de la planète, etc … etc …

Bien évidemment, ces privilégiés de la société française pratiquent le déni de la rigueur, et c’est sans doute pour cela qu’ils ont voté Nicolas Sarkozy ou François Hollande avec une préférence pour ce dernier, le candidat socialiste ayant eu l’intelligence extrême tout au long de sa campagne, d’éviter le plus possible de parler de crise et de solutions réelles. Un discours qui a plu à la classe sociale française dont je viens de vous parler.

Alors m’opposerez-vous, il existe pourtant des citoyens qui souffrent dans ce Pays … Manifestement, je le sais bien ! Ce sont les sans-grade, les ouvriers, les petits commerçants ou artisans ou encore les petits retraités, sans oublier les exclus de la société. Mais ceux-là n’ont choisi ni Monsieur Sarkozy, ni Monsieur Hollande. Ils survivent tant bien que mal à leur misère, en silence.

En fait, la France a perdu le sens des réalités, et notre nation vit totalement dans un monde virtuel. Les français vivent volontiers dans un enfumage général provoqué par le système politique, qu’il soit de droite ou de gauche, avec l’appui plus ou moins conscient des élites, des médias et même des intellectuels.

Mais de toute manière, et quel que soit le Président qui sera élu le 6 mai prochain il faudra bien revenir le lendemain aux réalités du moment, c’est-à-dire essentiellement payer la lourde note et les arriérés du Pays, et à cet instant-là, chaque citoyen, d’une manière ou d’une autre, devra mettre la main à la poche … inévitablement !

Et croyez-moi, ni la droite ni la gauche ne pourront faire les cadeaux annoncés, et encore moins ceux qui prétendent encore aujourd’hui relancer la croissance en créant par exemple une multitude d’emplois publics comme nous l’attendons quotidiennement.

Quel non-sens et quel désastre de plus pour la France de demain et pour nos enfants !

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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